mercredi 30 janvier 2008

dimanche 27 janvier 2008

samedi 26 janvier 2008

jeudi 24 janvier 2008

mardi 22 janvier 2008

Zemmour dans "Le Fou du Roi" sur France Inter



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"Le fou du roi" sur France Inter, émission du mardi 22 janvier 2008.


"Petit frère", le dernier roman d'Eric Zemmour, est disponible depuis début Janvier 2008.

mercredi 16 janvier 2008

Va-t-on interdire le roman d'Eric Zemmour?

Un article du site de l'Express.fr

Petit Frère, le roman d'Eric Zemmour inspiré d'un fait divers sanglant, fait l'objet d'une requête ce mardi visant son interdiction pour cause de diffamation. L'éditeur nous confirme que l'affaire est en délibéré jusqu'à jeudi.


Lorsqu’un écrivain se risque à transformer un fait divers en roman, la polémique n’est jamais loin. C’est Eric Zemmour qui, cette fois, s’est risqué au genre.
Son roman Petit Frère, fraîchement publié par les éditions Denoël, fait l’objet ce mardi d’un référé visant à obtenir son interdiction, pour diffamation.

Le chroniqueur politique déjà souvent sujet à controverses s’est essayé à la fiction pour la première fois. Fiction? L’ouvrage relate l’histoire d’un jeune juif, Simon Sitruk, sauvagement assassiné sur un parking par son voisin de toujours, un jeune maghrébin.

Sous couvert de l’observation des conflits judéo-musulmans, l’auteur ne nie pas avoir librement puisé son inspiration dans un fait divers bien réel, lui. En 2006, Adel bénéficie d’un non-lieu après avoir brutalement mutilé Sébastien Selam, jeune DJ d’obédiance juive. La justice a estimé qu’il était irresponsable au moment des faits.

L’ouvrage a d’abord été remarqué pour son cynisme face à la prétendue naïveté des autorités quant aux conflits entre communautés. Il est maintenant attaqué par la famille de la victime. Leur avocat, Me Axel Metzker, affirme dans les colonnes du Parisien que ses clients sont "injuriés", "traînés dans la boue" et "accusés des pires maux". Réponse jeudi.

Récurrence des polémiques
Jusqu’où peut aller le romancier dans son inspiration? S’attaquer à de cruels faits divers en en adaptant le propos est pourtant chose courante. Déjà, en 1965, Truman Capote expose dans De Sang Froid la description exhaustive de meurtres perpétrés au sein d’une famille du Kansas et bénéficie rapidement d’un succès immense. Le droit au nom et à l’image n’était certes pas, à l’époque, aussi protégés et l’auteur américain n’est pas poursuivi.

Plus récemment, Philippe Besson, en 2006, s’attaque à l’affaire du petit Grégory dans son roman L’Enfant d’octobre. La polémique éclate mais Christine Villemin, la principale intéréssée, renonce à porter plainte, alors qu'elle aurait pu invoquer une atteinte à sa vie privée.

En 2007, c’est le tour de Mazarine Pingeot. Son roman, Le Cimetières des poupées, serait largement inspiré de l’histoire de Véronique Courjault, mise en examen pour le triple infanticide de ses enfants. Des proches de la famille font circuler une pétition dans la région de Chinon demandant le report de la publication du roman. Mais cela ne suffit pas. L’auteur se défend de l’accusation de diffamation et le livre sort à la date prévue. Et il connaît un certain succès, grâce à la formidable publicité engendrée par le scandale...

"Petit frère", le dernier roman d'Eric Zemmour, est disponible depuis début Janvier 2008.

Une réponse d'Eric Zemmour suite à l'article sur Marianne2.fr

Eric Zemmour réagit à l'article que Philippe Cohen a consacré à son roman, Petit frère.


