PAR ÉRIC ZEMMOUR
16/05/2008 | Publié dans Le Figaro
Il est mort. Et ça danse autour de son cadavre. Et ça crache sur sa tombe. Tous ceux - innombrables - à qui il a fait peur ; tous ceux - nombreux - qui ont fait semblant d'avoir peur. Le Front national est mort. Décapité par Sarkozy à la présidentielle, il n'a pas ressuscité aux municipales, la pire des élections pour un parti sans élus. Son honorable score aux cantonales - près de 9 % - est passé inaperçu... comme les cantonales elles-mêmes. Il ne survit dans les journaux qu'aux rubriques immobilières ou sociales. Le Pen n'a réussi à percer ce mur d'indifférence médiatique qu'en se parodiant : le « détail » ou Vingt ans après.
Et pourtant. La défaite de Le Pen à la présidentielle fut le produit d'une conjonction astrale exceptionnelle : après 2002, les électeurs du FN avaient compris que jamais Le Pen ne parviendrait au pouvoir ; ils entendirent en 2007 un candidat - Sarkozy - qui osait reprendre une partie de sa thématique : ils franchirent le Rubicon.
Depuis, Sarkozy a fait l'« ouverture » à gauche ; le mini-traité européen ; supprimé le référendum obligatoire pour la Turquie ; le pouvoir d'achat est rongé ; cet électorat souvent populaire juge que le nouveau Président ne fait pas Président. Mais le désamour pour Sarkozy n'entraîne pas un retour d'affection pour Le Pen. Dans toute l'Europe, en Italie, en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Allemagne, une droite - que ses détracteurs qualifient de populiste - fait son miel de la critique acerbe des dégâts causés par la mondialisation - celle des capitaux comme celle des hommes.
Nouveau paradoxe français : le Front national se porte bien partout en Europe sauf en France. Cette bizarrerie ne pourra perdurer.
Le cadavre du FN bouge encore.
Quand j'écoute Eric zemmour, j'ai l'impression que c'est moi qui parle, mais en plus intelligent...
RépondreSupprimerRéginald
Le FN sert uniquement à faire perdurer l'esprit antiparlementaire et populiste, dans la verve boulangiste qui date de l'affaire Dreyfus et de la IIIème République. Il monte puis redescend, car c'est par les crises que le régime français a toujours évolué. En revanche, au plus haut dans les élections ou sondages, il ne gouvernera jamais. Déjà le 6 février 34 il n'avait pas parvenu à s'imposer. Il est condamné à rester un mouvement attisant les crises, qui fait évoluer le régime. Indéniablement.
RépondreSupprimerhttp://franceavenir2.blogspot.com/
Qui peut affirmer qu'aucun parti d'extrême droite n'émergera jamais en France de façon signifiante ? L'histoire seule nous le dira, l'histoire que nous écrivons, que les événements font aller dans telle ou telle direction. La puissance évocatrice d'un tel mouvement n'est pas morte et pourrait, tel le phénix renaître, de ses cendres. Pour qu'il en soit autrement, il faudrait que le monde ne connaissent jamais plus que des moments de gloires. Hors de cela, personne ici ne me semble certain. Les idées extrêmes s'exaspèrent dans les moments de crises les plus forts, les plus intenses car les remèdes qu'elles entendent apporter sont de cet ordre auquel beaucoup d'hommes succombent.
RépondreSupprimerQuand elles ont ce pouvoir de guérison d'un orgueil terriblement meurtri, quand elles s’avancent avec cette fierté retrouvée, avec cette force si particulière qui puise son ascendant sur les ruines qui les ont engendrées, pour peu qu’elles aient un tribun digne de ce nom à leur tête, du bruit de leurs bottes qu’un peuple accompagne, il est plus temps de se défier, de craindre la froide volonté, l’effroyable détermination.
Rien que du déjà vue !
