Eric Zemmour : "Le hors-jeu de la Cour des Comptes"
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vendredi 8 juillet 2011
2 commentaires:
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Zemmour ignore l'existence de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 qui a créé l'article 47-2 de la Constitution qui dispose, entre autres : "a Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l'action du Gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finances et de l'application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l'évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens." La Cour des comptes est donc parfaitement dans ses rôles.
RépondreSupprimerIl a néanmoins raison, c'est effectivement le retour du gouvernement des juges. Mais ce retour a été voulu et approuvé par les "représentants du peuple" (et par eux seuls, d'ailleurs, puisque la révision a été approuvé par le Congrès et non par référendum).
Gérard Schivardi, ancien candidat du petit groupe trotskiste POI en 2007, maire de Mailhac dans l’Aude, a décrété un couvre-feu pour les mineurs de 22 heures à 6 heures dans sa commune.
RépondreSupprimerCela fait suite au viol d’une jeune fille et à un coma éthylique pour une autre.
Dans son village (500 habitants), de jeunes fêtards venus de Narbonne laissent dans la rue des centaines de bouteilles d’alcool, des seringues, des restes de drogue.
Schivardi ne s’est pas gêné pour dire (comme Robert
Ménard) que si on remettait la peine de mort pour les barbares qui tuent des enfants, ça ne le gênerait pas.
(Je précise que je suis contre la peine de mort, mais je suis contre le lynchage de ceux qui osent parler ainsi).
Le POI est un petit parti trotskiste. Certes, il est sectaire sur de nombreux points. Mais, ce n’est pas le NPA bobo de Besancenot.
Sur de nombreux points, il a des positions à contre-courant du politiquement correct.
Il est, depuis longtemps, pour l’abrogation du traité de Maastricht, donc contre l’euro (1).
Il est pour une école où on enseigne, à l’opposé du pédagogisme à la Meirieu.
Allez, "le ciel" (ou plutôt la gauche bien-pensante) va tomber sur la tête de Schivardi, comme « il » tombe sur celle du PCF André Gerin.
La ministre Ségolène Royal n’avait-elle pas osé dire, il y a 14 ans, que les maires qui prenaient de telles mesures traitaient les enfants « comme des chiens » ?
Bon, depuis, elle joue aux (rares) sécuritaires du PS.
(1) Contrairement à baucoup qui ont fait le chemin inverse (Cambadélis, Dray, Jospin, Mélenchon, Henri Weber, ….), Schivardi est passé du PS au trotskisme.
En 2007, il avait avoué qu’il avait voté « oui » à Maastricht en 1992 alors qu’il était socialiste. Il n’hésitait pas à dire qu’il s’était trompé.
L’actuel candidat soutenu par le PCF, Mélenchon, avait soutenu ce traité avec enthousiasme (1992). Lui, contrairement à Schivardi, il n’a jamais regretté son vote de l’époque.