dimanche 25 mai 2008
mercredi 21 mai 2008
lundi 19 mai 2008
dimanche 18 mai 2008
vendredi 16 mai 2008
La drôle de mort du FN
PAR ÉRIC ZEMMOUR
16/05/2008 | Publié dans Le Figaro
Il est mort. Et ça danse autour de son cadavre. Et ça crache sur sa tombe. Tous ceux - innombrables - à qui il a fait peur ; tous ceux - nombreux - qui ont fait semblant d'avoir peur. Le Front national est mort. Décapité par Sarkozy à la présidentielle, il n'a pas ressuscité aux municipales, la pire des élections pour un parti sans élus. Son honorable score aux cantonales - près de 9 % - est passé inaperçu... comme les cantonales elles-mêmes. Il ne survit dans les journaux qu'aux rubriques immobilières ou sociales. Le Pen n'a réussi à percer ce mur d'indifférence médiatique qu'en se parodiant : le « détail » ou Vingt ans après.
Et pourtant. La défaite de Le Pen à la présidentielle fut le produit d'une conjonction astrale exceptionnelle : après 2002, les électeurs du FN avaient compris que jamais Le Pen ne parviendrait au pouvoir ; ils entendirent en 2007 un candidat - Sarkozy - qui osait reprendre une partie de sa thématique : ils franchirent le Rubicon.
Depuis, Sarkozy a fait l'« ouverture » à gauche ; le mini-traité européen ; supprimé le référendum obligatoire pour la Turquie ; le pouvoir d'achat est rongé ; cet électorat souvent populaire juge que le nouveau Président ne fait pas Président. Mais le désamour pour Sarkozy n'entraîne pas un retour d'affection pour Le Pen. Dans toute l'Europe, en Italie, en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Allemagne, une droite - que ses détracteurs qualifient de populiste - fait son miel de la critique acerbe des dégâts causés par la mondialisation - celle des capitaux comme celle des hommes.
Nouveau paradoxe français : le Front national se porte bien partout en Europe sauf en France. Cette bizarrerie ne pourra perdurer.
Le cadavre du FN bouge encore.
16/05/2008 | Publié dans Le Figaro
Il est mort. Et ça danse autour de son cadavre. Et ça crache sur sa tombe. Tous ceux - innombrables - à qui il a fait peur ; tous ceux - nombreux - qui ont fait semblant d'avoir peur. Le Front national est mort. Décapité par Sarkozy à la présidentielle, il n'a pas ressuscité aux municipales, la pire des élections pour un parti sans élus. Son honorable score aux cantonales - près de 9 % - est passé inaperçu... comme les cantonales elles-mêmes. Il ne survit dans les journaux qu'aux rubriques immobilières ou sociales. Le Pen n'a réussi à percer ce mur d'indifférence médiatique qu'en se parodiant : le « détail » ou Vingt ans après.
Et pourtant. La défaite de Le Pen à la présidentielle fut le produit d'une conjonction astrale exceptionnelle : après 2002, les électeurs du FN avaient compris que jamais Le Pen ne parviendrait au pouvoir ; ils entendirent en 2007 un candidat - Sarkozy - qui osait reprendre une partie de sa thématique : ils franchirent le Rubicon.
Depuis, Sarkozy a fait l'« ouverture » à gauche ; le mini-traité européen ; supprimé le référendum obligatoire pour la Turquie ; le pouvoir d'achat est rongé ; cet électorat souvent populaire juge que le nouveau Président ne fait pas Président. Mais le désamour pour Sarkozy n'entraîne pas un retour d'affection pour Le Pen. Dans toute l'Europe, en Italie, en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Allemagne, une droite - que ses détracteurs qualifient de populiste - fait son miel de la critique acerbe des dégâts causés par la mondialisation - celle des capitaux comme celle des hommes.
Nouveau paradoxe français : le Front national se porte bien partout en Europe sauf en France. Cette bizarrerie ne pourra perdurer.
Le cadavre du FN bouge encore.
Catégorie(s) :
Textes
mercredi 14 mai 2008
lundi 12 mai 2008
Zemmour face à Eric Breteau (l'Arche de Zoé)
L'affaire Arche de Zoé ; ''Les Dessous de l'affaire d'Etats'', avec Eric Breteau, Alexandre Arcady, Jacques Vergès, Michelle Torr (F2 On n’est pas couché 3-5-08)
Les quinze dernières minutes de l’interview d’Eric Breteau par Zemmour et Naulleau. A noter : vers le repère 8’40, à la fin de cet extrait, Laurent Ruquier rappelle la teneur d’un article du '' Point '' (http://www.lepoint.fr/actualites/ce-que-breteau-mijotait-a-fresnes/1331/0/241930). Alors qu’il était encore détenu à Fresnes, Eric Breteau, qui songeait à coucher sur le papier ses exploits africains, avait écrit à plusieurs éditeurs en leur expliquant que '' les possibilités de promotion à venir (plateaux TV, émissions de radio, salons littéraires, séances de dédicaces, etc.) feront de ce livre un best-seller, c'est certain ''. Il avait raison. En tout cas pour ce qui concerne '' les possibilités de promotion ''.
