mardi 28 février 2012

La chronique "Z comme Zemmour" du 27 Février 2012 sur RTL

Eric Zemmour : "Les candidats marquent Sarkozy à la culotte"



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12 commentaires:

  1. Mais que signifie vraiment une dévaluation ? C’est une baisse de la valeur de la monnaie bien sûr, mais une baisse par rapport aux autres monnaies, aux autres devises, et non pas une baisse de l’épargne et des revenus des français par rapport aux prix. M. Zemmour, ce que vous dites signifie-t-il que celui qui a, par exemple, 10000 euros à la banque, qui va donc se retrouver avec 10000 francs (1 francs sera égal à 1 euro comme je l’ai déjà dit), va voir passer, au moment de la dévaluation, son épargne de 10000 francs à 9000 francs, ou 8000 francs ? Quelle en serait la raison, c’est là que j’aimerais avoir vos explications (il ne suffit pas de dire quelque chose pour que ce soit vrai).
    Il faut être sérieux maintenant, et arrêter de raconter n’importe quoi : je répète, encore une fois, qu’il s’agit de mettre en œuvre le fait que 1 francs sera égal à 1 euro, et que donc, pour être bien clair, pour ne plus laisser croire, un salaire de 1500 euros sera de 1500 francs, une épargne de 10000 euros sera de 10000 francs, mais qu’également une baguette à 0,85 euros sera à 0,85 francs, un café à 1,40 euros sera à 1,40 francs, etc etc etc… La dévaluation de la monnaie ne joue pas sur le rapport revenus et épargne/prix.
    Si le nouveau francs est dévalué, et qu’alors le capital de 10000 francs dévalués « vaut moins » que le capital de 10000 francs non dévalués, que le salaire de 1500 francs dévalués « vaut moins » que le salaire de 1500 francs non dévalués, il faut bien dire que dans le même temps, le prix de 0,85 francs dévalués de la baguette de pain « vaudra également moins » que le prix de 0,85 francs non dévalués de la baguette de pain. La « perte » de valeur se fera, encore une fois, par rapport aux autres monnaies du monde, et non pas entre les valeurs des revenus et des épargnes par rapport aux valeurs des prix. Les nouveaux francs dévalués des revenus et épargnes, ne vaudront pas moins que les nouveaux francs dévalués des prix. La dévaluation du nouveau franc se fait ET sur les revenus et les épargnes, ET sur les prix. C’est clair comme ça ?

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  2. Quelles seront alors les véritables effets, puisque, contrairement à ce que prétend M. Zemmour, j’affirme qu’il n’y aura pas de réduction de l’épargne et du pouvoir d’achat des français, avec une dévaluation, sur le territoire français ? Il y aura, tout simplement, une réduction du pouvoir d’achat des touristes français sur un territoire étranger. Pourquoi ? Eh bien parce que, pour prendre un exemple : à l’heure actuelle (28/02/2012), 1 euro = 1,34 dollars (environ) ; donc, un budget, pour aller aux USA, mettons de 1000 euros, lorsque je vais l’échanger contre des dollars, sera de 1340 dollars. Avec une dévaluation (par exemple 1 euro = 1,10 dollars), ce même budget de 1000 euros serait alors de 1100 dollars. Voilà un des « terribles » effets d’une dévaluation. Cela affecterait les touristes !
    Avec le même principe, une dévaluation favoriserait les exportations, et pénaliserait les importations. Mais en ce moment, cela est souhaitable, vu le déficit de la balance commerciale, et également si l’on veut réellement favoriser les productions françaises, ce qui signifie moins d’importations (oui le FN veut vraiment fabriquer français, il ne se contente pas seulement de le dire, comme slogan, contrairement aux autres candidats). Un mauvais effet pourrait être l’augmentation du prix du carburant ; mais comme ce prix, à la pompe, est du majoritairement aux taxes, le FN préconise de baisser ces taxes en compensant le manque à gagner pour l’Etat par une taxation exceptionnelle directement sur le bénéfice, en France, des entreprises pétrolières et gazières.
    Voilà, en quelques commentaires, mon argumentation en ce qui concerne le retour au franc et la dévaluation. J’attends la même argumentation, en substance, de ceux (ceux-là même qui prétendent « que le programme économique du FN n’est pas crédible », parce qu’eux le sont, vous comprenez, ceux qui nous gouvernent depuis plus de 30 ans, il suffit d’observer ce qu’il se passe actuellement en France et dans la zone euro…) qui sont contre le retour au franc, et qui répète, à longueur de temps, « qu’une dévaluation de notre nouveau franc réduirait l’épargne et le pouvoir d’achat des français ». Je veux bien que l’on dise ça, mais je veux que l’on me l’explique.

