Publié dans Le Figaro
PAR ÉRIC ZEMMOUR
02/05/2008
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La gauche française s'est gaussée du retour de Berlusconi en Italie. Elle a brocardé l'alliance des droites bling-bling des deux côtés des Alpes. Elle a préféré en rire alors qu'elle aurait dû en pleurer. Car les conditions de la victoire de Berlusconi sont les mêmes que celles qui ont permis l'élection de Sarkozy il y a un an. Les mêmes, en pire.
Berlusconi avait déjà conquis et perdu le pouvoir. Il ne promettait pas des jours meilleurs, mais « du sang et des larmes ». Et pourtant, il a vaincu. Et comme Sarkozy, il a gagné « à droite » et « au peuple ».
C'est une partie de l'électorat populaire du FN qui avait installé Sarkozy à l'Elysée ; c'est le succès de la Ligue du Nord d'Umberto Bossi qui a permis à Berlusconi de retourner au Quirinal. Au-delà de ses habituels discours anti-étatistes, Bossi a recentré sa ligne politique autour de deux questions majeures : immigration et délocalisations. Il a tenu un discours critique sur la mondialisation, celle des hommes comme celle des capitaux et des marchandises. Sociologiquement, la Ligue a attiré des petits patrons, mais aussi des ouvriers. Au-delà des clivages de classes, une alliance des producteurs s'est ainsi constituée pour mettre en cause l'euro fort de Trichet et le libre-échangisme de Bruxelles.
La gauche dénonce la droite « populiste » pour ne pas voir qu'elle est tout simplement populaire. Sans cet électorat passé à droite, la gauche est condamnée à demeurer minoritaire, tandis que les droites victorieuses sont, elles, condamnées à satisfaire ses attentes d'ordre et de protection. On ne sait pas qui est dans la situation la plus enviable.
lundi 5 mai 2008
68 commentaires:
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et ce n'est que le debut ...
RépondreSupprimera force de ne pas vouloir voir en face la realite des problemes qu'engendre la suppression des frontieres et des changements demographique on va tout droit vers un clash en Europe.
"Sans cet électorat passé à droite, la gauche est condamnée à demeurer minoritaire, tandis que les droites victorieuses sont, elles, condamnées à satisfaire ses attentes d'ordre et de protection. On ne sait pas qui est dans la situation la plus enviable."
RépondreSupprimerReflexion interressante de Zemmour.
La "droite" est mandatée par la haute bourgeoisie qui veut la suppression des frontiéres pour favoriser le capital sur le travail.
Or la "droite" est élue avec la voie des producteurs et non des spéculateurs ou des investisseurs.
Contradiction insurmontable.
La "droite" au pouvoir ne peut qu'agir dans le sens de son mandataire et non de ses électeurs.
Impasse politique à court terme.
Risque de grosse déflagration à l'horizon.
Exactement...
RépondreSupprimerUn jeu politique faussé à ce point...
Mais après tout, un couvre feu a été déclarée en France il y a pas si longtemps, un Reférendum nié a posteriori...
En cas de réveil violent, tout est prêt...
Sauf que sarkozy ne fait pas d'ouverture à Droite mais à l'extrême gauche. Sa politique est socialiste, étatiste, immigrationniste et mondialiste. Il a abusé des électeurs Nationalistes un peu benêts qui ne voulaient pas voir qu'il était le candidat de la ploutocratie internationale. Ils sont toujours là ces électeurs, et reviendront dans le giron du seul parti Patriote et non-corrompu de l'arc politique Français. Le FN. Ou bien la solution élective est impossible et c'est à la guerre civile que nous nous préparons, faute de marche de manoeuvre démocratique, cette solution est envisageable et pour ma part je constitue déjà mon arsenal personnel.
RépondreSupprimerYANN
Ahem, c'est un peu plus compliqué que ca je pense...
RépondreSupprimer"socialiste" n'est surement pas approprié à Sarkozi
(Etatiste, c'est dans la tradition francaise, d'ailleurs le programme du parti que vous soutenez soutient l'intervention de l'Etat dans pas mal de domaine).
Le Front National non corrompu ?
Ahem, vous pouvez le croire...
A part ca ne vous regardez pas trop dans la glace chez vous en criant "Are you talking to me ?"...
Vous n'avez visiblement aucune idée du coût et des conséquences d'une guerre civile
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RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLa gauche Française est désincarnée et c'est là tout son drame. Lui fait défaut une figure emblématique et charismatique dont elle ne saurait se passer.
RépondreSupprimerCe en quoi, effectivement, elle n'est pas des mieux inspirée à se gausser - n'étant pas à même à proposer mieux - du résultat des élections en Italie qui ont vu Berlusconi reprendre les commandes du pouvoir à une gauche désunie incapable de le mener à son terme. Il est certain que ce départ précipité par les urnes ne saurait être en aucun cas un mauvais coup porté indirectement à notre président, pas plus, cela étant, qu'il ne saurait à cour terme lui être secourable, Berlusconi étant de ce côté transalpin beaucoup moins populaire.
De tous les reproches qui lui sont adressés, le côté "bling bling" et le côté "people" de Sarkozy ne sont pas les plus blâmables, les plus pesants. VGE avait en son temps subit de pires reproches, sans perdre l'affection des français.
Son souci de réforme de l'étiquette, de la fonction présidentielle, ajoutés à quelques écarts de langage participent davantage du mécontentement avérés de beaucoup.