* L’interview en version intégrale :
L'affaire Arche de Zoé ; ''Les Dessous de l'affaire d'Etats'', avec Breteau, Arcady, Vergès, Torr (ONPC 3-5-08)PM
http://www.megaupload.com/?d=2L2YAQOV
Zemmour face à Christine Péligat (épouse d'un otage de l'Arche de Zoé)
Emission du 10 Novembre 2007.
Catégorie(s) :
Télévision
lundi 5 mai 2008
La revanche de Berlusconi
Publié dans Le Figaro
PAR ÉRIC ZEMMOUR
02/05/2008
.
La gauche française s'est gaussée du retour de Berlusconi en Italie. Elle a brocardé l'alliance des droites bling-bling des deux côtés des Alpes. Elle a préféré en rire alors qu'elle aurait dû en pleurer. Car les conditions de la victoire de Berlusconi sont les mêmes que celles qui ont permis l'élection de Sarkozy il y a un an. Les mêmes, en pire.
Berlusconi avait déjà conquis et perdu le pouvoir. Il ne promettait pas des jours meilleurs, mais « du sang et des larmes ». Et pourtant, il a vaincu. Et comme Sarkozy, il a gagné « à droite » et « au peuple ».
C'est une partie de l'électorat populaire du FN qui avait installé Sarkozy à l'Elysée ; c'est le succès de la Ligue du Nord d'Umberto Bossi qui a permis à Berlusconi de retourner au Quirinal. Au-delà de ses habituels discours anti-étatistes, Bossi a recentré sa ligne politique autour de deux questions majeures : immigration et délocalisations. Il a tenu un discours critique sur la mondialisation, celle des hommes comme celle des capitaux et des marchandises. Sociologiquement, la Ligue a attiré des petits patrons, mais aussi des ouvriers. Au-delà des clivages de classes, une alliance des producteurs s'est ainsi constituée pour mettre en cause l'euro fort de Trichet et le libre-échangisme de Bruxelles.
La gauche dénonce la droite « populiste » pour ne pas voir qu'elle est tout simplement populaire. Sans cet électorat passé à droite, la gauche est condamnée à demeurer minoritaire, tandis que les droites victorieuses sont, elles, condamnées à satisfaire ses attentes d'ordre et de protection. On ne sait pas qui est dans la situation la plus enviable.
PAR ÉRIC ZEMMOUR
02/05/2008
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La gauche française s'est gaussée du retour de Berlusconi en Italie. Elle a brocardé l'alliance des droites bling-bling des deux côtés des Alpes. Elle a préféré en rire alors qu'elle aurait dû en pleurer. Car les conditions de la victoire de Berlusconi sont les mêmes que celles qui ont permis l'élection de Sarkozy il y a un an. Les mêmes, en pire.
Berlusconi avait déjà conquis et perdu le pouvoir. Il ne promettait pas des jours meilleurs, mais « du sang et des larmes ». Et pourtant, il a vaincu. Et comme Sarkozy, il a gagné « à droite » et « au peuple ».
C'est une partie de l'électorat populaire du FN qui avait installé Sarkozy à l'Elysée ; c'est le succès de la Ligue du Nord d'Umberto Bossi qui a permis à Berlusconi de retourner au Quirinal. Au-delà de ses habituels discours anti-étatistes, Bossi a recentré sa ligne politique autour de deux questions majeures : immigration et délocalisations. Il a tenu un discours critique sur la mondialisation, celle des hommes comme celle des capitaux et des marchandises. Sociologiquement, la Ligue a attiré des petits patrons, mais aussi des ouvriers. Au-delà des clivages de classes, une alliance des producteurs s'est ainsi constituée pour mettre en cause l'euro fort de Trichet et le libre-échangisme de Bruxelles.
La gauche dénonce la droite « populiste » pour ne pas voir qu'elle est tout simplement populaire. Sans cet électorat passé à droite, la gauche est condamnée à demeurer minoritaire, tandis que les droites victorieuses sont, elles, condamnées à satisfaire ses attentes d'ordre et de protection. On ne sait pas qui est dans la situation la plus enviable.
Catégorie(s) :
Textes
Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le 2 Mai 2008
Malheureusement pas d'image.
Au sommaire :
- Retraites
- 1 an de Sarkozy
- Mai 1968
jeudi 1 mai 2008
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