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  3. Mr anonyme du FN, que ferez vous des sociétés qui ont des contrats avec l'étranger stipulés en euros? La société qui devait 1000€ devra toujours 1000€, mais au lieu de recevoir des euros pour ses ventes sur le marché français, elle recevra des francs, qui auront perdu 30% de leur valeur (si on est optimiste). En très rapide, retour au franc + dévaluation = faillite de la plupart des grosses entreprises françaises (et en premier les banques). Pas très joli...

    Je pourrais détailler mon argument, mais je n'ai malheureusement pas les chiffres sous la main, est le niveau de votre analyse ne m'incite pas vraiment à pousser plus loin. Je lis par exemple : "le prix de 0,85 francs dévalués de la baguette de pain « vaudra également moins » que le prix de 0,85 francs non dévalués de la baguette de pain." le pain est produit avec quoi? le prix de la matière première est fixé où? Tous les exemples de dévaluation dans l'histoire ont résulté en une inflation importante (votre baguette passera vite de 0,85 fr à 1 fr puis 2 fr etc...), voilà la raison de l'érosion de l'épargne convertie en francs... Mais je vous entends déjà dire qu'il "suffit" de fermer toutes les frontières et que tout le monde s'approvisionne en France. Résultat -> inflation (augmentation des prix vu la réduction drastique de l'offre en matière première) -> érosion de l'épargne... Et les grosses boites françaises avec leurs dettes en euros/dollars font toujours faillite... Vous allez donc devoir nationaliser toutes les grosses entreprises pour les sauver, mais là ça commence à ressembler furieusement au programme du NPA. Et moi qui croyait que le FN était de droite.

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  4. Voilà qui a le mérite d'être clair messieurs les Anonymes; je souscris bien sur car seuls ceux qui visitent le monde s'en rendront vraiment compte mais ce sera tant mieux pour les locaux laborieux qui ne partent en vacance qu'une fois dans l'année ! en seront ils brimés, je ne le crois pas !

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  5. Si je vous comprends bien,anonyme, c'est ce que dit Marine Le Pen ...et tout le monde ricane...
    Alors si je me trompe, éclairez-moi s.v.p .

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  6. "Et moi qui croyait que le FN était de droite."

    On peut etre de droite et etre etatiste...

    Le FN n'est plus reganien, meme Le Pen père n'est pas derangé par le changement de doctrine

    Mais ou est donc passé le "droit dans ses bottes "...?

    Il faut savoir etre pragmatique, n'est ce pas ?

    D'autre part l'argument de la baisse de la TIPP sur le petrole est bidon.

    Comme si c'etait l'etat qui decidait du prix du petrole !
    Baissez la TIPP et les grosses multinationales petrolières (Les etats leur donnent des ordres tout les jours c'est connu...) vont remonter le prix immediatement.

    Renseignez-vous un peu mieux...Marine Le Pen n'est pas serieuse sur ce sujet.

    (Ca n'est pas le seul, par exemple elle a ouvertement menti sur le fait que des non musulmans n'aient pas le droit de manipuler du Halal, ce qui est faux...).

    Le fait est que sur l'euro il n'y a pas de bonne solution...

    Mais que les evenements risquent de decider de la mauvaise solution finale...