Ajouter à cela, son omniprésence au sein du gouvernement - laquelle ne pouvait à terme que lui être reprochée - un redémarrage économique qui ne voit pas le jour et vous aurez le portrait - non sans retour possible - d'un échec, à mon avis, temporaire, d'une intention politique en vérité tout à fait honnête et sensée. Travailler plus pour gagner plus, en allégeant les charges des entreprises, quoi de plus acceptable à gauche comme à droite, si ça marche ? Et cela peut marcher. Ce n'est qu'une question de conjoncture. Autres incidents de parcourt, contre lesquels aucun gouvernement n'est jamais préparé: les hausses des matières premières alimentaires et énergétiques conjuguées à la hausse continue de l'euro ne pouvaient que plomber les meilleures intentions des meilleurs gouvernements.
Cela étant, si j'avais quelques conseils à lui donner, ce serait en premier lieu - tenez-vous bien - de changer de couturier. Il gagnerait à consulter un Karl Lagerfeld ou autre prodige de l'élégance bien de chez nous avec un zeste de branchitude.
Les français sont prêts à pardonner beaucoup à ceux qui les dirigent dans la mesure ou ceux là sont toujours aptes à les faire rêver. Qu'un vent plus favorable souffle sur l'économie française ou qu'une calamité la frappe - ce que personne ne souhaite - et vous verrez sa cote de popularité remonter en flèche.
6 mai 2008 14:27
Que voulez-vous je ne parviens pas à détester un homme qui a de tels défauts, dans lesquels je me reconnais à ce point et qui, par ailleurs, est capable d'un courage que beaucoup de nos politiques et autres médiateurs de l'information devraient envier.
RépondreSupprimerHa mais c'est très clair que vu le côté veau du francais, qui a quand même ré-élu 2 fois Chirac (Dont une a plus de 80%), Sarkozi a tout le temps de remonter.
RépondreSupprimerEffectivement un coup de conjoncture et ca peut changer très vite.
Après tout, il a gagné au loto du droit divin, ca fait quand même une sacré différence avec qui que ce soit d'autre,
A part sa marque de couturier, y'a pas de reproche sérieux a faire a un élu des dieux pareil.
La conjoncture quand cela vous est favorable, c'est quand même bon à prendre !
RépondreSupprimerDe toute façon, vous et moi ici autour de cette table, avons plutôt intérêt à ce qu'il en soit ainsi.
A moins d'un coup d'état, nous en avons encore au minimum pour 4 ans, pour qu'ensuite (éventuellement) une gauche triomphante et sûre d'elle-même prenne le relais et nous propulse enfin, sans plus attendre, vers des horizons aux lendemains qui chantent clairs.
Y'a une gauche en France ?
RépondreSupprimer(Parti comme c'est dans 4 ans, ca sera idem)
Va falloir essayer de comprendre que tout baser sur le clivage gauche-droite en France (Et pas seulement en France), c'est tronqué, et que les choses sont peut être un peu plus compliquées que ca.
Ou alors, certes , se contenter de dire que Lagarfeld va sauver le pays avec sa garde robe.
(Concretement il est pas si mauvais a l'export d'ailleurs...)
Le cosmétisme c'est le fondement nouveau de la politique après tout.
Du moment qu'il y a l'etiquette (Jolie de préference) sur le bocal on sait ce qu'il y a dedans, c'est une evidence
La mode au moins c'est sympa !
RépondreSupprimerJ'adore la MODE !
Partout en Europe la gauche dépose les armes devant le libéralisme et la mondialisation... et partout en Europe la gauche est désavouée par le peuple... Il serait temps d'arreter d'écouter bétement BHL et Strauss-Kahn et de se remettre aux fondamentaux !
RépondreSupprimerCe que je voulais dire Awarenest c'est qu'il y a des droites et (Enfin ce qu'il en reste) des gauches.
RépondreSupprimerQu'en France même la droite a sa propre histoire et ne ressemble pas aux autres droites d'Europe, et que balancer en repoussoir l'homme au couteau entre les dents a toute critique de la droite est un peu caricatural.
A part ca j'aime aussi beaucoup la mode...
(Mais en politique ca ne remplace pas tout en théorie...)
(Moon vous avez entendu parlé du LinksPartei en Allemagne ?Une certaine forme de gauche n'est pas en voie de disparition partout...Maintenant avant qu'ils soient au pouvoir et leur efficacité c'est autre chose...)
Je suis d'accord, il y a des intentions et des idées qui vaillent un peu partout. J'écoute aussi les autres, j'en fais même un préalable.
RépondreSupprimerCela étant, le trauma est d'importance ! Il serait aussi intéressant que certains responsables de gauches, notamment des média de la presse, fassent leur "coming out" celui qu'ils préconisent aux autres. L'arrivée à Saigon et à Phnom Pen des armées de libération communiste qui ont fait des millions de victimes, le silence sur la Chine médiévale de Mao trop longtemps louangé, le soutien de Koméni (Khomeyni) pour sa prise de pouvoir en Iran et j'en passe sans doute, sa compassion pour le régime castriste, sans parler de l'Union Soviétique trop ménagée, tout cela m'est resté sur le coeur et ne passera jamais.
L'avenir pour le gauche française, c'est le système américain. Le parti démocrate, c'est un peu le même chose, en moins stupide, you know, je trouve.
RépondreSupprimerEn d'autres termes, l'avenir de le gauche en France, c'est l'Amérique quoi !!!