Pour moi le front national est mort, ou du moins à l'agonie parce qu'il a perdu la guerre de l'image. Néanmoins il ne faut pas faire ici l'amalgame entre la mort du FN et la mort de l'extrême droite en France qui a de beaux jours devant elle et qui n'attend que l'émergence d'un parti plus moderne et plus "politiquement correct" du moins dans un premier temps, pour ressurgir et s'imposer dans les scrutins.
RépondreSupprimerBien vu Jeremy pour la comparaison avec le Boulangisme, on peut aussi penser au Rexisme belge.
RépondreSupprimerLe Pen ne vaut pas mieux que les autres, mais il sait très bien le faire croire par moment...
Le 6 février 34 échoué à cause de La Roque qui n'a pas osé franchir le pas. Et puis quel rapport entre Degrelle et Le Pen?
RépondreSupprimerVos remarques ressemblent aux conclusions foireuses d'une disserte d'une 1ère année de Sciences-Po.
Les Français ne peuvent (hélas) se fonder sur le mythe d'une race. Il ne peuvent se fonder que sur celui d'une nation. C'est plus compliqué mais si y'a plus ça alors y'a pu ren, comme disait ma grand-mère (on peut pas tous faire Science-Po).
La Roque ("A bas les voleurs") et Boulanger....
RépondreSupprimerAucun n'ose...
Quelques fois on a envie de rappeller que la republique a été votée plutôt que la monarchie, en France a une voix (Ou 2 sais plus...) pret, apres al defaite de 1870...
Que Napoleon III (Putchiste dictatorial) fut extremement poupulaire.
De Grelle, peut etre qu'on peut le rapprocher de Le Pen pour sa facon d'attaquer l'eshtablishment politique et son "christianisme social" (Par ailleurs, un tribun comme Le Pen)?
(Bien sûr le parallèle a ses limites...)
Peut etre que cette droite extreme francaise se nichera toujours dans la contestation...
(Enfin bon elle sera parvenu au pouvoir une fois, on insistera pas dessus...)
Le politique n'arrete pas de montrer son impuissance surtout...
Le FN comme le reste.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerC’est toujours la même histoire. Sans dimension intérieure, l’homme, quelque soit ses qualités, se brise sur les méfais de son ego.
RépondreSupprimerLa provocation et le non respect des codes de la « pensée unique » permettent de faire bouger la société. Mais à chaque fois, leurs auteurs se laissent enfermer dans une caricature dont ils sont eux même les artisans.
Beaucoup de tabous ont été dénoncé par Le Pen et les autres (les lâches) en ont profité. IL a eu du courage ainsi que ses militants. Mais, de dérapages en propos purement démagogique, il est tombé dans le piège que lui tendaient ses ennemis.
Eric Zemmour est un peu de ceux là. IL est, depuis un certain temps, le seul journaliste invité dans des émissions populaires à tenir un autre langage ; il ose, car il prend de l’assurance. Il ouvrira, peut être, des portes à d’autres. Lui aussi brise des tabous et permet de respirer dans cet étouffant et pénible monopole de la gauche médiatique.
Espérons qu’il gardera l’humilité du débutant et la finesse d’esprit de celui qui cherche et s’interroge.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe ne dis pas que Sciences Po n'est pas à faire. Je dis qu'il ne se suffit pas en soi pour construire un homme dans toute son intelligence et que de ce fait il ne saurait justifier les jugements à l'emporte-pièces de certains de ses membres toujours promptes à donner aux autres les plus sévères leçons.
RépondreSupprimerHo vous savez aussi que les grandes ecoles sont un des viviers assez fermé de l'olligarchie dominante(Ce qui donne une idée de l'accès au pouvoir quand on est pas du serail en France)
RépondreSupprimerRocard pouvait y croiser Chirac ou Megret (A l'ENA dans ce cas précis il me semble)...
Le Pen est (fut ?) un epouvantail.
Il a bien servi ses collègues.
C'est un rebelle en carton pâte, et la senilité ne l'arrange pas...