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  7. Voici mon premier commentaire, qui n'a pas été diffusé :
    Face à de vulgaires gauchistes, des journaleux de tous poils, ou bien des membres de l’UMPS (en gros tous les robinets d’eau tiède bien-pensants), on peut voir un Eric Zemmour tenant un discours politiquement incorrect, dont une virulente critique de l’euro. Et puis, lorsqu’il s’est trouvé face au FN (ce que ne lui permettait pas son ancien patron Ruquier), que ce soit Marine ou Jean-Marie Le Pen, ce même Eric Zemmour s’est mis à freiner des quatre fers. Pourquoi ? Bonne question… Pourquoi avoir si vivement critiqué, entre autre, l’U.E. et l’euro, si c’est pour s’opposer de cette façon à ceux qui remettent en cause l’U.E. et l’euro. Serait-ce une question de courage ? De soumission ? De malhonnêteté ?
    M. Zemmour, si l’euro plombe notre économie (au niveau notamment des exportations), mais qu’en finir avec cette monnaie serait si dur, si violent (à en croire ce que vous disiez dans votre émission sur Paris Première face à Marine Le Pen), alors que fait-on ? Peut-être avez-vous une solution, mais alors, dans ce cas, faites nous en part.
    « Marine Le Pen veut sortir de l’euro pour relancer la compétitivité de notre économie, mais fait mine de ne pas comprendre qu’une dévaluation massive de notre nouveau franc réduirait l’épargne et le pouvoir d’achat des français. » Suivi de « Mélenchon promet d’étrangler les banques, et ne touche pas un cheveu de leur cher euro ». Eh bien alors, M. Zemmour, vous reprochez à Marine Le Pen de s’en prendre à l’euro, et, dans la phrase suivante, à Mélenchon de ne pas le faire…
    J’aimerais bien qu’un jour, au lieu de répéter le discours de la doxa (bizarre ça de votre part M. Zemmour, mais ce que vous reprochez à Marine Le Pen au sujet de l’euro, c’est bien ce que lui reprochent également tous ses contradicteurs de l’UMP, du PS, du centre,…), vous nous expliquiez en quoi une dévaluation réduirait l’épargne des français. Parce qu’à part de le prétendre, je n’ai encore jamais entendu personne l’expliquer. Non, une dévaluation compétitive (c’est ça qu’il faut dire en fait très exactement, et non pas dévaluation massive) ne réduira pas les épargnes.
    Lorsqu’on est passé à l’euro, il y a eu une conversion (1 euro allait être égal à environ 6,56 francs) car il a fallu se mettre d’accord (politiquement), avec les autres membres de la zone euro, sur la valeur initiale de cette nouvelle monnaie. Parce que toutes les monnaies nationales d’avant l’euro avaient chacune une valeur différente, et toutes ces valeurs se définissaient les unes par rapport aux autres. L’euro, à ses débuts, était, en quelques sortes, un point de comparaison entre toutes ces anciennes monnaies nationales (1,95 marks = 6,56 francs = 1936,39 lires,… = 1euro).
    Dans le cas d’un retour à un nouveau franc, il n’y aurait pas « d’union » entre plusieurs monnaies, donc nul besoin de conversion. L’Etat peut alors fixer comme il l’entend (politiquement) la valeur initiale du nouveau franc, et donc déclarer sans aucun problème que 1 nouveau franc sera égal à 1 euro. On évite ainsi la valse des étiquettes, ce qui là, réellement, a été source d’inflation. Une fois ce nouveau franc en vigueur, il peut être dévalué (si l’Etat le décide, par création monétaire et jeu de l’offre et de la demande, ce qui implique alors de revenir sur la loi de privatisation de la dette publique de 1973 sous Pompidou ; donc, dans la situation actuelle, il y aurait bien dévaluation, ce qui est notre intérêt ; raison pour laquelle il faut retrouver le franc et notre souveraineté monétaire, évidemment).

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  8. Dans l’article du Figaro intitulé « Marine Le Pen prend le président pour cible », un Suisse posait cette pertinente question:
    «Bonsoir à tous,
    Vu de Suisse, les propositions économiques de Madame Le Pen semblent se rapprocher très fortement de celles mises en oeuvre dans notre cher pays.
    S'en serait-elle inspirée? »
    Il est vrai que ça y ressemble étrangement : pays hors zone Euro, contrôle de l’immigration, consultations populaires fréquentes (y compris sur l’immigration)…

    Mais la Suisse a assurément de très mauvais résultats économiques : 3% de chômage, une industrie par trop florissante , une dette bien trop faible, un niveau de vie moyen par habitant bien trop haut, des salaires bien trop élevés qui ont le déplorable effet d’attirer les frontaliers français et en plus … des impôts qui n’augmentent pas !
    Et tous ces vénérables experts économiques qui ont eu l’immense mérite de ne rien voir venir des crises successives depuis 2007 vous expliqueront brillamment que la Suisse pâtit évidemment de son déplorable isolement dans le monde, se coupant par là-même de la prospère Union Européenne qui nécessite des frais de fonctionnement extrêmement importants pour remplir leur si noble tâche avec la brillante réussite et l’extrême compétence propres aux technocrates … Ils souffrent aussi qu’il n’y ait pas en Suisse autant de politiciens qui se rallient soudainement à un candidat qu’ils avaient vilipendé la veille, manifestant par là même un louable et vertueux désintéressement pour l’argent et leur carrière.