Pour etre plus précis, c'est surtout que les gens auraient voulu un Sarkozi aux idées de droite "gauliennes" (Leur evoquant l'âge d'or des 30 glorieuses...), et que sa vision réele de la droite en est finalement assez eloignée...
RépondreSupprimerIl serait aussi interessant d'evoquer la Baie des Cochons, les coups d'Etat en Afrique, le soutient du Shah en Iran, la recuperation des anciens Nazis apres guerre, le soutient des Colonels en grèce, de Franco etc...Des casseroles, l'Empire concurrent n'est-ce pas...
C'est assez connu que les usines Us en Allemagne etaient l'endroit le plus sur pour echapper aux bombardements dans les années 40...
Mais le capitalisme est proteiforme, ne se revendique d'aucune ideologie, les Etats ne sont pas directement responsables...
Et pas d'alternative.
Le problème de "l'héritage " communiste (N'oubliez pas la Stasi en DDR allemande et on en passe...), c'est que les idiots n'avait pas compris que leur "ideal" etait devenu un outil d'empire dictatorial...
(Et quel outil efficace...1984, n'est-ce pas...)
En France, Marchais etait quasiment la voix de Moscou...
(Les Pc d'autres pays avaient pris un peu plus de distance)
Un avenir a l'americaine, ca n'est pas tres evident, le systeme est different, et les francais ont besoin de s'echarper sur la politique, alors 2 partis llobyisés...il faudra bien des salades ideologiques pour leurrer le chaland...
Au premier intervenant et à quelques autres:
RépondreSupprimerParce que vous savez quoi ? Eric il a lu le Coran. Il sait donc ce que beaucoup ignorent, ce qu'il contient et qui nous est promis.
Il faut donc changer le cours du Coran avant que son fleuve incandescent ne trouve quelques légataires testamentaires zélés à point qui nous propulsent en enfer. Voici une bonne occupation pour les jours qui viennent.
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RépondreSupprimerPour les salades au chaland je crois que ce n'est pas une difficulté insurmontable. Mon conseil s'adressait à ceux qui ont quelques soucis quant à la survie du Parti Socialiste. Par charité chrétienne, j'indiquais une orientation possible, qui à choisir ne me semble pas pire à celle que nous vivons.
RépondreSupprimerQuand aux usines US en Allemagne, je serais curieux de savoir de quelles entreprises il s'agissait et à quelle période de cette histoire vous vous référez ?
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ITT, General Motors, Ford ont fourni du materiel a l'allemagne nazie, c'est très connu (Ford etait un sympathisant du nazisme et antisémite notoire...).
RépondreSupprimerNoël 1936, James Mooney, vice-président de la branche européenne de General Motors, est à Berlin, pour discuter avec Hjalmar Schacht, ministre des Finances du Reich. Commentaire atterré de l'ambassadeur américain, William Dodd, cité, à l'époque, dans le New York Times : « Une clique d'industriels américains est diablement attirée par la création d'un Etat fasciste qui supplanterait notre démocratie et qui travaillerait étroitement avec les régimes fascistes en Allemagne et en Italie. » Le diplomate reprend aussi les propos tenus par un « important dirigeant de l'un de nos plus grands organismes financiers » prêt à installer le fascisme en Amérique « si le président Roosevelt continue sa politique progressiste notamment en matière sociale ».
(Mooney est un ami du Reich. En 1938, il a été décoré par Hitler en personne (comme le président d'IBM Thomas Watson ou l'aviateur Charles Lindbergh) de l'ordre allemand de l'Aigle , une distinction réservée aux étrangers.)
...Un peu plus ?
Le FBI est chargé de lutter contre l'infiltration des pronazis dans l'industrie et la finance. Le 3 mai 1941, son directeur, J. Edgar Hoover, rédige un mémo destiné au président Roosevelt : « J'ai reçu une information à mon bureau d'une source socialement éminente et connue pour être en contact avec quelques-uns des personnages impliqués [...] selon laquelle Joseph P. Kennedy, l'ancien ambassadeur en Angleterre, et Ben Smith, l'opérateur de Wall Street, quelque part dans le passé, ont eu une réunion avec Goering à Vichy, France et, par la suite, Kennedy et Smith ont versé une somme d'argent considérable pour la cause allemande. Ils sont tous deux décrits comme très antibritanniques et proallemands... »
Mieux, en violation du Trading with Ennemy Act, les informations, rapports, transferts de matériel circulent parfaitement entre le siège de Detroit (De General Motors), les filiales installées dans les pays alliés et celles implantées dans les territoires contrôlés par l'Axe. Les registres d'Opel révéleront que, de 1942 à 1945, la firme élaborera sa stratégie industrielle en coordination étroite avec ses usines éparpillées dans le monde, notamment avec GM Japan, GM Continental (Anvers), GM China, GM Uruguay et GM Brésil. En 1943, alors que la firme équipe l'aviation américaine, sa filiale Opel produit les moteurs du Messerschmitt 262, le premier chasseur à réaction au monde. Capable de voler à près de 1 000 km/h, cet appareil surclasse le P-510 Mustang américain.
