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dimanche 27 mars 2011

Zemmour face à Sophie Coignard



Sophie Coignard à l'occasion de la sortie de son livre sur l'Education Nationale Le pacte immoral

Extrait de l'émission du samedi 26 Mars 2011.

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11 commentaires:

  1. Très clair et très grave...

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  2. pitch de scénario28 mars 2011 à 13:02

    j'ai commandé le livre parce que l'école, l'éducation, c'est une chose dont tous le monde devrait s'y intéresser, il se passe des choses graves, des injustices qui malheureusement, restent sous silence-

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  3. Les études P.I.S.A. de l'O.C.D.E. qui placent la Finlande en tête n'évaluent que ce que l'idéologie mondialiste se plait à évaluer. Pas de savoirs fondamentaux mais des compétences superficielles auxquelles les finlandais sont entraînés en priorité. Pas de véritables mathématiques, par exemple. Pas de démonstration, ni chez les 'collégiens' finlandais ni dans les études P.I.S.A.

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  4. Ajoutons aux livres conseillés par Zemmour l'excellent De l'Ecole, de Jean-Claude Milner.

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  5. Excellent, excellent, excellent..... les pédagogistes n'ont fait que trop de dégâts, au nom du saint principe de l'égalitarisme qui, on le sait, ne peut pas exister

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  6. Je suis ravie car j'ai 58 ans, je suis mère de 4 enfants scolarisés en primaire entre 1980 et 2001 : cela fait 20 ans que je m'insurge contre l'école et ses méthode d'une prétention, d'une inefficacité et d'un in égalitarisme (??) patent. J'ajouterai à cela que les pauvres enfants n'ont plus aucun intérêt pour l'apprentissage : et ce n'est pas de la faute exclusivement des moyens de communication qui sont à leur disposition maintenant : c'est que on leur enseigne la littérature sans littérature comme une sorte de technique absconse qui certes ne leur apprend rien mais de plus les ennuie profondément. L'histoire géo!!! comment a-t-on pu rendre ça aussi assommant.

    Je suis beaucoup plus pessimiste que vous tous
    C'EST FOUTU
    parce que les professeur des école et les professeurs de collège et de lycée ont été formatés comme ça. Ils ne sont plus du tout cultivés, ils ne savent pas leur langue , ils ne savent donc pas l'apprécier la faire découvrir à leurs élèves : ils se cachent donc derrière ces études oiseuses de textes divers, nombreux et sans cohérence abandonnant nos pauvres enfant à une errance dans des labyrinthes de vocables prétentieux dont ils ne sortent qu'à la fin de leurs études scolaires ; le jour où, en tout cas c'est vrai pour mes 3 plus âgés, ils sortent enfin de ce bourbier pour "apprendre" quelque chose : un vrai enseignement, de vrais cours magistraux avec des tas de choses à apprendre.....
    Je ne connais pas plus grands défenseurs du mandarinat (quasiment ) que mes trois enfants aînés qui en ont bavé de l'absurde enseignement qu'ils ont eu.

    C'est inefficace, c'est inégalitaire, ça coûte cher et pardonnez-moi l'expression C'EST CHIANT!

    Bon j'ajoute que je suis prof de droit et économie en lycée et BTS!!!et qu'une de mes filles, avocate de profession, a abandonné ce métier pour passer l'IUFM. Elle est maintenant professeur des écoles et s'arrache les cheveux!

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  7. Ma fille, 35 ans, qui est passée par le cursus : primaire, collège, lycée, fac jusqu'a obtenir un DESS a placé son fils 7 ans maintenant dès l'age de 3 ans dans une école privée...

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  8. Pour vous amuser, vous trouverez une critique accablante très complète et très intéressante du film «Entre les murs» à l'adresse suivante :
    http://cutlarevue.fr/2008/10/14/1449/

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  9. A la maman de 58 ans :
    Je pense effectivement qu'il y a un réel et ÉNORME problème. Il ne faut pas non plus tomber dans la caricature : il y a encore des professeurs valables, passionnants et qui transmettent des valeurs outre le programme défini.
    Etant moi même élève de Terminale Littéraire, je peux vous dire que les professeurs ou l'éducation nationale ne sont pas les seuls responsables. Je pense en effet, que les élèves ne sont plus respectueux, ne sont intéressés par rien et sont touchés par une épidémie de fainéantise contagieuse.
    Vous me direz que ce n'est pas de leur faute, que leurs professeurs ne les intéressent pas, que leurs environnements familiaux ne sont pas propice à l'épanouissement intellectuel. Effectivement, il existe des inégalités frappantes, mais je pense qu'il y a quand même des jeunes qui s'en sortent et qui ne font pas forcément partis de la "caste supérieure".
    Le travail de ces élèves est quand même aussi un facteur important.
    Après, je vous rejoins sur le fait que les conditions sont parfois et même souvent décourageantes.

