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mardi 13 avril 2010
La chronique d'Eric Zemmour sur RTL le 13 Avril 2010.
"La lutte des classes, ce sont les riches qui sont en passe de la gagner"
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5 commentaires:
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C'est votre 3 ème analyse, Mr zemmour qui à mon sens est la plus proche de la réalité. Elle n'est nullement cynique.Lorsque les premières délocalisations d'usines ont commencées,il fallait voir le contentement des ouvriers à qui l'on promettait une grosse prime et une pré-retraite faite de loisirs , de voyages...de farniente..... gagner plus, en travaillant moins et même plus du tout...!!! Si un mécréant réactionnaire s'avisait de s'inquiéter de ce début de désindustrialisation de notre territoire,et s'interrogeait sur l'avenir des futurs générations, ces mêmes salariés rétorquaient : "Il n'est pas question que nos enfants fassent les cons comme nous à l'usine, pendant que les patrons s'enrichissent." Ainsi les salariés, pendant plus d'une décennie ont applaudi à chaque départ d'usine vers l'étranger, se contentant de la "GROSSE PRIME "et profitant de la préretraite pour enfin voir la misère de ces peuples lointains où l'on passe des vacances ensolleillées.Au pays des aveugles, le peuple étant roi...! Leurs enfants ne font plus les "cons dans les usines",ils touchent le R.M.I ou R.S.A , peu importe l'abréviation, ils sont assistés mais "instruits", Bac +++ pour nombre d'entre eux. Ils mourront "moins bêtes" que leurs parents et n'est ce pas là l'essentiel! Quant aux patrons, on ne les voit plus s'enrichir,ce sont des sociétés anonymes et donc invisibles.
RépondreSupprimerRappel : les grands penseurs liberaux ont toujours preconisé la preservation des industries vitales pour l'independance et la sécurité d'un pays...
RépondreSupprimerNe jamais oublier ca avant de taper sur le libéralisme sans distinction...
Quel dommage Monsieur Zemmour que vous vous montriez aussi anti-libéral, d'autant qu'il me semble que ce soit plus par réaction allergène urticante que le résultat d'une profonde analyse socio-économique du libéralisme et du libre-échangisme.
RépondreSupprimerToutefois, je souhaiterais ajouter que si le tissu de PME françaises s'est délité au cours des 35 dernières années, et que les patrons sont devenus des entités financières abstraites, la faute en revient en grande partie à l'ISF. Quand le dirigeant perd cette qualité, ses biens n'ont plus la qualification de professionnelle et ne bénéficient plus de l'exonération. Il est alors assujetti à l'ISF qui est confiscatoire, ne peut transmettre son entreprise à ses descendants et préfère la vendre avant et partir à l'étranger avec les siens. Ce syndrome n'est par exemple pas vécu en Italie avec la même intensité, le capitalisme familial ayant prospéré et ayant réussi à affronter cette concurrence mondialisée que vous rejetez, ce pour le plus grand bien du consommateur et de l'humanité, car c'est dans la concurrence et la liberté de commercer, d'échanger (qu'il s'agisse de biens ou d'idées) que naissent le progrès, la qualité, l'innovation, etc.
Par ailleurs, le socialo-étatisme qui sévit en France depuis 30 ans a aussi complètement freiné l'innovation. Pour le mesurer, observons qu'aucune des sociétés du CAC40 n'existait pas il y a 20 ans, alors que nombreuses sont les entreprises sorties du néant, devenues géantes et qui peuplent le S&P500, telles les yahoo, google et bien d'autres. Notre CAC40 est un musée des dinosaures alors que les US ont quand même réussi à faire éclore les sociétés du XXI siècle en réussissant un passage à une ère - au moins pour partie - post-industrielle.
Il est de surcroit mensonger de faire croire que les maux que nous avons vécus sont la cause d'un quelconque libéralisme. Partout où les problèmes sont survenus, les États ou les organismes de régulation ont joué un rôle considérable. Pour les sub-prime, les lois CRA (Community Reinvestment Act) ont obligé les banques à prêter à des insolvables en leur assurant la soi disant protection des GSE comme Fannie Mae ou Freddie Mac. De plus la Fed a maintenu des taux très bas très longtemps, alimentant la bulle. In fine, c'est en perturbant en permanence le marché que les problèmes sont survenus. De même pour la crise alimentaire du riz, où d'un côté l'État Philippin corrompu achetait 2 millions de tonnes de riz au plus cher (pour que certains touchent leurs commissions) quand l'État Thai interdisait l'exportation de la denrée ! Ensuite on vient taper sur les futures, le CME, les spéculateurs, etc. alors que le marché est essentiellement de gré à gré et que les futures permettent aux producteurs de disposer d'un prix connu à l'avance leur permettant d'organiser la production.
L'État est bien une illusion par laquelle chacun essaie de vivre au détriment de l'autre. S'il se limitait à ses strictes fonctions régaliennes, je le trouverais encore un peu encombrant !
Alors que le marché, la libre circulation des idées, des biens et même des personnes (dans des espaces socio-économiques harmonisés) est une liberté que nous devrions tous chérir. Cet objectif libéral ne justifie pas pour autant, sous prétexte de droit-de-l-hommisme de déverser toute la misère du monde sur un système social asphyxié qui agit comme un puissant aspirateur à pauvreté tout en se dotant d'un formidable et unique répulsif à capitaux (ISF), combinaison délétère qui ajoutée à 30 ans de budgets en déficit va finir d'achever la nation française.
Puissent ces quelques réflexion vous interpeller suffisamment, Monsieur Zemmour, pour attiser votre curiosité et aiguillonner votre intelligence afin de vous amener à considérer avec moins de dogmatisme les thèses libérales, qui - qu'on le veuille ou non - sont celles qui ont permis un développement sans précédent de l'humanité.
Eric Zemmour, vous etes un grand homme intellectuel, je vous adore!!!
RépondreSupprimerMr Poyet je vous approuve sur la part de responsabilité des etats dans la crise actuelle.
RépondreSupprimerOn ne couple pas impunement "le bureau de poste avec le casino".
Pour le reste l'etat se devrait peut etre d'etre surtout le garant de la regle du jeu.
(Et encore ! Diront certains).
L'argument qui obligera toujours l'anti-liberal a considerer que tout n'est pas simple, s'appelle URSS
(Ou Corée du Nord).
L'equilibre etat/liberté n'est pas facile a trouver...