Le miracle turc est devenu miroir aux alouettes.
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jeudi 30 janvier 2014
26 commentaires:
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Très belle chronique !
RépondreSupprimerTon coiffeur est un imposteur ! Mais on boit ta parole comme d'habitude !
RépondreSupprimerIl devrait peut-être mettre un chapeau haut de forme...
RépondreSupprimerJe ne sais pas combien d années il me reste à vivre mais j espere ne jamais voir la Turquie pays à 95% musulman entrer dans UE. C est un pays que Ata Turc ( excusez l orthographe) avait modernisé et que Erdogan est en train de replonger dans le moyen âge, et le plus triste c est que une partie de la population le suive.
RépondreSupprimerVous voyez l europe avec plus de 100 millions de musulmans en plus et réclamant que l on observe leurs coutumes . Je suis athée mais je dis " mon dieu " pas de ça.
Betty
Betty: Détendez-vous devant un café avec un croissant...
SupprimerPas du tout certain que la Turquie veuille encore entrer dans cette europe en crise.
SupprimerComme si c'etait autre chose que la gamelle ou la volonté d'Erdogan d'utiliser les lois de l'europe contre les militaires garrants de la laicité...
Bah oui ces militaires pas democrates qui traitaient les islamistes comme les militaires egyptiens le font en ce moment.
Mais Erdogan, homme est homme de principe :"la democratie c'est comme prendre un bus quand on arrive, on descends"...
Café turc et croissant viennois...
Kami,
SupprimerNous payez-vous le café? Ce serait agréable d'en discuter ensemble car comme Betty, je ne serai jamais rassurée dès lors qu'il est question d'extension possible de l'Islam en Europe ou chez-moi.
De seulement voir Erdogan accompagné de sa femme voilée, juste cela m'énerve et m'irrite prodigieusement. Mais quand le peuple turc ne semble pas se soucier outre-mesure du virage obscurantiste que son premier ministre tente de lui infliger, là, le café ne fait plus effet. La Turquie ne sera jamais soluble dans l'Europe.
Kami,
SupprimerNous payez-vous le café? Ce serait agréable d'en discuter ensemble car comme Betty, je ne serai jamais rassurée dès lors qu'il est question d'extension possible de l'Islam en Europe ou chez-moi.
De seulement voir Erdogan accompagné de sa femme voilée, juste cela m'énerve et m'irrite prodigieusement. Mais quand le peuple turc ne semble pas se soucier outre-mesure du virage obscurantiste que son premier ministre tente de lui infliger, là, le café ne fait plus effet. La Turquie ne sera jamais soluble dans l'Europe.
Pardonnez-moi ce n'est pas moi qui se répète mais la technique.
SupprimerKorat
"De seulement voir Erdogan accompagné de sa femme voilée, juste cela m'énerve et m'irrite prodigieusement."
SupprimerIl peut faire ce qu'il veut en Turquie mais en France, c'est autre chose.
La question est bien sur que seul des mesures efficaces (Contre les droitsd'l'hom' et la democratie...) nous epargneront des accomodements raisonnables ou pire.
Personne ne pouvant mettre ces mesures en pratique, ca promet.
"Nous payez-vous le café?" Mais avec grand plaisir! Il y a mon adresse Skype pour en discuter si la bête qu'il m'arrive d'être ne vous effraie pas.
Supprimer"Pardonnez-moi ce n'est pas moi qui se répète mais la technique."
Mon pardon est automatique vis à vis de la gent féminine, même s'il n'y a rien à pardonner ici.
Encore du machisme! Non, seulement de la courtoisie.
L'on a pas à dire à un autre pays ce qu'il doit faire chez lui. Et ce même si les pratiques qui s'y font sont d'un autre temps, d'autres moeurs, et ignobles vis à vis de ses habitants.
Pour la simple et bonne raison que l'ingérence peut très aisément nous être retournée.
A Kami et Harry
SupprimerOh mais je suis entièrement contre toute ingérence ça va de soi. Erdogan peut faire ce qu'il veut chez- lui, c'est sûr, mais chez-lui ce n'est pas en Europe. Ses moeurs le prouvant assez. C'était le sens de mon intervention.
Korat
Kami,
SupprimerMerci pour le café. Je le boirai à votre santé.