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  10. Bon puisque je le suis moi-même, je ne vais pas m'amuser à "dénigrer" ou "encenser" les profs, j'en connais de très bons et de moins bons, comme d'ailleurs dans tous les métiers.
    En revanche, bravo Madame, lorsque vous dénoncez tout le mal qu'ont fait et continuent à faire les pédagogues et inspecteurs, eux-mêmes d'ailleurs jamais confrontés au terrain.
    Et vous avez bien raison de dire que le niveau a baissé oui, nous enseignants, le savons très bien. Zemmour dénonce d'ailleurs cette vérité depuis longtemps.
    Et cela m'a particulièrement interpellée lorsque vous avez parlé des lycées pros : c'est là que j'enseigne, et si les élèves étaient notés à leur valeur, cela ne dépasserait que très rarement les 7 ou 8/20... En CAP, beaucoup d'élèves ne savent ni lire, ni écrire, et tout juste s'exprimer correctement, et c'est à peine mieux en Bac Pro... Sans parler des lacunes à tous les niveaux : historique, linguistique, social...
    Personnellement, je suis ravie lorsqu'un élève comprend du 1er coup les consignes sans que j'ai besoin d'aller les lui répéter dans l'oreille ou lorsqu'il lit un livre jusqu'au bout (fût-ce même un manga) !
    Bonne remarque de Naulleau au sujet du film "Entre les murs". Oui, l'image d'un prof tantôt glandeur tantôt assistante sociale est déplorable, bien que parfois vraie, car notre 1er rôle reste tout de même la transmission du savoir, de façon plus ou moins bancale avec le peu de moyens dont on dispose (toujours moins de personnel, regroupement des heures, catastrophe de la nouvelle formation IUFM, déjà pas brillante avant, réforme du lycée jetée là n'importe comment et en complète contradiction avec ce que devient la pratique face à des classes surchargées, etc).
    C'est grave en effet, et nous sommes les premiers à le savoir...

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  11. Il est certain qu'il y a de bons professeurs dans l'éducation française et on peut en être fier. Ce qui me semble essentiel néanmoins c'est de voir l'Education comme un moyen de s'élever, de prendre de la hauteur et c'est elle qui fait que l'homme devient humain, c'est elle qui devrait lui permettre de le verticaliser de lui permettre de devenir un individu qui pense, ressens et agis en convergence, un être authentique. Pour devenir un individu il faut d'abord se connaitre soit même, et le travail ne peut pas venir de l'extérieur. L'éducation doit donc mettre un cadre, un ordre et une discipline qui permette a l'enfant de grandir. L'éducation doit avant tout éveiller l'enfant à l'envie d'apprendre. Elle ne doit en aucun cas lui imposer à connaitre des connaissances dont elle ne veut pas. Si on force un enfant à apprendre, l'école devient un lieu de torture. Un bon nombre de connaissances sont indispensables , mais elles doivent être le résultat d'un besoin et d'une demande de l'élève. Il n'est pas simple de susciter l'envie, mais le travail est là. Un moyen est d'amener à la réflexion, aux pourquoi, aux causes. Mais la réflexion doit se faire par l'élève, même dans un sujet qu'il lui est inconnu et c'est ca qui sublime l'apprentissage et le rend attractif. C'est justement l'inconnu, le mystère. Mais comme tout inconnu il faut une part de risque. Malheureusement l'éducation actuelle n'a pas pour vocation de faire progresser, mais de faire réussir, il y a une exigence de résultat. Elle est devenu au service d'un monde ou le bonheur, but de tout homme, est placé à l'extérieur dans le visible alors que justement il devrait être à intérieur. Il est toujours très étonnant de voir des "réussite" scolaire qui n'épanouisse pas l'élève. Ou encore de la crise des vocations. Pour moi, un bon élève est un élève heureux. Dans ce cas, le rôle de l'éducation est remplit.

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