samedi 7 décembre 2013

Eric Zemmour dans "Ça se dispute" sur I-Télé le 6 Décembre 2013.

Au Sommaire :

- Décès de Nelson Mandela: le deuil planétaire
- Guerre en Centrafrique: Hollande président de l'extérieur ?
- Classement PISA: école mention passable
- Prostitution: la loi est adoptée une victoire des féministes ?
- Ukraine: un cri d'amour à l'Europe











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14 commentaires:

  1. Nicolas Domenach pense qu'il faudrait mettre des enseignant(s) plus expérimenté(e)s dans les ZEP ? Donc les moins expérimenté(e)s iront des lors où il y a moins de problèmes d'apprentissages.
    Et voilà comment on nivèle le tout par le bas en imposant la médiocrité au nom de l'égalitarisme.

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  2. Nicolas Domenach ne pense pas, il tempère.

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  3. comme d'habitude , Domenach raconte des conneries !!!!

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  4. Ukraine.
    Mardi passé, sur le blog de RTL "On refait le Monde", j'ai écrit ceci.

    En 2004 déjà, le président proclamé élu, Ianoukovitch, était constesté, accusé de "fraudes".
    La "révolution orange" le destitua en le remplaçant par son adversaire "régulièrement élu" Ioutchenko, flanqué de son premier ministre, Mme Timochenko.

    On sait que cette "révolution orange", comme celle de Géorgie, était largement financée par des spéculateurs américains, surtout Georges Soros.

    Puis, les vainqueurs de la "révolution orange" se disputèrent et en 2010, Ianoukovitch fut élu. Régulièrement, semble-t-il, selon tous les observateurs.

    Les adeptes de la "révolution orange" essaient maintenant de renouveler ce qui s'est passé en 2004.
    Cette fois parce qu'ils sont partisans de l'entrée dans l'Union Européenne.
    Il semble que, sous la pression de la Russie, l'Ukraine a suspendu ses négociations avec l'UE, ce qui provoque la réaction de la partie occidentale du pays (avec la ville de Kiev qui n'est pas toute l'Ukraine).
    La division de ce pays entre l'ouest qui fut longtemps dans le royaume de Pologne et l'est très russophile (avec de nombreux habitants de nationalité russe) est historique.

    Bon, c'est aux Ukrainiens à régler leurs problèmes internes.
    Mais, pour ce qui nous concerne, je dis NON à l'entrée de l'Ukraine dans l'UE.
    Certes, De Gaulle (dont je partage la conception de l'Europe) parlait de "l'Europe de l'Atlantique à l'Oural".
    Mais, l'Europe du "Général" ne devait pas être intégrée : chaque pays devait conserver une forte souveraineté.

    Avec les traités de Schengen, Acte Unique, Maastricht, Amsterdam, Lisbonne et autres, nous avons quasiment perdu toute souveraineté.
    Dans ces conditions, l'entrée d'autres pays est une calamité.
    On voit les conséquences de l'élargissement à la Roumanie et à la Bulgarie (libre circulation dont les Roms, demain libre installation).

    Et aussi l'élargissement à tous les pays de l'est (dont les 2 ci-dessus et la Pologne) : scandale des travailleurs détachés.
    Je me souviens de 2005 quand les partisans du "non" (ce fut mon vote) dénonçaient la directive Bolkestein.
    Les partisans du "oui" (dont 90% des médias) ricanaient : "ces franchouillards attardés, ils ont peur du plombier polonais".
    Aujourd'hui, les mêmes sont contraints de reconnaitre la dérive de ces travailleurs détachés qui travaillent en France avec les charges sociales de leur pays d'origine. Concurrence déloyale scandaleuse !

    Donc :
    - Soit on résilie TOUS les traités européens depuis 1985 (et certains d'avant).
    - Soit on arrête TOUT élargissement de l'UE. Surtout à un pays de 50 millions d'habitants comme l'Ukraine.

    En mai 1962, De Gaulle disait qu'il ne pouvait pas y avoir de fédérateur de l'Europe, sauf s'il est extérieur. Il faisait allusion aux États-Unis.
    Les USA se mêlent beaucoup de l'UE.
    Par l'intermédiaire de leur premier "cheval de Troie" (terme de De Gaulle), le Royaume-Uni, ils ont voulu l'ouverture des frontières aux personnes, aux capitaux, aux entreprises (Acte Unique).
    Aujourd'hui, ils veulent d'autres "chevaux de Troie" : l'Ukraine (détachée de la Russie) et la Turquie.