Je vous rassure, je ne m'effraie pas facilement, et ne tiens pas la courtoisie pour suspecte, au contraire. Quant au machisme, je crois qu'il y en a autant de genre que le mâle lui-même, il s'agit de faire le choix qui convient mais je trouve que nos sociétés frileuses s'énervent beaucoup pour rien sur le sujet.
Korat
Reçu 5 sur 5.
SupprimerIl y a mon adresse Skype pour les oiseaux de nuit qui voudraient discuter plus en profondeur des sujets que nous abordons ici.
Le Kami (on peut sans problème m'appeller Eric) est de plus de bonne humeur après l'écoute de "Let's fly" chanté par Lance Matthew:
http://www.youtube.com/watch?v=I7hM3tJvs7c
critique pas son coiffeur le mien est identique ! bon pour la turquie c'est évident dehors
RépondreSupprimerhttp://www.athena-vostok.com/a-propos-de-lukraine-de-leurope-de-la-theorie-du-genre-ne-me-demandez-pas-pourquoi-suivez-moi
RépondreSupprimerRoland Pietrini
peut être faudrait il tout simplement qu'il se passe un coup de peigne avant la chronique
RépondreSupprimerEn disant qu'il faudra un référendum, Hollande fait uniquement de "la com".
RépondreSupprimerD'abord parce qu'il ne sera probablement plus président quand la Turquie entrera éventuellement dans l'UE. Alors, cette promesse ... !
Surtout parce que le référendum n'est pas obligatoire.
En 2005, Chirac avait fait introduire cette obligation dans la constitution.
Après son élection, en 2007, Sarkozy avait pris des "ministres d'ouverture" venant de la gauche (Besson, Kouchner, Bockel, ...).
Le PS stigmatisait cette opération, n'ayant pas de mots assez durs surtout pour "le traitre" Besson.
Mais, discrètement, un autre ministre ne provoquait pas cette ire : Jean-Pierre Jouyet aux affaires européennes. Depuis son élection, Hollande l'a d'ailleurs récompensé : direction des Dépôts et Consignations et de la banque d'investissement.
Tout montre qu'avec Jouyet, c'était un accord entre Sarkozy et le PS pour revenir sur le "non" des Français de 2005.
Jouyet joua un autre rôle : dès l'automne 2007, il déclara qu'il fallait supprimer l'obligation du référendum en cas d'élargissement de l'UE.
Sarkozy "ne se mouilla pas" dans un premier temps, laissant son ministre PS aller en première ligne. Puis, lors de la révision constitutionnelle de 2008, l'obligation référendaire fut supprimée.
Donc, connaissant le rôle joué par son ami Jouyet dans cette affaire, la promesse de Hollande est "une promesse en l'air".
Evidement.
SupprimerDe toute facon etant donné que la reponse a ce refferendum serait vraissemblablement non...
La faculté de Hollande a prendre les gens pour des imbeciles est impressionnante.
mes dires se confirment, le dernier ça se dispute, domenach invective zemmour de fou qui lui ramène pourtant des preuves très concrètes. Déni de réalité, pas de débat, j'avais vu juste il n'est même pas nécessaire d'aller plus loin tant le "contradicteur" de Z était à des années lumières des réalités. Si des gens sont comme lui ça fait très peur et mal à ma France
RépondreSupprimerDans l'émission "ça se dispute" du 31.01.2014, M. Zemmour parle d'un questionnaire disponible sur le site LigneAzure.org. Je n'ai pas trouvé ce questionnaire. Quelqu'un peut-il m'aider ?
RépondreSupprimerZemmour a raison de dire que la forte hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'UE vient du fait que c'est un pays musulman.
RépondreSupprimerMais, il existe aussi d'autres arguments.
Il y a quelques années, j'ai entendu Mélenchon (1) sur ce sujet.
Défendant une posture "à gauche toute", l'argument ci-dessus est pour lui tabou.
Cependant, il avait dit : "ce n'est pas la Turquie qui me pose problème, c'est l'UE telle qu'elle est. Dans ce système qui favorise les délocalisations, l'entrée de la Turquie serait un gouffre pour nos emplois".
Voilà encore un argument valable.