Mon cher Philippe,

J'ai lu avec avidité le papier que tu as eu la gentillesse de consacrer à mon livre. D'abord, parce que c'est devenu un réflexe depuis que le site Marianne 2.fr existe. Ensuite, parce que je suis toujours attentif à ce que tu dis et écris sur mon travail, habitude que j'ai prise il y a plus de dix ans, lorsque déjà, tu relisais et corrigeais mes chroniques dans InfoMatin.
C'est pourquoi, si je ne me permettrai pas de contester ton jugement - éloges ou critiques -, je ne peux m'empêcher de corriger ce qui me semble des interprétations erronées. Et en particulier, une phrase qui m'a choqué, tout simplement parce qu'elle me paraît à l'opposé de ce que je pense. Non, Philippe, le livre ne nous dit pas, à travers certains de ses personnages, que les Juifs de France doivent se préparer à partir, car la capacité des Français à tout accepter des jeunes beurs est infinie et qu'elle mènera le pays au désastre.

Ce sont certains personnages qui le disent, pas le livre. Le livre a l'ambition - peut-être trop grande - de ressusciter ces vingt dernières années dans leur globalité. Mythe balzacien qui me tient à coeur du roman total qui reconstitue une époque, un milieu. La vie. Le livre veut, lui, montrer au contraire que l'éloge du multiculturalisme, la dénonciation incessante de la France, la dégradation de l'école, de la langue française, l'affaiblissement du sentiment patriotique, ont poussé chacun à se replier sur ses racines, sa religion, sa communauté. Puisque nous avons voulu détruire la nation, nous aurons les tribus. Et les tribus se feront la guerre. Toutes les tribus, pas seulement les tribus juives et arabes. Cette défrancisation a bien entendu touché les milieux populaires juifs, où un sionisme militant, couplé à un revival religieux, frustre et impérieux à la fois, a tenu lieu d'identité et d'idéal de substitution à l'idéal national et républicain. Mon message, si message il y a, est donc exactement à l'inverse de ce que tu as compris.

Même chose quand tu dis que mes personnages sont parfois des archétypes, l'amusant est qu'ils sont pris sur le vif, et ressemblent beaucoup aux vrais habitants de cet immeuble de la Grange aux belles, où j'ai enquêté. Comme si la réalité était parfois plus caricaturale qu'on ne veut le voir. Même chose quand tu dis que mes personnages sont esclaves d'une théorie, je me permets là aussi de contester ton analyse. Je crois que l'Histoire a des lois, qu'elles sont implacables, meurtrières, et que nous les avons bafouées avec une légèreté coupable. Mes personnages, comme des personnages de tragédie grecque, sont les jouets du destin, mais où les Dieux antiques auraient été remplacés par l'Histoire. C'est pour cette raison que j'ai écrit un roman et non un essai. Pour montrer les ravages de la guerre idéologique sur la vie des gens. Avec toute mon amitié.

Eric Zemmour.

Paru sur Marianne2.fr


"Petit frère", le dernier roman d'Eric Zemmour, est disponible depuis début Janvier 2008.

mardi 8 janvier 2008

" Petit Frère " : le nouveau roman d'Eric Zemmour disponible.

Marianne : " Zemmour attaque l'angélisme anti-raciste par le roman"

Publié sur Marianne2.fr le 05/01/2008


Le journaliste du Figaro lance un nouveau pavé dans la mare avec Petit frère, un roman inspiré d'un terrible fait divers, le meurtre d'un jeune Juif par son meilleur ami d'origine maghrébine.


Le roman peut-il être un «essai affectif», autrement dit enseigner des idées en passionnant le lecteur ? Eric Zemmour a sans doute été fasciné par le terrible destin d'un jeune homme juif nommé Sébastien Sellam, assassiné par son meilleur ami, un jeune beur, en novembre 2003, à la Cité de la Grange aux Belles, à Paris.
Le meurtrier l'avait égorgé et défiguré alors qu'il rentrait chez lui en déclarant aussitôt après : «J'ai tué un juif ! J'irai au paradis !». Il avait été reconnu, dans un premier temps, irresponsable. Mais la Cour d'Appel a jugé recevable la demande de l'avocat de la famille juive et le procès risque finalement d'avoir lieu, une décision sera prise prochainement, le 17 janvier.