C'est effectivement assez drôle de sonder les convictions de certains qui après l'avoir diabolisé habilement (Et avec son consentement), pillent son fond de commerce, voire son electorat...
Réponse à Milk notamment.
RépondreSupprimerJe n'y mettrais pas ma main...
Les formes d'un nationalisme européen de ce type, aussi incroyable que cela puisse paraître aujourd'hui, peuvent voir le jour demain.
Je ne promets rien de ce côté là, mais je sais la puissance et la capacité portante de ce vent.
La France n'en a pas toujours répudier les aphtes et a su s'accommoder assez largement, même dans ces heures sombres de l’occupation - en fait durant une période assez longue, plus longue que l’on veut bien se l’accorder - du Pétainiste. De ce Pétainisme là qui n'exhalait pas toujours les meilleures brises.
Sciences Po ? Et après ?? André Malraux n'est-il pas réputé avoir échoué au moins 5 fois à son BAC ? De son côté, Antoine Riboux n'avait que son Certificat Étude Primaire quand il a créé l'Empire Danone. Quand à Hitler, (puisque nous y sommes) le fait qu'il n'ait pas eu accès non plus aux grandes écoles ne l'a pas empêché d'envahir l'Europe et de laisser derrière lui une trace, la trace que l'on sait.
A l'opposé, j'ai connu d'illustres inconnus sortis de cette école qui n'ont jamais créé ne serait-ce que leur propre SARL.
Tous comme les grandes écoles, la vie ne se fait pas; c'est elle qui vous entreprend, qui vous fait ce que vous devenez, grâce à elle ou à cause d'elle.
Sur le fond le FN n'est effectivement que de peu d'importance au regard de ses fondements qui eux sont hélas bien solides et que les siècles à venir s'épuiseront à jamais éradiquer.
Le FN est mort, on le sait tous, depuis le 5 mai 2002. Ses électeurs, après l'énorme défaite du second tour, ont bien compris qu'il était totalement incapable de prendre le pouvoir. Ils sont donc allés voir ailleurs, par exemple on a vu qu'une partie de ces électeurs s'étaient reportés sur la liste Villiers aux européennes de 2004 (électorat que Villiers perdra en 2007, justement parce qu'il avait copié la stratégie FN). Sarkozy en 2007, menacé par la candidature Bayrou, droitisa son discours, pour être sûr d'être au second tour, ce qui bien évidemment a séduit cet électorat.
RépondreSupprimerAujourd'hui, vers qui ses électeurs vont-ils s'orienter?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLa Terre devient un grand hôpital psychiatrique. On dirait bien que c’est le « bocal mental » qui explose, suivant l’expression de Satprem. C’est plutôt bon signe !
RépondreSupprimerZemmour est bien gentil avec sa mystique de la nation mais c'est trop compliqué pour les boeufs à qui cette conception de la nation est censée s'appliquer : métèques aux origines douteuses, levantins huileux et autres représentant du chaînon manquant.
RépondreSupprimerNon, il leur faut - il nous faut - une bonne grosse mystique néo-teutonne pas difficile à faire rentrer dans leurs crânes non dolicocéphales. Je veux parler du mythe de la race qui ne fut pas le mythe du XXème comme l'écrivait l'autre taré balte, mais bien celui du XXIème.
Et qu'on vienne pas dire que la race n'a aucune légitimité scientifique : on s'en bas les bandes molletières car on est on est pas en cours de sciences nat.
On parle là de choses sérieuses, on parle de maintenir le troupeau dans un ordre relatif et l'étable dans état de propreté acceptable.
Les exogènes nous renvoient "à ta race". "Chiche" répondons-leur et nous de toiletter les lois de Nuremberg...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerZemmour a raison de dire que cette bizarrerie ne durera pas. Bien au contraire!
RépondreSupprimerFN, ce n'est qu'un acronyme, un vieux parti gouverné à la grand-papa par un BIG EGO qui n'est jamais vraiment sorti de sa guerre d'Algérie. Un 'has been', comme diraient les Français, un 'cliché', comme diraient les Américains.
