mercredi 28 janvier 2009

Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 24 Janvier 2009, sur I-Télé




Au sommaire:
- PS: 2009 peut-il être pire que 2008?
- La révolte au Parlement!
- Ségolène inspire Obama...
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Eric Zemmour dans "l'Hebdo" sur France Ô, le 24 Janvier 2009



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L’Hebdo du 24 Janvier 2009.

Aux côtés de Jean-Marc Bramy, Francis Laloupo, Nadir Djennad de Beur FM, Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS et Eric Zemmour, écrivain et journaliste au Figaro viennent apporter leur point de vue. L’émission commente l’actualité de la semaine à la lumière des analyses éclairées des chroniqueurs

Thèmes:
- Obama: le sacre et après?
- Diversité: ça bouge?
- Assemblée: la révolte?

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lundi 26 janvier 2009

Jeunes idées reçues

Par Éric Zemmour
Publié le 16/01/2009 dans Le Figaro


Il faudrait écrire un dictionnaire des idées reçues de l'Education nationale. Un texte court, concis, qui rendrait service à tous les protagonistes, puisqu'ils répètent toujours les mêmes choses depuis quarante ans.

--Réforme : activité unique d'un ministre de l'Education nationale.

--Réforme : tu sais où on la met.

--Réforme : doit être retirée.

--Réforme : doit être retirée, même quand elle n'est pas encore votée ; même quand elle n'est pas encore écrite.

- Moyens : manquent. Réponse unique pavlovienne des syndicats. Depuis vingt ans, on met toujours plus d'argent dans l'école, et le niveau scolaire baisse toujours davantage.

--Consultations : un ministre doit les ouvrir. Pour les syndicats, cela signifie qu'il doit cogérer avec eux son ministère, ce qu'ont fait à peu près tous les hôtes de la Rue de Grenelle depuis l'après-guerre. Pour les rares récalcitrants, voir jeunes.

--Jeunes : sont dans la rue.

--Dentifrice : une fois sorti du tube, on ne peut plus l'y remettre. Lieu commun répété par les journalistes pour décrire les manifs juvéniles et par les politiques pour justifier leur couardise.

--Démocratie : initié à la Les manifestations de jeunes sont pour eux un rite initiatique, ce qui signifie, depuis Mai 68, qu'ils apprennent à se faire manipuler par des groupuscules gauchistes qui ont la maîtrise de la parole et de la rue.

--Syndrome Malik Oussekine : le craindre. Dès que trois jeunes sont dans la rue, les policiers et les politiques de droite craignent la mort accidentelle de l'un d'entre eux.

--Richard Descoings : la pommade pour soigner l'échec de Darcos.

--Martin Hirsch : la pommade pour soigner l'inexistence de Laporte.

--La réforme continue : mâle propos sarkozien qui signifie que la droite prie la gauche de couvrir sa retraite.

--Sarkozy : voir Chirac.

--Chirac : voir Mitterrand.

--Mitterrand : voir Giscard.

--Giscard : voir Pompidou.

--Pompidou : voir de Gaulle. Même lui !

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dimanche 18 janvier 2009

Zemmour face à Alain Duhamel




Extrait de l'émission du samedi 17 Janvier 2009.
Alain Duhamel à l'occasion de la sortie de son livre La marche consulaire

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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 17 Janvier 2009, sur I-Télé




Au sommaire:
- Sarkozy craint-il les jeunes?
- Une muselière pour l'assemblée?
- Les chiffres de Brice Hortefeux
- Rachida Dati: la polémique?

Merci à Satrianez pour l'upload.
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Eric Zemmour dans "l'Hebdo" sur France Ô, le 10 Janvier 2009



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L’Hebdo du 10 Janvier 2009 sur France Ô.

Aux côtés de Jean-Marc Bramy, Walles Kotra, Nadir Djennad de Beur FM, Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS et Eric Zemmour, écrivain et journaliste au Figaro viennent apporter leur point de vue. L’émission commente l’actualité de la semaine à la lumière des analyses éclairées des chroniqueurs.

Thèmes:
- Gaza: la guerre, encore...
- Travail dominical et lycées: le recul?
- Juge d'instruction: la disparition?

- Merci à Satrianez pour l'upload -

mercredi 14 janvier 2009

Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 10 Janvier 2009, sur I-Télé




Au sommaire:
- Sarkozy, sauveur du monde!
- Gaza: la contagion?
- Faut-il sauver les juges d'instruction?
- Rachida Dati super maman!

Merci à Satrianez pour l'upload.

mardi 13 janvier 2009

Paris comme Gaza ?

Par Éric Zemmour
Publié le 09/01/2009 dans Le Figaro

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Manifestations violentes, slogans vengeurs, voitures brûlées ; et maintenant, attentats : la France importerait-elle sur son sol l'affrontement de Gaza ? Comme si certains voulaient venger sur des « Juifs d'ici » ce que subissait leurs « frères » par les « Juifs de là-bas ». Comme si leur commune nationalité n'était qu'un chiffon de papier. Comme si un lent travail d'identification communautaire à des patries d'adoption, largement mythifiées, avait réduit à rien le sentiment d'appartenance française.
De manière anecdotique, cette exaltation identitaire a débuté dans les années 80, avec le choix des prénoms des enfants, chacun cherchant « ses racines » ou se projetant dans une « modernité » anglo-saxonne ; et on ne s'étonne plus aujourd'hui qu'un ministre de la République prénomme sa fille Zohra. Cette soif identitaire a miné l'assimilation à la française, que nos élites bien-pensantes condamnaient comme une forme intolérable de néocolonialisme.
C'est le fruit vénéneux de l'antiracisme des années 80 qui a exalté les différences pour mieux dénigrer une identité française assimilée au franchouillard pétainiste et raciste ; et la référence obsessionnelle à la Shoah, qui a entraîné une concurrence victimaire, dont Dieudonné restera l'emblème.
Pendant des années, les « représentants de la communauté juive » transformèrent les dîners du Crif où se pressaient les hauts dignitaires de la République, de droite et de gauche, en tribunal de « la politique arabe de la France » ; ils condamnent désormais l'UOIF islamiste, qui pousse dans les mosquées les imams à « sensibiliser les fidèles à la juste cause palestinienne ».
Paris comme Gaza ? Paradoxalement, les risques d'affrontements sont aujourd'hui réduits parce que les populations juives ont fui, la Seine-Saint-Denis en particulier, après les violences déjà subies à la suite de l'intifada de 2000 et ont mis leurs enfants dans des écoles confessionnelles.

Les mêmes qui ont longtemps exalté les différences identitaires dénoncent désormais ces phénomènes de ghettoïsation.