Terrible fait divers et de barbarie, qui avait davantage ému la communauté juive que les médias, et dont le journaliste du Figaro reconstitue la trame en mêlant des éléments factuels à d'autres puisés dans son imagination. Après un démarrage foudroyant – « Il lui planta la fourchette dans un œil qu'il creva » - on se glisse dans l'histoire subrepticement. L'ambiance de la cité n'est pas mauvaise. Juifs et Arabes y sont proches d'une manière devenue aujourd'hui inimaginable. Et puis, lentement, la barbarie fait doucement son nid dans la vie du quartier.

La construction du récit est très réussie. On se glisse dans cette énigme en douceur, à partir de ses différents personnages. Une distribution en forme de melting pot, synthèse de la France des années 1980. On y trouve des familles arabes bien intégrées, des femmes arabes abandonnées par leur mari, qui peinent à élever leurs petits, des soixantuitards cyniques ou naïfs, une petite mafia de banlieue déjà bien installée, un couple de bourgeois détruit par la libération des mœurs. Tout ce décor habilement mis en place n'est pas, cependant au service d'une histoire mais d'une thèse, celle de l'auteur, qui apparaît en filigrane : l'anti-racisme et la gauche ont, par valeurie ou culpabilité, aidé les mafias et les intégristes à embrigader les jeunes arabes de façon à rendre de plus en plus difficile une assmilitation que, d'ailleurs, on ne leur demande même plus au nom de ce sacro-saint « droit à la différence » honni, et on le comprend, par l'auteur.

Livre noir, Petit frère doit être lu car il nous confronte aux dégats de l'angélisme anti-raciste. Le roman nous promet un destin de guerre civile dans lequel une bararie adossée au nombre et à la lâcheté finira par tout emporter. Le livre nous dit que les Juifs de France doivent se préparer à partir, car la capacité des Français à tout accepter des jeunes beurs, est infinie et qu'elle mènera le pays au désastre.

Un seul regret : si la construction du récit est remarquable et tient en haleine, les personnages y sont parfois des archétypes. Il leur manque ce grain d'imprévu qui leur permettrait d'échapper à leur créateur pour devenir de vrais personnages.
Leurs destins paraissent inexorables, esclaves d'une théorie que l'auteur n'a plus envie de faire vivre que par des histoires. Sans doute parce qu'il pense, un peu tristement, que, sur certains sujets, la vérité ne dispose plus de public. On est curieux, d'ailleurs, de connaître l'accueil qu'une génération de journalistes formés dans les bataillons de la gauche morale réservera à cet ouvrage.

Eric Zemmour, Petit frère, 340 p, Denöel, 20 €.

samedi 5 janvier 2008

Entre Sarkozy et Besancenot, que reste-t-il ?

26/11/2007, Le Figaro

L’analyse d’Eric Zemmour, grand reporter au service Politique du Figaro.

Nous sommes favorables à l’alignement des régimes spéciaux sur les quarante ans de cotisations, mais... Nous sommes partisans de l’autonomie des universités, mais... Nous sommes pour la réforme de la carte judiciaire, mais... Nous approuvons la fusion entre ANPE et Unedic et celle des services des impôts, mais... Nous ratifierons le minitraité européen, mais...

Le «oui mais» est devenu la marque de fabrique des socialistes. Jadis, l’opposition était adepte du «non, parce que». Le «oui, mais» était réservé à l’allié turbulent, comme Giscard pendant les années 1960. C’est sans doute ça, la politique moderne. Les socialistes sont d’accord sur les principes de l’action gouvernementale. Ils en contestent seulement les modalités. François Hollande reproche violemment au gouvernement de perdre deux jours pour négocier avec les syndicats de cheminots. Arnaud Montebourg affirme avec véhémence que Rachida Dati est brutale.

Les socialistes nous avaient habitués à faire leur Bad-Godesberg au pouvoir. Désormais, ils le font aussi dans l’opposition. Sur presque tous les sujets du jour, ils s’alignent sur les positions de la droite libérale. Cette tendance vient de loin. Les socialistes n’ont guère insisté à propos du scandale des ventes d’actions d’EADS ; c’étaient en effet Dominique Strauss-Kahn et Lionel Jospin qui avaient donné les clefs de l’avionneur à Jean-Luc Lagardère. Les socialistes se sont donc contentés de réclamer une moralisation des stock-options, une posture morale que pouvait reprendre à son compte la droite sarkozyste.