Attendez qu'il passe la main, et une nouvelle extrême droite surgira: plus polie, moins hargneuse, se concentrant sur la promesse non tenue du petit Nicolas de redonner un grand élan au concept d'identité nationale et à l'assimilation (oui j'ai bien parlé d'assimilation, l'intégration ayant échouée). Une droite comme on en trouve maintenant dans beaucoup de gouvernements d'Europe, voire même dans le gouvernement actuel U.S.
Ici, au Québec, notre gouvernement 'pro-mondialisation' vient d'essayer de cacher une étude faite par un universitaire belge montrant que d'ici cinq ans, il y aura plus d'Anglophones que de Francophones à Montréal. Comme ici aussi il n'y a plus de mise en avant de l'identité nationale, les nouveaux arrivants finissent par parler l'Anglais.
Presque aussitôt, des graffitis sont réapparus sur les murs de la ville, et même sur la tombe de P.E. Trudeau, ancien premier ministre qui a cassé le mouvement souverainiste québécois.
Ces graffitis disaient FLQ (tristement célèbre groupe terroriste indépendantiste), Québec libre, et sur la tombe de Trudeau:
'TRAITE' (il manquait le 'r').
Les journalistes bobo d'ici (la majorité) se sont moqués de la faute d'orthographe, riant de ces petits blancs frustrés qui ont peur de la mondialisation.
Ils ont sûrement étudié dans des écoles laxistes post-68 et oublié de plancher sur leur histoire: Hitler, Himmler, Goebbles et tous ceux qui les ont suivis étaient également des petits blancs frustrés qui avaient peur de la mondialisation, communiste cette fois.
Alors avant d'en arriver à cette horrible extrémité, nos politiciens et journalistes seraient bien avisés de recommencer à écouter le désir populaire d'affirmation de l'identité nationale.
Qu'ils se souviennent que Louis XVI avait marqué RIEN À SIGNALER dans son journal le 14 juillet 1789.
Au Québec, on se souvient!
NIGHT OF THE LIVING DEAD
RépondreSupprimerooups, j'oubliais, à propos de cadavres qui se relèvent comme des zombies, vous ne trouvez pas qu'il y a une petite odeur d'antisémitisme qui flotte depuis quelques temps en Europe?
Non, je dis ça parce qu'en général, quand ça commence à taper sur les juifs (pogroms, Dreyfuss, nuit de cristal, Rosenberg, etc.), c'est pas un peu annonciateur d'une grosse explication? C'est vrai qu'il manque un ingrédient: une bonne crise économique.
Mais bon, pour la petite odeur, j'ai dû rêver...et puis il y a des sujets plus importants, comme tous ces 'droits opposables' qui poussent comme des champignons dans le pays du G7 qui travaille le moins et qui a des caisses vides, que dis-je, un trou noir dans la poche.
Pfff
RépondreSupprimerqu'est ce qu'ils ont les ploucs pauvres ?
Quand vous allez realiser que même ceux qui vous sortent le discours dont vous revez (Nation race Whatever...), sont aux ordres aussi...
Que le monde suit des regles qui font de vous des perdants exploités, que vos "sauveurs" suivent en vous pretendant le contraire....
Vous ferez quoi , vous descendrez dans la rue ?
(Le comité d'accueil est pret, apres tout l'ordre s'applique a tout le monde...)
Allez jouez aux billes, ou decidez vous a gagnez de l'argent au lieu de geindre.
Ca nous fera des vacances.
Qui a vu cette nuit, Eric chez le pénible Ruquier?
RépondreSupprimerEvidemment. Un nouvelle droite est en train de se former et Zemmour en est l'emblème.
RépondreSupprimerCette nouvelle droite (dont vous faîtes partis messieurs) est sur d'elle. Une droite intéressante à suivre a mon avis...
Alain Soral pourait bien être de ceux-là qui dans les prochaines années vont peser sur le monde politique et particulièrement sur son extrême droite. C'est qu'il ne fait ni ne dit rien au hasard quand il s’exprime devant un micro sur les sujets qu’ils ruminent de longue date et qui sont essentiellement dérangeants.