Le dossier ITT sera classé sans suite (Et il est chargé...). Mieux. En 1967, ITT obtient 27 millions de dollars du gouvernement américain au titre des dommages subis par ses usines d'Allemagne, y compris 5 millions de dollars pour les dommages causés aux usines FockeWulf, sous prétexte qu'elles constituaient des « propriétés américaines en partie détruites par des bombardiers alliés ». La même année, GM obtient 33 millions de dollars sous forme d'exemption fiscale sur ses bénéfices pour « les gênes et les destructions occasionnées à ses usines fabriquant des avions et des véhicules motorisés implantés en Allemagne, Autriche, Pologne et Chine ». De son côté, Ford arrache un peu moins d'un million de dollars pour les dégâts provoqués à ses chaînes de fabrication de camions militaires installées à Cologne. Sans compter les 38 millions de francs versés, pendant la guerre, par Vichy, après le bombardement par des avions alliés de son usine de Poissy, dans laquelle elle produisait vingt camions par jour destinés à la Wehrmacht.
IBM s'est même vanté en 1937 d'aider par ses techniques de fichage la "politique raciale du Reich"...
Les compagnies pétrolières étrangères, indispensables à l'effort de guerre allemand, apportent leur concours au régime nazi. En 1934, Standard Oil l'américaine, Shell la hollandaise et BP la britannique forment un cartel. Le patron de Standard Oil, Walter Teagle, n'est pas pronazi comme Henri Deterding de la Shell (à sa mort en 1939 en Allemagne, ce dernier a droit à une garde d'honneur SS). Il est convaincu que les multinationales sont détachées des contingences du monde. Standard Oil va fournir aux Allemands les brevets du tétra-éthyle de plomb entrant dans la fabrication de l'essence d'avion. En échange de quoi, Standard Oil, désireuse de se lancer dans la fabrication du caoutchouc synthétique, se tourne vers IG Farben, cependant qu'elle freine les recherches américaines dans ce domaine. En 1941, une commission d'enquête parlementaire dirigée par le futur président Truman attaque Standard Oil pour ses liens avec les nazis. La première audition terminée, un journaliste demande à Truman si, selon lui, les conventions entre Standard Oil et IG Farben relèvent de la trahison : « Oui, bien sûr, que voulez-vous que ce soit ? »
C'est très connu tout ca ...
Mon cher Awarenest, en politique, les mains propres, ca n'existe pas, tout commerce est bon a prendre...
Ok ! one point ! Je n'ai pas le temps de tout vérifier mais disons que je vous fais confiance. Quelque chose me revient sur Ford cependant et qui confirme ce que vous avancez...
RépondreSupprimerCela étant vous qui avez les chiffres et les infos bien à disposition, bien en mains, pouvez-vous me rappeler combien de soldats américains sont morts pour le monde libre à cette époque ? Combien sont mort en France également ?
Les soldats américains ont attendu l'entrée en guerre du Japon pour venir se battre ne Europe.
RépondreSupprimerDites vous vous imagniez VRAIMENT que les USA sont entrés en guerre pour liberez l'Europe du nazisme ?
Là vous confinez à la naiveté.
(Ca n'enlève rien aux sacrifices des soldats)
Les archives américaines de l'après-guerre sont ouvertes aux historiens depuis a peu près 15 ans, croyez moi, c'est edifiant...
Tout les pays ont leurs cadavres dans le placart.
Grand pays (Car l'amérique est un grand pays...), grands cadavres...
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RépondreSupprimerJ'invite tout le monde a lire cet article qui explique les tensions Franco-Allemande ainsi que les batailles pour le "pouvoir" que l'Europe va créer.
RépondreSupprimerSeul Hic, c'est en Anglais. Aller tout le monde fait un effort :)
www.wsws.org/articles/2008/mar2008/fran-m13.shtml
Oui ! cette Amérique là c'est toute l'Amérique, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerEt ces immenses cadavres dont vous semblez avoir oublié le nombre en France et dans le monde sur cette période de l'histoire, est-ce vraiment fortuit ?
Question: ne devons-nous pas quelque chose, ne serait-ce que sur le plan moral, à ces milliers de jeunes hommes venues libérer la France et l'Europe ? Quand à ceux qui sont morts sur nos plages et sur nos routes, pensez-vous qu'ils soient mort pour d'autres raisons ?
il n'y a pas de moral en politique monsieur, c'est un postulat de base.
RépondreSupprimerEssayez de grandir...
Personne n'a jamais oublié le quidam américain venu mourir en france.
RépondreSupprimerMais le quidam ne decide de rien.
Votrer discours sent le moralisme infect que vous trouvez insupportable (A juste titre) quand il est issu de la gauche francaise.
Le quidam américain obeissait comme le soldat de base de n'importe quelle armée.
Je vous recommande de vous referer a la geostrategique de base,Lisez SunTzu, Clausewitz etc...et arretez d'etre ridiculement naif...
L'amerique se moque de la liberté ou ce genre de baratin pour gamin de 10 ans...
(Comme tout les Etats.L'Amérique n'est pas pire que d'autres !)
Vous avez quel âge ?
Je vous sens affecté. Je n'en voulais pas tant. Je n'ai pas pour autant dit que vous aviez tord sur toute la ligne. Je viens de lire votre article, celui que vous nous avez conseillé de consulter. Je reconnais qu'il n'est pas sans intérêt, bien au contraire même s'il n'est pas très élogieux pour la France et qu'il plaide exclusivement la cause Allemande. Le terme "IMPERIALISM" pour qualifier la politique de la France aujourd'hui en Afrique me semble excessif. Personnellement, j'admire Angéla Merkel et je trouve formidable the Germain-French alliance.
RépondreSupprimerVous ai-je insulté ?