    Quand je constate que nos derniers présidents (Sarkozy et Hollande) sont au garde-à-vous devant les voeux américains, on ne peut qu'être inquiets.

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  5. Passons sur le travail des ambassadeurs et autres ONG pour favoriser "l'emergeances d'elites", juste un peu...communautaires dans nos banlieues.

    Mais bon rien de neuf, Les USA avaient deja exigé le depart de ministres du gouvernement francais dès la fin des années 40...
    (Certes communsites. Mais c'etait un ordre. Des habitudes ne se perdent pas facilement...)

    De Gaulle a ete une exception, sur le "garde-à-vous ".
    (Et il beneficiait beaucoup de la peur du rouge...)

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    1. Les communistes étaient collaborateurs des nazis et ne sont entré en résistance qu'en 1943 !!! Il suffit de regarder qui a crée le PPF puis la LVF qui deviendra la SS division Charlemagne , Jacques Doriot président des jeunesses communiste !!!

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    2. Le PCF n'était pas un parti indépendant. Jusqu'à la dissolution du Komintern (Internationale Communiste) en 1943, tous les PC étaient des sections d'un parti international : le Komintern.
      Le PCF a donc été antimunichois en 1938. Chez les députés, il y eut 75 voix contre les accords de Munich : les 73 communistes, 1 socialiste et 1 de droite (Kerillis, très nationaliste).
      Puis en août 1939, le PCF soutint le pacte germano-soviétique. Si après Munich, ce pacte était conforme aux intérêts nationaux (l'idéologie ici n'a plus de sens) de l'URSS, il était opposé aux intérêts de la France. C'est pourquoi, après l'entrée en guerre, le PCF fut interdit à cause d'un comportement qu'on peut apparenter à de la Collaboration (1).

      Le PCF est entré dans la Résistance le 22 juin 1941, date de l'invasion de l'URSS par Hitler, et non en 1943.

      Quant aux vichystes et collaborateurs français, ils sont issus de tous les partis politiques :
      - Certes Doriot = un des dirigeants du PCF jusqu'à 1934.
      - Déat = un des dirigeants de la SFIO (socialiste) jusqu'à 1933.
      - Laval = membre de la SFIO jusqu'à 1924 puis socialiste indépendant puis de la droite libérale en 1936.
      - René Belin = un des dirigeants socialistes de la CGT.
      - La plupart des dirigeants socialistes du Syndicat National des Instituteurs (André Delmas, Ludovic Zoretti, ...).
      - Des gens de la droite libérale (Laval, Flandin, ...).
      - Des gens de la droite traditionnaliste (Xavier Vallat, ..).
      - De l'extrême-droite (Eugène Deloncle, ...).

      Je ne crois pas qu'Harry Callahan défende ici le PCF.
      Il fait une analyse historique et politique somme toute très juste.

      (1) Au début de l'Occupation, certains dirigeants du PCF poussèrent cette collaboration plus loin en demandant aux autorités allemandes la reparution légale de "l'Humanité".
      Ils furent désavoués par le Komintern qui comprenait que l'alliance Staline/Hitler ne serait pas durable.
      Donc, le mot "Collaboration" pour le PCF n'est pas absurde mais "Collaboration" prudente.

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    3. Le communisme etait effectivement une ideologie très portée par...Moscou.
      (Au point que Tito et la Chine ont eu des divergeances...)

      Washington ne fait pas la promotion d'ideologie sous couvert d'interets similaires...
      (La guerre ne Irak c'est pour la democratie...)

      L'Arabie Seoudite non plus...

      (Et des centres Confucius fleurissent dans le monde, allez savoir pourquoi...)

      En fait certaines ideologies ont l'art et la manière de faire oublier les interets tres constants des etats en matiere de geostrategie.

      A part ca je n'ai strictement aucune affinité avec le communisme.

      Mais attention aux ideologies internationalistes, quelles quelles soient...

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  6. Le terme "leçons de l'Histoire" est ambigu.
    Pour certains, il s'agit de se faire passer pour des "résistants" à une époque où le seul "risque" des "résistants antifascistes" est d'être applaudis sur les plateaux de télévision.