RépondreSupprimerIl n’est donc pas, dans ses propos, à prendre à la légère. Voilà pourquoi, lorsque de Nicolas Sarkozy il dit qu’il est le représentant du capitalisme cosmopolite, il m’inquiète et je l’écoute mieux.
Le terme « cosmopolite » emprunté au « Cosmopolite sans racine" soviétique est un euphémisme introduit par Staline lors de la campagne antisémite de 1949 à 1953.
Ce terme se référait principalement aux intellectuels juifs les accusant de manque de patriotisme. Un comportement, une interprétation que reprendra à son profit le parti National-Socialiste allemand ou parti nazi.
L’Union Sacrée dont il avance le projet et qui entend regrouper la gauche du travail avec la droite des valeurs peut émerger politiquement et succéder au FN actuel. Alain Soral possède cette hargne, cette volonté que nous avons connue chez Le Pen à ces débuts. Il a son talent de tribun et ne lui est pas intellectuellement inférieur. Je lui vois une volonté même plus féroce et encore plus d’habileté. C’est dire si ce qu’il dit mérite toute notre meilleure et plus vigilante attention.
Je vois avec Alain Soral émerger un nouveau parti nationaliste de type extrême droite décomplexé. N’oublions pas que le nazisme était un parti politique de type socialiste et qu’il a accédé au pouvoir à partir d’un assentiment populaire fort poussé par une situation économique désastreuse.
« Justice, Honneur, la France aux travailleurs » est un des slogans qu’il lançait en défilant lors du premier mai dernier, attestant ainsi de son penchant incontestablement pétainiste.
Révisionniste quand il s’adresse, en première page de son site, à « ceux qui croient et veulent nous obliger à croire », en parlant de la solution finale.
Antisémite sur la même page, un peu plus loin, quand il parle de son sentiment d’une « judéomanie délirante et suspecte qui tient plus de l'esprit de la Collaboration » et quand il s’emploie à relativiser le génocide « juif ».
Je note également dans le graphisme et le choix de ses couleurs (lettres blanches sur fond noir) du logo «E&R » d’Egalité et Réconciliation, mouvement politique dont il est Président -tel que présenté sur sa vidéo « Premier mai 2008 » - une similitude avec la célèbre signalétique fasciste.
Nous n’en sommes pas si loin.
Un air de famille que vient accréditer son embardé amusée sur les banderoles injurieuses envers les chtis, sur l'aspect humoristique des écarts de language de Monsieur Le Pen, lesquelles embardées confirment également sa sympathie pour un certain esprit houligan, bien viril, qu’il ne saurait récuser.
Cet ALain Soral n’est pas rien, pas un détail en tous les cas et pourrait bien succéder à son alter ego. A suivre donc...
Lol jeremy, toute la morgue de l'inculture issue de sciences-popo, on regarde un documentaire sur arte, on écoute un "spécialiste de l'extrême-Droite" dépêché par le recteur et on se croit soudainement apte à donner son avis sur tel ou tel aspect de la Droite Nationale. Pour mémoire et Zemmour le rappelle d'ailleurs, le FN reste la troisième force politique avec 9% aux cantonales à comparer avec les 0,3% du modem ou les scores tout aussi dérisoires des nouveau-centre,lcr,lo,pt,verts,mpf & co, certains rêvent chaque nuit d'une telle mort. De plus Marine Le Pen est une bête médiatique et sans doute l'homme politique le plus talentueux de sa génération, il nous faudrait en faire notre Président avant les échéances de 2012 et nous jugeront à ce moment là de la véritable représentativité de la Droite Populaire.
RépondreSupprimerYANN
Porter Marine Le Pen au pouvoir avant 2012 ?