Supposons que vous ayez raison et que tout en politique soit tel que vous le percevez, que tous les hommes politiques donc soient de terribles Machiavels, admettons pour vrai, alors qu'il est excessif.
RépondreSupprimerIl n'en demeure pas moins que le sang de ces masses que vous semblez fort mépriser a servi à quelque chose de splendide. En libérant l'Europe ce sang versé "naïvement" a aussi permis de mettre un terme aux camps d'extermination juifs, au projet de l'élimination de ce peuple qui comptait déjà plus de 5 millions de victimes. Sans cette naïveté là qu'en resterait-il aujourd'hui ?
Votre façon de m'invectiver me rappelle celle d'Eric Zemmour à ses pires heures, laquelle, par ailleurs, n'est pas toujours des plus élégante.
Un petit côté "stalinien" dans la méthode. Genre, vous ne pensez pas comme moi, donc vous êtes un sot !
Devant un auditoire acquis à sa cause, cette méthode est très pratique voir très efficace pour faire avancer un débat en sa faveur. Et surtout, très démocratique !
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RépondreSupprimerLes controverses qui entourent l'œuvre de Clausewitz - laquelle se résume à son traité majeur "De la guerre" - résident principalement dans l'interprétation des notions qu'il développe et dans l'importance que chacun des lecteurs veut apporter à tel ou tel concept pour soutenir ses propres théories. C'est ce qui explique que tant de personnes aussi diverses que le Lenine, Hitler, Mao Tsé Toung, Patton, Dwight Eisenhower, Henry Kissinger, Raymond Aron, etc. l'aient considéré comme une référence intellectuelle essentielle.
RépondreSupprimerTout, cela pour dire qu'entre Raymond Aron et Lénine nous sommes sur un même combat ! N'est-ce pas ?
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RépondreSupprimerMa morale est intransigeante en cela qu'elle ne fait pas de victime et prévient celle que vous annoncez !
RépondreSupprimerEt si vous y tenez vraiment, j'en ai des tonnes encore qui résonnent en moi !
Je puis encore vous parlez plus de Sun Tzu et de Clausewitz dont je n'ai pas fini de tourner les page
Je m'excuse d'avoir été excessif, mais je ne crois pas que la morale guide les Etats et elle a été si souvent utilsée pour leurrer les populations que effectivement j'exécre son utilisation dans le domaine politique.
RépondreSupprimerA propos de la Shoah, si vous avez vu le film de Jacques Lanzmann, on y voit un rescapé dire qu'il a signalé le massacre en cours aux alliés, leur demandant de bombarder les camps et d'enrayer le systeme exterminateur en cours...
Les alliés n'ont rien fait et ils savaient...
Ce ne devait pas etre leur priorité, dira-t-on pudiquement...
Les sang des soldats est infiniment respectable.
Il est bien dommage que pour les politiques il est bien trop souvent de peu de valeur...
On peut aussi rapeller que l'Amerique de l'entre-deux guerre etait profondement isolationiste, et qu'elle se debatait avec une crise economique.
RépondreSupprimerLe quidam américain ne se souciait pas de l'Europe.
Il a fallut Pearl Harbor pour la plonger dans la guerre.
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RépondreSupprimerCette mise au point plaide ne votre faveur. J'espère qu'à l'ENA on leur permet de lire aussi autre chose à nos futurs hommes politiques. C'est qu'ils sont sensiblement nourris tous au même biberon culturel, que ce soit à Toronto, à Manille, à Shanghai ou à Moscou.
RépondreSupprimerHors, si le rouerie, le volte face et le coup de Jarnac sont de mise dans l'ensemble de ses mondes politiques, nos chances de paix, d'équilibre écologique, de survie économique et alimentaire diminuent fortement à mesure qu'ils s'instruisent.
Finalement, à bien y réfléchir, je crois en une certaine part de vérité dans ce que vous avancez. Sinon comment expliquer que des hommes sensés, hauts gradés militaires et fonctionnaires civiles aient pu envoyer à la boucherie tant d'hommes durant la première guerre mondiale, comme ça froidement, logiquement, mathématiquement ?
Et que dire, du cynisme de Dick Cheney et Paul Dundes Wolfowitz, tous deux instigateurs de la guerre en Irak, de son montage entièrement fabriqué.
Deux élites de la nation, sur d'elles-même, saluées internationalement pour leur intelligence, formées aux meilleures écoles américaines ayant réussi cette prouesse à liguer contre-eux l'ensemble du monde arabe, à perdre le crédit inestimable qui plaçait en victime innocente l'ensemble de la nation américaine et que lui accordait l'ensemble du monde libre.
Finalement, les jeunes ont tord à ce résigner. Il faut changer quelque chose de ce côté là du manche; peut-être même est-ce la priorité. Il est aberrant que nos élites soient déformées à ce point pour mieux nous asservir, nous dominer à partir de théories surannées et, finalement, à bien les observer diaboliques et absurdes. Je vous rejoins sur ce point. Tout bien pesé, j'en ai assez d'être naïf et que mon sang ou celui de mes proches coule sans que j'en connaisse la raison véritable.
Conclusion: l'Europe doit moins sa liberté à la politique américaine menée pendant la dernière guerre mondiale qu'aux contraintes qui l'ont poussée à celle-ci ainsi qu'au sang versé par sa jeunesse. Mais sur ce point seul, je n'en démords pas: quelques soient les raisons qui l'ont amenée sur nos plages, à venir crever, cela étant, je lui baise les pieds.