Ce confusionnisme idéologique a été accéléré par la campagne de Ségolène Royal. Il est rendu inéluctable à partir du moment où les dirigeants socialistes voteront le minitraité européen, qui est une reprise, dans sa quasi-intégralité, de la Constitution rejetée par référendum en 2005. La célèbre phrase de Philippe Séguin sera plus que jamais d’actualité : «Droite et gauche sont deux détaillants qui vont se fournir au même grossiste : l’Europe.»

Dans ces conditions, les socialistes d’ouverture ne sont pas des traîtres, mais des éclaireurs. Ils ne se renient pas, ils mettent en œuvre leurs convictions. D’autant plus que Nicolas Sarkozy, depuis son élection, n’a pas poussé son avantage. Il impose l’autonomie des universités, mais renonce à la sélection. Il lâche beaucoup de lest dans la négociation sur les régimes spéciaux. Il allège les contraintes du service minimum dans les transports en cas de grève. Il édulcore les mesures de restriction de l’immigration. Il tonne contre Trichet, l’euro fort, réclame la préférence communautaire, mais n’obtient rien de Bruxelles et de Berlin.

Paradoxe sarkozyste : il a été élu sur une ligne de droite populaire, un mélange savant de bonapartisme, de gaullo-pompidolisme, et une once de bushisme. Mais une fois élu, pour la politique intérieure, et plus encore pour la politique étrangère, il met ses pas dans ceux de Tony Blair, sans passer par la case Thatcher. Sa campagne accouchait d’une thématique de nation et d’ordre, qui semblait sortie des cartons du Parti républicain américain. Mais gouverne comme un président démocrate.

Cette transhumance idéologique de Sarkozy rencontre celle des dirigeants du Parti socialiste qui, sans le dire, sous la pression des intellectuels modernistes comme Bernard-Henri Lévy, ravaudent eux aussi leur vieille maison aux couleurs libérales du Parti démocrate américain. Tous démocrates, y compris François Bayrou, avec son MoDem ! S’ensuit uniformisation et confusion.

À la droite de Sarkozy, un espace politique alors se libère. Mais Nicolas Dupont-Aignan ou Paul-Marie Couteaux ont du mal à faire entendre leur critique souverainiste ; et le Front national est entré dans les affres de la succession du vieux chef.

À gauche, cette évolution fait le bonheur d’Olivier Besancenot. Seule personnalité charismatique à la gauche du PS. Seul à refuser l’alignement à quarante ans, ou l’autonomie des universités, ou le minitraité européen. Besancenot applique sans le savoir la maxime de Chateaubriand : s’opposer, c’est s’opposer systématiquement.

En Allemagne, on voit déjà les effets de cette évolution. Il y a quelques années, Oskar Lafontaine quittait le SPD par hostilité aux réformes libérales de Schröder. Aujourd’hui, c’est le SPD qui court après le Linksparteï de Lafontaine, et les nombreux électeurs qui l’ont rejoint.

Un Linksparteï à la française, Mélenchon l’a rêvé, Fabius aurait pu le créer après la victoire du non au référendum ; mais il n’a pas osé. Entre Sarkozy et Besancenot, il n’y a plus rien, pourraient clamer, farauds, les chantres de l’UMP, à la manière de Malraux qui, dans les années 1960, claironnait : «Entre les communistes et nous, il n’y a rien.»

À l’époque, les socialistes, et les démocrates-chrétiens (auxquels on ajoutera aujourd’hui les derniers élus communistes) cultivaient un modeste socialisme municipal. Seul Mitterrand les avait arrachés à ce prosaïsme borné. Il y a mis vingt ans.

jeudi 3 janvier 2008

Zemmour vs Danielle Mitterrand



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Zemmour à propos de l'esclavage


Zemmour vs Ségolène Royal [intégralité]

De retour pour une nouvelle année 2008, voici en intégralité (3 parties) le passage de Ségolène Royal face à Eric Zemmour chez Ruquier, pour la dernière de "On n'est pas couché" de l'année 2007.
On remarquera une partie du public très ... orientée !
N'hésitez pas à commenter ce passage !



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