RépondreSupprimer(Il faudrait encore qu'elle fasse l'unanimité dans son parti, ca n'est pas totalement le cas, il semble, mais cela peut changer)
Le FN est pourtant un parti parlementaire
(C'est d'ailleurs une des raisons qui ne rendant pas du tout valables les accusation de fascisme qui lui sont portées).
Maintenant, de 10% a 51% pour une election presidentielle, il y a tout de même une marge.
Les modes de scrutins en France ne favorisent aucun petit parti, et les dernières elections on vu ces mêmes petits partis perdre de leur electorat au profit des gros.
Même si ca peut changer, il faudrait une reserve de voix très consequente pour ca.
le FN a été diabolisé par les journalistes, et comme c'est eux qui font la politique du pays il est arrivé ce qui devait arrivé.
RépondreSupprimerLe FN a joué leur jeu aussi.
RépondreSupprimer(Provocations steriles nombreuses chroniques et idiotes)
On sait que Le Pen a eu des contacts avec Mitterrand ou Chirac, ils sont dans le système...
oui c'est aussi ce que pense Zemmour et c'est aussi pour ça qu'il est dans des idées beaucoup moins négligeables. Et puis il est vrai que Le Pen racheve avec son "detail", toujours unee bonne analyse ...
RépondreSupprimer@ Consensus
RépondreSupprimer"La Terre devient un grand hôpital psychiatrique. On dirait bien que c’est le « bocal mental » qui explose, suivant l’expression de Satprem. C’est plutôt bon signe !"
Et quand on observe la consommation d'antidépresseurs on comprends le sens de l'expression "France Terre d'asile".
La terre, je n'ose dire ce qu'elle est devenue, je n'ose évoquer son rétrécissement.
RépondreSupprimerLe FN est + a craindre après une défaite qu'après une victoire .
RépondreSupprimerEn 2012 , je vote le pen . C'est a mon gout le seul parti qui sauvera la France : gauche du travail , droite des valeurs .
wv
"gauche du travail, droite des valeurs"
RépondreSupprimerWv, c'est une partie du Fn qui fonctionne comme ca (Soral...).
Assurez vous que c'est ce courant qui prends l'ascendant, et beaucoup plus dur, que ca va aboutir a quelque chose qui y corresponde vraiment...
Le Front National peut fourbir ses armes. Le route est bonne. L'horizon propice à ses meilleures espérances. Les pages magifiques du roman national, parmi lesquelles la littérature n'est pas de reste, ne sont plus que de vulgaires "kleenexs" entre des mains criminelles, particulièrement écervelées que de bien intentionnés mollahs utilisent encore à meilleur escient.
RépondreSupprimerIl y va de l'ordre de la magie à parler, à se confier à une page blanche, sans à priori, sans savoir ce qu'on va y coucher n'y rien savoir de ce qu'elle va vous répondre pour finalement y inscrire ce quelque chose qui procède de cet abandon de soi.
RépondreSupprimerDans une recherche improbable, à partir de ces mots qui se suivent sans volonté particulière à rien vouloir expliquer, ni raconter, racler les fonds d'une pensée livrée à elle-même pour aboutir à ce miracle qui consiste en ce sentiment d'avoir quand même fait un pas dans ce quelque part, je ne sais où.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerQuand l'ordre de la nature voudrait qu'il en soit autrement,quand bien même il en serait choqué, je dirais malgré tout tout le bien que je pense des idées qui me sont étrangères pour la bonne raison qu'elles donnent aux miennes matière à s'exprimer.
RépondreSupprimerSans ces idées contraires, sans cette contradiction, mon point de vue ne serait d'aucun poids, perdrait toute légitimité et ma lutte à vouloir les défendre serait stérile.
C'est de la contradiction, du débat que génère cette contradiction que celles-ci dépendent. Vive l'autre, celui qui ne pense pas comme moi. Pour que s'accordent les bonnes volontés, donnons libre cours à nos contradictions; au besoin cultivons les nous-même plus qu'à l'occasion. C'est certainement là le meilleur moyen de peser la pertinence d'un discours et le bien fondé d'un projet