Ne vous meprenez pas Awarenest, les soldats américains morts sur les plages francaises sont evidement respectables !
RépondreSupprimerRoosevelt aurait souhaité soutenir l'Angleterre beaucoup plus activement.Mais le congrès et l'opinion américaine ne le suivaient pas
(Sans parler de certains industriels...).
Certains historiens pensent qu'il a même déliberement chercher a ce que le Japon attaque.
(La politique américaine vis a vis des matières premières indispensables au Japon poussait celui-ci à la guerre).
Le Pacifique fait partie de la zone d'influence américaine...
(L'Europe beaucoup moins...)
La guerre est toujours complexe, jamais monolythique.
L'europe s'est aliénée sa propre liberté seule, après s'être presque suicidée lors de la première guerre mondiale.
Et ca l'Amerique n'en est certainement pas responsable.
L'Amérique ne peut pas s'empecher d'être messianique (Très intelligent quand on traite avec des problemes ou la religion joue un rôle non negligeable).De plus elle manque d'experience coloniale...
C'est complexe, mais l'empathie entre l'Europe et les USA, quoiqu'on en dise, reste quelque chose de naturel...
Les USA ont beaucoup de racines historiques et politiques en Europe, cela compte toujours.
Rien n'est simple...
A chaque fois que vous utilisez des arguments moraux en politique, surtout exterieure, vous prenez le risque de vous aveugler et de tomber dans un irrationnel dangereux.
Ca peut coûter très cher.
Sans aucun sentiment, dépossédé de toute morale, je doute que la facture puisse être plus légère.
RépondreSupprimerEt puis comment en son absence critiquer ceux qui objectivement et sans voile aucun d'en affectent aucune ?
Je suis assez d'accord pour dire que la vérité est sombre et amer, que le dessous des cartes est déplaisant, cela étant ne doit-on rien tenter, rien espérer pour qu'il y ait un changement ? Les tribunaux internationaux ne sont-ils pas là pour sanctionner les abus de ceux qui nous gouvernent ? Partout où le droit peut évoluer, il convient que nous le fassions évoluer dans l'intérêt qui est le notre. Un chef d'Etat devrait pouvoir rendre des comptes des abus, des tromperies qu'il a pu commettre durant l'exercice de son mandat !
Sans aucun sentiment, dépossédée de toute morale, je doute que la facture puisse être plus légère.
RépondreSupprimerEt puis comment en son absence critiquer ceux qui objectivement et sans voile aucun n'en affectent aucune ?
Je suis assez d'accord pour dire que la vérité est sombre et amer, que le dessous des cartes est déplaisant, cela étant ne doit-on rien tenter, rien espérer pour qu'il y ait un changement ? Les tribunaux internationaux ne sont-ils pas là pour sanctionner les abus de ceux qui nous gouvernent ? Partout où le droit peut évoluer, il convient que nous le fassions évoluer dans l'intérêt qui est le nôtre. Un chef d'Etat devrait pouvoir rendre des comptes des abus, des tromperies qu'il a pu commettre durant l'exercice de son mandat ! Ainsi les SunTzu, Clausewitz et autres Makiavels, tous respectables au demeurant, seraient moins "trendy".
Awarenest les chefs d'Etat sont, dans le cas de democraties, élus, malgrés le lobbyisme, le clientèlisme et l'effacement des differences entre les partis...
RépondreSupprimerCertains n'ont de compte a rendre qu'a leurs actionnaires...
Ce sont eux qui commandent réelement.
(Mais je ne crois pas aux complots ou a l'union d'une elite oligarchique, c'est juste un système)
Et puis la capacité des politiques, economistes etc...a comprendre et anticiper les grands evenements mondiaux a aussi ses limites.
(C'est un peu une évidence en ce moment).
Alors agir, c'est encore plus difficile, et ca se limites a des "ajustements" le plus souvent, ce qui est loin d'être suffisant...
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RépondreSupprimerC'est bien ce que j'avais compris, c'est une question de système. Toutes ces élites politiques sont formées à la même école, dan un même moule qui les conduit légitimement et inexorablement à agir à l'encontre du bon sens, à l'encontre de l'intérêt général et finalement à échouer. Alain Juppé n'a pas su échapper à la règle.
RépondreSupprimerIl faudrait donc changer les moules sans plus attendre pour que nos chances soient mieux assurées de survivre aux défits nouveaux de ce siècle.
Je tiens à vous remercier de vos derniers éclairages qui me furent à moi aussi profitables.
Partagez-vous l'idée du roman français d'Eric Zemmour ?
Je trouve son exposé sur la question qu'il entend vouloir faire passer un peu trop "short". Pour être admissible, il eut été souhaitable qu'il précise mieux les choses. Il n'est pas très digeste à s'entendre dire que son histoire, celle de son pays n'est pas plus crédible que le contenu d'un roman de gare. On ne saurait mieux dire d'un pays qu'il n'a aucune légitimité. Ce point de vue fait le jeu de ceux qui entendent ainsi en rejeter toutes parts identitaires.
Si je m'exprimais ainsi en parlant du peuple d'Israel ne verrait-on pas en moi les signes d'un antisémitisme plus que larvaires ?
Et pourtant, intellectuellement, ne serais-je pas fondé à m'exprimer de la sorte en soulignant que l'ancien testament, la Thora sont de biens aimables romans ?
Il y a des differences de formation des elites !
RépondreSupprimerLes droits et les traditions politiques sont très differents en France, en Allemagne, aux USA, etc...
