la Tunisie a fait la meme erreur que l Algerie en se laissant envahir par deserangrs avides de pouvoir.Les Tunisiens pur sucre sont des Italiens musulmans et depuis 20 ans que j y vais en vacances le systeme du Wisky dans la theiere et la vodka orange sont tres aprecies.Bourguiba avait laisse de grandes libertes que les envahisseurs veulent combattre
Ayant suivi les analyses précédentes d'Éric Z. sur la Tunisie/Égypte, je suis ravi de constater qu'il relativise sa vision et parle d'un test plutôt qu'une islamisation sans limites. Ce qu'on constate, c'est que les forces démocratiques et laïques ont leur mot dans le pays et ne laissent rien passer. N'oublions pas qu'Ennahdha, bien que le premier parti dans le pays n'a qu'une majorité relative (40%) et les 60% restants (au minimum 60% car leur mobilisation lors du dernier vote a été certainement moins forte que celle d'Ennahdha) sont farouchement opposés à une islamisation de la vie politique tunisienne. Pour les Salafistes, oui ils sont certainement instrumentalisés par Ennahdha mais pas pour islamiser les bases en premier lieu (leur nombre n'est pas suffisamment important pour cela), mais surtout pour effrayer tout le monde avec un discours extrémiste, un look qui fout les jetons... de cette façon, Ennahdha paraît comme un parti moderne, progressiste et tolérant à côté. L'autre point concerne les forces de l'ordre. Ennahdha a du mal à les contenir, ces gens-là les ont torturés pendant des années, comment peuvent-ils aujourd'hui en être les boss? De l'autre côté, les "compétences" des agents du ministère de l'intérieur n'ont théoriquement plus raison d'être (en majorité en tout cas) dans un régime démocratique donc ils sentent leur existence menacée sauf s'ils créent un climat tellement pourri qu'Ennahdha ne peut pas se passer de leurs services. De plus, beaucoup de militants d'Ennahdha aspirent à devenir les nouveaux maîtres du pays tel que l'a été Ben Ali comme récompense de leurs années de souffrances et ne semblent pas satisfaits d'un statut avec des contre-pouvoirs aussi forts que ceux d'une vraie démocratie. Dans tout cela, le plus important et que les forces démocratiques ne se laissent pas faire et les médias rapportent tout. Pour finir, je ne pense pas que cela finira par un conflit armé, je n'ai d'ailleurs pas eu vent de trafic d'armes venant de Lybie, mais É. Zemmour ne peux pas s'empêcher de renouer avec son pessimisme ;)
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la Tunisie a fait la meme erreur que l Algerie en se laissant envahir par deserangrs avides de pouvoir.Les Tunisiens pur sucre sont des Italiens musulmans et depuis 20 ans que j y vais en vacances le systeme du Wisky dans la theiere et la vodka orange sont tres aprecies.Bourguiba avait laisse de grandes libertes que les envahisseurs veulent combattre
RépondreSupprimerAyant suivi les analyses précédentes d'Éric Z. sur la Tunisie/Égypte, je suis ravi de constater qu'il relativise sa vision et parle d'un test plutôt qu'une islamisation sans limites.
RépondreSupprimerCe qu'on constate, c'est que les forces démocratiques et laïques ont leur mot dans le pays et ne laissent rien passer. N'oublions pas qu'Ennahdha, bien que le premier parti dans le pays n'a qu'une majorité relative (40%) et les 60% restants (au minimum 60% car leur mobilisation lors du dernier vote a été certainement moins forte que celle d'Ennahdha) sont farouchement opposés à une islamisation de la vie politique tunisienne.
Pour les Salafistes, oui ils sont certainement instrumentalisés par Ennahdha mais pas pour islamiser les bases en premier lieu (leur nombre n'est pas suffisamment important pour cela), mais surtout pour effrayer tout le monde avec un discours extrémiste, un look qui fout les jetons... de cette façon, Ennahdha paraît comme un parti moderne, progressiste et tolérant à côté.
L'autre point concerne les forces de l'ordre. Ennahdha a du mal à les contenir, ces gens-là les ont torturés pendant des années, comment peuvent-ils aujourd'hui en être les boss? De l'autre côté, les "compétences" des agents du ministère de l'intérieur n'ont théoriquement plus raison d'être (en majorité en tout cas) dans un régime démocratique donc ils sentent leur existence menacée sauf s'ils créent un climat tellement pourri qu'Ennahdha ne peut pas se passer de leurs services. De plus, beaucoup de militants d'Ennahdha aspirent à devenir les nouveaux maîtres du pays tel que l'a été Ben Ali comme récompense de leurs années de souffrances et ne semblent pas satisfaits d'un statut avec des contre-pouvoirs aussi forts que ceux d'une vraie démocratie.
Dans tout cela, le plus important et que les forces démocratiques ne se laissent pas faire et les médias rapportent tout.
Pour finir, je ne pense pas que cela finira par un conflit armé, je n'ai d'ailleurs pas eu vent de trafic d'armes venant de Lybie, mais É. Zemmour ne peux pas s'empêcher de renouer avec son pessimisme ;)