    Les Suisses sont aussi éblouis par le faste déployé par le représentant le plus élevé de nos chères élites et par son entourage. Ce royal président a eu la sublime lucidité de s’élever en ne consultant pas le peuple qui aurait risqué de ne pas saisir toutes les très fines subtilités de traités si clairement rédigés. Ce faste fait rayonner la France dans le monde, impressionné par l’opportune nécessité de ce faste dans un contexte mondial de prospérité généralisée. Les Suisses raillent ce contraste avec l’excessive modération financière de leurs dirigeants qui poussent la vulgarité à s’abaisser trop fréquemment à consulter leur peuple.
    Et nous , Français, sommes indubitablement beaucoup plus intelligents et clairvoyants que les Suisses : nous sommes dans l’Union Européenne où se répandent des notions économiques très sympas - dette, récession, chômage, déficit - , notre industrie est en berne ( comme la capitale suisse, dis donc ! ), un chic taux de chômage frôlant 10%, un génial déficit qui tutoie l’Everest, des salaires suffisamment bas pour repousser … les Suisses et adorons des taxes dont certaines sont même dites sociales (!).
    Notre perspicacité et notre imagination sont telles que, si on en croit les sondages, le duel UMP-PS de 2007 serait reconduit en 2012.
    Le candidat issu de ce duel UMP-PS aurait inévitablement pendant son mandat des résultats encore plus brillants qui feront la honte de la Suisse qui restera avec son risible taux de chômage à 3% et la fierté de ceux qui l’ont élu : un taux de chômage entre 15 et 20%, c’est effectivement impressionnant !

    Et c’est pourquoi les électeurs UMPS chantent les louanges de leur technocratique, ruineuse et dispendieuse Union Européenne !

    La vidéo-conférence qui suit :
    http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/pourquoi-leurope-est-elle-comme-elle-est

    montre la vacuité de ces louanges.

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  9. Mr anonyme pas du FN : « que ferez vous des sociétés qui ont des contrats avec l'étranger stipulés en euros? La société qui devait 1000€ devra toujours 1000€, mais au lieu de recevoir des euros pour ses ventes sur le marché français, elle recevra des francs, qui auront perdu 30% de leur valeur (si on est optimiste). En très rapide, retour au franc + dévaluation = faillite de la plupart des grosses entreprises françaises (et en premier les banques). Pas très joli... » => En TRES rapide alors…
    Déjà, il faudra que l’euro existe encore (Jacques Attali, c’est très loin du FN ça, émet lui-même des doutes vu la tournure des évènements). Et puis, même s’il ne s’effondrait pas tout seul, existera-t-il encore si un pays membre comme la France le quittait ?
    Que ferait-on des sociétés qui ont des contrats avec l’étranger stipulés en euros ? Et bien on converti en nouveaux francs. Et les sociétés étrangères créancières de « nos grosses entreprises françaises » auxquelles vous semblez tant tenir, recevrons leur argent en nouveaux francs, qu’elles soient d’accord ou pas (en clair, et en plus vulgaire aussi, si elles ne sont pas contentes, c’est pareil). La dette de « 1000€ » deviendra une dette de 1000 nouveaux francs. Comment a-t-on fait lorsqu’on est passé du franc à l’euro ? N’y avait-il pas, à l’époque, avant le passage à l’euro, « des sociétés qui avaient des contrats avec l'étranger », mais stipulés en francs ceux-là ? Pour autant, n’était-on pas passé à l’euro quand même ? C’est bien que quand on veut, on peut… Vos soit disant problèmes techniques n’en sont pas. Et vos « grosses entreprises françaises » qui feront faillite (je vais presque pleurer, les pauvres…), ce ne sont pas elles qui créent l’emploi en France. Le tissu économique, c’est principalement les PME/PMI. Donc premièrement, quand vous dites qu’elles feront faillite, je n’en crois pas un mot ; deuxièmement, même si c’était le cas, j’en ai rien à foutre. Quand à votre histoire de banques, après la séparation des banques de dépôts et des banques d’affaires, lorsque ces dernières, qui aiment tant les relations avec l’étranger, notamment les places financières, pour faire des affaires, feront faillite, et bien elles se retrouveront en redressement ou en liquidation judiciaire, comme n’importe quelle autre société.