(Mais c'est vrai que je vois ca de facon internationale.Mais c'est le sens du mouvement actuel.)
Pas lu le roman de Zemmour, le style ne m'attire pas
(En litterature, ca compte), et les roman "a thèse", c'est assez lours en général.
L'histoire de France est basé sur des mythes comme celle d'autres pays, mais croyez moi , l'unicité francaise n'est malgré tout pas un mythe !
Ca frappe suffisement d'autres pays !
La France a une facon de se legitimiser qui la rends vulnérable en ce moment, a mon humble avis, d'autres pays basés sur une autre facon de se construire sont moins vulnérables sans doute.
Je serais d'un identique point de vue concernant le style littéraire d'Eriq Zemmour. Je le trouve en deçà de ce qu'il devrait être. Paradoxe des paradoxes, ne doit-il pas ce relâchement plumitif à ce qu'il condamne le mieux; c'est à dire aux conséquences les moins appréciables de la révolte culturelle de 68.
RépondreSupprimerIl y a dans cet affaiblissement du discourt, du langagge les relents, que dis-je l'emprunte savoureuse, le doux parfum de cette gauche qu'il aborre.
J'y vais un peu fort, quand même...
Oui ! bien d'autres pays n'ont pas tant de scrupules moraux qui loin d'être sur des schémas civilisationnels aussi enviables s'entendent cependant et malgré tout parfaitement à nous vouloir enfin éduquer à leur sauce, aussi infâme qu'indigeste soit-elle.
RépondreSupprimerA certains instants les gants me gênent, je dirais même qu'ils me font mal.
Zemmour est un journaliste-politique- , pas un grand ecrivain. Defauts classiques du roman a thèse...
RépondreSupprimer(Et il peut toujours nous sortir que le but est de donner une vision de l'air du temps, ca ne justifie pas tout.)
Arretez deux minutes avec 68.
(C'est in postulat usant, on ne se sort de rien en cherchant tout le temps des coupables a lapider...C'est profondement contre-productif.)
Au niveau de l'education, la competence devrait etre le critère fondamental.
A quelque sauce que ce soit.
S'il faut parler anglais pour gagner de l'argent...
Parmi les sous produits culturels que 68 a su indirectement et soyons honnête involontairement promouvoir se trouvent également les institutions tels que Canal Plus, les Guignols de l'info et le prime time "On n'a pas tout dit" de Laurent Ruquier ainsi - j'allais oublier le meilleur - que les radios libres.
RépondreSupprimerCe faisant, je ne dis pas que cet événement en son temps n'était pas porteurs des meilleurs espoirs.
Pas evident que ce soit 68 responsable de ca.
RépondreSupprimerPlutôt la fin des monopoles d'Etat et "l'americanisation" de la culture.
Les modèles de ce que vous décrivez existaient plus ou moins aux USA depuis 50 ans.
(Chaines et radio privées, les guignols sont le pendant d'une emissions anglaise des 80's, le divertissement... made in USA)
La liberalisation des médias (C'est également des chaines privées de bien meilleurs qualité...) c'est aussi ce qu'on utilise en ce moment même...
Les francais sont pleins de contradictions décidement.
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RépondreSupprimerIl est très loin le temps ou les enfants (Certains pays sont parfois bilingues ou plus depuis 3 generations) seront bilingues en France tellement les francais sont mauvais en langues.
RépondreSupprimerIl est evident que la culture américaine domine le monde !
(Et ce n'est pas anti-américain que de le dire)
Mais votre raisonnement est curieux, voudriez vous un retour a l'ORTF ?
Des médias commerciaux, cela veut dire audimat et revenus publicitaires.
Et ca ne date pas d'hier !
Si vous voulez du théatre, de la poesie ou du classique, certaines radio ou chaines privées peuvent largement vous satisfaire !
(Rien que le cable...)
68 a attaqué certains centralismes, autoritarisme et austerité gauliennes en France, oui.
Mais c'est plus complexe que ca, le mouvement de fond ne vient pas de 68.
(D'ailleurs si vous faites allusions au psychedelisme, ca commence en 66-67, et l'Angleterre n'etait pas en reste)
Ca se serait sans aucun doute produit sans.
A part ca, bien que a la majorité des francais le soit, tout le monde n'est pas anti-américain primaire...
Moi, j’avais 8 ans en 68 et j’ai toujours dû subir la tyrannie de cette génération dite « cool ».
RépondreSupprimerElle est pleine de paradoxes et incohérente dans le fond comme sur la forme. Il suffit de les voir aujourd’hui et de juxtaposer leurs anciennes revendications à ce qu’ils sont devenus.
Ce sont mes aînés et je leur en veux d’être plus moralistes et conventionnels que les modèles qu’ils ont combattus.
Ils sont libres en surface, mais enchaîné idéologiquement. Ils sont iconoclastes mais lâches quand leur situation est menacée.
Pour finir, ils sont comme ces riches héritiers usant et abusant des privilèges qu’ils ont reçu tout en se lavant sur leurs ancêtres de leur mauvaise conscience.
J'aime que l'on ne soit pas de même avis. Chacun a droit à son jet d'encre. La prieuvre qui est en nous doit sortir!!!! Lachez le monstre !!!
RépondreSupprimerVive Icare ! The new star !
Et dites tout le mal qui vous fait mal...
Je suis avec vous.
Assez d'accord avec Consensus, les pseudos ex-libertaires-mao sont devenus des "liberaux conservateurs".