    Parfois, on compare des faits dans des contextes différents et on se trompe lourdement.

    Mais la division d'un pays comme l'Ukraine montre que, sur la durée, l'Histoire conserve encore une énorme influence.
    D'abord, selon plusieurs ouvrages, dans les dernières années de l'URSS, il y avait en Ukraine moins de 75% d'Ukrainiens et près de 20% de Russes ("nationalités" au sens soviétique du terme). Sur une carte ("Atlas des peuples d'Europe Centrale", André et Jean Cellier, 1991) , on indique plus de 30% de Russes dans un bon quart est (avec Kharkov et le Donbass) et même plus de 50% en Crimée (1).

    Selon cet "Atlas", voilà l'évolution historique.
    En 1569, la Pologne et la Lituanie forment un royaume commun (il y avait seulement une union personnelle depuis 1386).
    L'actuelle Biélorussie est rattachée à la partie lituanienne alors que le plus gros de l'actuelle Ukraine est polonaise (2).

    Toutefois, le nord-est du pays actuel appartient à la Russie et le sud-est au khanat de Crimée, vassal de l'empire Ottoman.

    Sur la carte de 1689, la Pologne a beaucoup reculé.
    Les Russes ont pris Kiev.
    Les Ottomans ont fortement progressé dans le sud-ouest (mais les Polonais récupéreront l'essentiel de ces pertes en 1699).
    Au centre-est, les Cosaques Zaporogues sont autonomes et sont généralement alliés au Russes (avec des hauts et des bas). Pierre le Grand récupérera la zone des Cosaques après la bataille de Poltava (1709 : contre Charles XII de Suède et Mazeppa, hetman des Cosaques).

    (1) Dans les premières années de l'URSS, la Crimée est rattachée à la Russie et forme la République Autonome des Tatars de Crimée. Pendant la IIe Guerre Mondiale, certains Tatars collaborent avec les Allemands. Staline dissout la république autonome et déporte les Tatars de C. en Asie Centrale, comme les Allemands de la Volga, les Tchétchènes, les Kalmouks, etc...
    La Crimée reste en Russie, mais en 1954, Khrouchtchev l'attribue à l'Ukraine.

    (2) Ajoutons qu'en 1596, une grande partie de l'église orthodoxe des actuelles Ukraine et Biélorussie reconnaissent l'autorité du Pape tout en conservant leur rite byzantin. Cette église "Uniate" a été longtemps influente à l'ouest de l'Ukraine.

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  7. (Suite).
    Peu avant les partages de la Pologne, c'est la situation de 1709 :
    - L'ouest (jusqu'aux portes de Kiev et y compris la partie reprise aux Turcs en 1699) à la Pologne.
    - L'est (jusqu'à Kiev) avec la région des Zaporogues aux Russes.
    - Le sud au Khanat de Crimée ou aux Ottomans (jusqu'aux conquêtes russes vers 1770).

    Au premier partage de la Pologne (1772 entre Russie, Autriche et Prusse), l'Autriche récupère la Galicie orientale (extrême-ouest de l'Ukraine avec la ville de Lvov).
    Au deuxième partage (1793 entre Russie et Prusse), la Russie récupère presque tout le reste de l'actuel pays. Ça se termine au 3e partage (1795 entre Russie, Autriche et Prusse).

    Après la 1ere Guerre Mondiale, une partie de l'ouest est rattachée à la Pologne et même une petite partie à la Tchécoslovaquie.

    Notons que, jusqu'à 1945, l'extrême ouest (Galicie orientale avec Lvov, Ruthénie) n'avait jamais appartenu à la Russie.

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  8. En relisant mes commentaires sur l'histoire de l'Ukraine, je constate que l'absence de cartes pose des problèmes.

    1569 : Le plus gros de l'Ukraine est à la Pologne.
    Le nord-est est à la Russie, mais pas le quart nord-est, à peine le 1/10.
    Pas le quart sud-est non plus au khanat de Crimée ou aux Ottomans.
    De plus, la région des Zaporogues appartient encore aux Polonais (elle sera autonome puis russe plus tard).

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  9. Les vidéos et même en fait le compte de l’utilisateur qui les envoyait ont été supprimés !! :(

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    1. Pas d'inquiétude, les vidéos de cette émission sont à nouveau en ligne.

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