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  10. « Je pourrais détailler mon argument, mais je n'ai malheureusement pas les chiffres sous la main, est le niveau de votre analyse ne m'incite pas vraiment à pousser plus loin. » : A non mais éclairez-moi, mon cher petit monsieur ! Apprenez-moi l’économie !
    « "le prix de 0,85 francs dévalués de la baguette de pain « vaudra également moins » que le prix de 0,85 francs non dévalués de la baguette de pain." le pain est produit avec quoi? le prix de la matière première est fixé où? » Pourquoi la matière première qui sert à produire du pain, on n’en a pas en France ? On n’a pas de blé ? Vu comment sont traités nos agriculteurs dans votre beau système où l’on fixe ailleurs le prix du blé, je crois bien qu’il va falloir tout revoir un jour ou l’autre. De toute façon, cette histoire de pain n’est qu’un exemple, et je ne suis pas certain que vous ayez saisi ce dont je voulais parler…
    « Tous les exemples de dévaluation dans l'histoire ont résulté en une inflation importante (votre baguette passera vite de 0,85 fr à 1 fr puis 2 fr etc...) » puis 10 francs, puis 20 francs aussi… bon. J’aimerais bien qu’il y ait d’autres arguments que les « Tous les exemples de dévaluation dans l'histoire ont résulté en une inflation importante ». Expliquez plutôt le mécanisme d’un tel phénomène. De plus, comme je l’ai déjà dit, une dévaluation est une baisse de la valeur d’une monnaie, par rapport aux autres, ce qui signifie que l’euro est trop CHER actuellement (c’est une autre façon de dire que celle où l’on nous parle d’euro fort, comme si c’était un avantage). Mais je vous rappelle qu’à ses débuts, l’euro était bien plus bas qu’aujourd’hui par rapport au dollar. Etait-ce aussi catastrophique que vous voulez le faire croire ? Non. On avait une meilleure croissance en fait. Actuellement, les USA et la Chine, maitres, eux, chacun de leur monnaie, ont dévalué depuis 2008. Vont-ils plus mal que nous ? Et puis l’inflation, si inflation il y a, n’est pas un immense problème en soi. Je vous rappelle que durant la période que l’on appelle les « 30 glorieuses », il y avait de l’inflation. Et ce n’était aussi terrible que ce que vous dites. Lorsqu’il y a de la croissance et peu de chômage, si les salaires ne sont pas sans cesse tirés vers le bas par la mise en concurrence avec le monde entier de nos travailleurs, notamment par l’immigration (c’est déjà ce que commençait à faire M. Bouygues durant les 30 glorieuses avec l’immigration de travail ; la condition des ouvriers s’améliorait, il fallait que ça change) et les délocalisations, alors l’inflation en elle-même est loin d’être insurmontable.

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  11. Relancer la croissance en se libérant de cet euro qui nous plombe (et retrouver notre souveraineté monétaire) et en jouant sur le protectionnisme (taxes douanières, quotas,…) avec les pays où la concurrence est déloyale (car c’est ça la source des délocalisations), c’est justement ce que veut faire le FN. Mais ça ne veut pas dire « fermer toutes les frontières et que tout le monde s'approvisionne en France » et qu’en France, comme vous semblez vouloir faire croire, comme si le projet du FN était de vivre en autarcie (d’où votre confusion apparemment avec le NPA, voir avec les régimes socialo-communistes ; le FN reste libéral malgré ce que croient ceux qui n’ont rien compris, il est pour la liberté d’entreprendre, pour la propriété privée, pour la méritocratie,…). Non, la réalité, c’est que s’il y a toujours, dans tel ou tel secteur, une production en France, même s’il y a une concurrence étrangère (si elle est loyale), alors il n’y a pas de raison de faire du protectionnisme. En revanche, le fait de fermer les entreprises en France, en détruisant les emplois, pour faire produire à l’étranger par des esclaves, me semble justifier parfaitement que l’Etat, la Nation intervienne et protège l’économie française. Donc vous voyez mon petit monsieur, la volonté du FN n’est pas que l’on ne s'approvisionne QU’en France, donc ne vous inquiétez pas, on n’aura pas droit à votre TERRIBLE inflation (car pas de « réduction drastique de l'offre en matière première », le FN n’a jamais parlé de ça).
    « Et moi qui croyait que le FN était de droite. » : là encore, vous croyez mal. Comme son nom l’indique, le Front National est National. Votre petit clivage gauche/droite ne veut plus rien dire, car UMP et PS, mais aussi les verts, le Front de gauche et les autres, sont tous d’accord, sur l’euro (tiens comme vous), l’U.E., le libre-échange et la libre circulation des capitaux, des personnes (immigration) et des marchandises, la question du protectionnisme,…. Donc tous couchés devant l’ultralibéralisme mondialiste le plus sauvage et le plus brutal qui soit. Ceux qui évoluent encore dans ce pseudo clivage sont ceux qui veulent masquer qu’à part le FN (et peut-être M. Dupont-Aignan, mais j’attends de voir quand même, notamment sa position au second tour), tous les partis sont d’accord sur les questions que j’ai évoqué auparavant, c’est-à-dire sur les questions essentielles, celles qui déterminent les grandes orientations politique et économiques de la France.

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  12. Je comprends que quoique l'on fasse au niveau de l'euro ce sera une mauvaise solution... Il ne fallait pas y venir, mais comme c'était voulu...

    Kami. De retour après nombre de péripéties.

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