RépondreSupprimerIl suffit de leur lâcher du Action Directe ou du Pierre Goldman pour voir leur mauvaise conscience.
(Ils les ont peut être plus attaqués et lachés que la droite ! Boite de Pandore...)
Mais c'est autre chose de parler de la liberalisation des médias.
Ca me semble faire partie des amalgames que Sarkozi a utilisé.
Mai 68 ca c'est en fin de compte, surtout limité aux moeurs, politiquement, ils se sont tous vendus.
Donc recentront les choses.
On est dans l'epiphénomène, l'economique et le politique ont des tendances plus lourdes...
Et puis regarder de l'avant serait aussi bienvenu
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RépondreSupprimerTout n'est pas détestable certes dans notre espace télévisuel et dans l'ensemble, qualitativement notre ressaut compte parmi les meilleurs du monde, malgré tout, malgré le peu de place laissé au théâtre, à la poésie, à la musique dite "classique".
RépondreSupprimerParce que je pense que ceux-ci doivent descendre dans la rue, en raison que la beauté, l'intelligence par lesquels ses formes artistiques s'expriment sont à tout le monde, je les espérais plus accessibles encore qu'ils ne sont. Pour le théâtre et pour la poésie tout reste à faire et ceux qui passent à côté ne savent pas qu'ils manquent la meilleure part d'eux-même. J'y suis moi-même venu sur le tard et j'en veux à ceux qui ne m'ont pas ouvert ces portes là plus tôt. Aussi, si je puis être de quelque utilité, permettez-moi de vous interdire, au moins, d'être "con" en vous y opposant radicalement.
Pour la radio il est plus contestable qu'elle ait globalement bien évolué. Hormis Radio France et quelques trop rares troublions.... c'est pas la joie !
Qu'avons-nous fait de la liberté ou plus exactement qu'en n'ont fait les marchands ? Bon, je sais, le monde rote et se plait à roter autant qu'il peut. C'est très virile, plus "fashion" et tout le monde contenté applaudit !
Quant à 68, s'il ne nous a pas apporté cette liberté de ton, de parole que l'on pratique à tour de bras sur Canal et sur la majorité des primes time, que nous a-t-il légué ?
68, dans son essence libertaire a tout emprunté aux USA. Tout !!!
Le mouvement "New Age" qui se voulait une tentative de « réenchantement du monde » en réaction au matérialisme de la société du début du XXe ainsi que le mouvement Hippies, qui tous deux précédèrent ce mouvement franco libertaire avaient déjà bien tracé la route, sans parler de ce que le surréalisme et Dada avaient déjà produits.
Ne vous déplaise, nous devons effectivement beaucoup culturellement aux États-Unis où survit encore aujourd'hui l'un des meilleurs cinéma "indépendant" du monde, tout comme les américains ne sauraient ignorer ce qu'ils doivent au vieux continent, berceau de leur civilisation où se flétrissent aujourd'hui les plus beaux atours de sa culture.
Faut-il maudire ce jour où nos enfants, parfaitement bilingues, parleront tous la langue de Shakespeare ? Ajoutez-y celles de Goethe et de Dante, je n'y verrais que des avantages et nous serons bons amis.
Oui, regardons de l’avant car ces rituels commémoratifs sont comme des ruminations de vieux combattants.
RépondreSupprimerOn radote à force de vouloir tout commémorer et on ne voit pas passer le train de la nouveauté qui sans doute exerce sa pression sous toutes ses formes, politiques, économiques et spirituelles.
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RépondreSupprimerEt puis le jeunesse d'aujourd'hui doit se construire par elle-même. Réinventer la vie, si elle le souhaite, à sa façon.
RépondreSupprimerL'utopie n'est pas morte ! C'est à elle que nous devons l'Europe, c'est à elle que nous devrons des lendemains possibles !
A vos barricades, à vos stylos, à vos souris, à vous les studios, à vous la parole !!
"La jeunesse d'aujourd'hui doit se construire par elle-même"....Une jeunesse effrayée. Les problèmes de demain sont terribles. Le réchauffement climatique, la crise économique internationale, les conflits interminables…Nous serons aux commandes dans peu de temps mais nous n’avons jamais piloté. Le sentiment de ne pas y arriver est présent, la fatalité sème le doute dans les esprits, c’est à mon sens le véritable danger.
RépondreSupprimerUne jeunesse aseptisée idéologiquement. Le politiquement correct et la bien-pensance instaurée par une génération passée fait ses premières victimes. Le discours est bien rodé et la sentimentalisation poussée à l’extrème, difficile de penser librement sans être critiqué.
Du haut de mes 20 ans, j'écoute et j'observe et croyez moi, je suis pessimiste... (quand l'éducation nationale aura comprit qu'il faut enrichir et valoriser les esprits et non pas les formater..)
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RépondreSupprimerVous avez 20 ans et je ne laisserais à personne le soin de dire que ce n'est pas le plus bel instant de la vie pour peu que vous cultiviez, sans vous départir tout à fait de cette gravité, ce peu de légèreté qui la rend à ces moments tout à fait charmante et très appréciable.
RépondreSupprimerVous n'êtes pas le seul à penser ainsi; sans doute êtes vous plus nombreux encore que vous ne le supposez et je vous encourage à poursuivre ce discours accusateur et responsable. Le rideaux n'est pas encore tiré et the show have to go on !
Et c'est encourageant pour moi de voir qu'à 20 ans on puisse raisonner aussi bien.
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