Il y a quelques années, j'avais lu cette phrase effarante d'un dirigeant du PCF (Francis Wurtz, je crois) : "nous sommes pour l'entrée de la Turquie pour les raisons qui font que la droite est contre". "Argument" totalement stupide.
Mais, comme le PCF sait que l'opinion est hostile, il mettait une réserve : la reconnaissance par la Turquie du génocide arménien. Comme si la repentance sur le passé garantissait l'avenir.
Il y a 30 ans, le PCF n'aurait certes pas utilisé l'argument "pays musulman". Mais, il se serait interrogé sur le point suivant : pourquoi les États-Unis font-ils le forcing pour que la Turquie soit intégrée dans l'UE ?
Car, comme De Gaulle (2), le PCF craignait les "chevaux de Troie" des USA dans "l'Europe".
En 1972, ce parti avait appelé à voter "non" à l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE.
Après le RU, il existe aujourd'hui d'autres "chevaux de Troie" : la Turquie (3) et une Ukraine détachée de l'alliance russe.
Voilà un autre argument sérieux contre l'entrée de la Turquie dans l'UE.
(1) J'ai souvent critiqué Mélenchon sur ce blog. Son argumentation est très inégale. Il y a parfois du bon sens qui m'a fait penser un temps qu'il serait "le nouveau Chevènement". Mais, sa posture "plus à gauche que moi tu meurs" l'entraine trop souvent dans des surenchères sociétales ou autres.
(2) En 1962, De Gaulle ne voyait pas qui pourrait être le fédérateur interne de "l'Europe intégrée". Mais il craignait un fédérateur extérieur, pour ses propres intérêts géopolitiques : il pensait aux États-Unis.
(3) Avec un peu d'humour, constatons que la ville de Troie (d'Homère) était censée être sur le territoire de l'actuelle Turquie.
"Mais, il existe aussi d'autres arguments."
RépondreSupprimerBien entendu: les consequences economiques...Et les frontieres turques (Avec l'Iran et l'Irak ! C'est l'Europe on vous dit ! )
Faut aussi en parler a leurs amis grecs...
@Betty
RépondreSupprimer"C est un pays que Ata Turc ( excusez l orthographe) avait modernisé et que Erdogan est en train de replonger dans le moyen âge, et le plus triste c est que une partie de la population le suive."
"Modernisé", vous employez, vous aussi, le vocabulaire de la bien-pensance, qui réduit le monde qu'à une vision universaliste, uniformisante, sans aucune faculté d'adaptation à la différence de son prochain;
-On ne peut concevoir, nous les occidentaux, un confort autre que celui qui nous a été formaté et normalisé,
-Ce confort est devenu la rançon d'un succès qui ne se contente que de l'apparat, en quête d'une reconnaissance sociale (factice),
-Ce confort bravache, nous offre la prétention de détenir la Vérité, quiconque vivant autrement serait à plaindre ou à châtier,
-Ce même confort, nous fait croire qu'il ne nous serait pas possible d'élever notre intellect et notre sensibilité, autrement que dans l'écrin d'une existence matérielle liquoreuse, affreusement aseptisée et douillette,
-Ainsi, nous procédons au rapt de la "modernité" selon comme nous (nous) l'imposons universellement.
-A nous faire croire que la grandeur de l'humanité ne se repose que sur l'ère progressiste moderne, où avant, il ne serait question que de barbares incultes, tournoyants autour d'un feu piqués d'une plume dans le séant...
-Kemal fut un intégriste laïc d'une république dogmatique, en copie pastiche d'un occident déjà abâtardi par le mondialisme bien encré,
-Le symbole de cet homme ne représente qu'un extrême aussi néfaste que le sont ses pendants religieux d'aujourd'hui qui détournent la foi à des fins hégémoniques.
-On ne sabre pas les valeurs traditionnelles d'un peuple, au nom de je ne sais quel concept abstrait d'opposition radical(e), sans prendre le risque de le plonger dans un brouillard identitaire au point de ne plus savoir ce qu'il représente,
-On peut faire une analogie avec la pensée gauchiste en France qui s'élève contre les traditions,
-Or, de radicaliser une "renaissance" au point d’occulter complètement un passé de substance est complètement suicidaire, une sorte d’auto-négationnisme.
D’où l’état catastrophique de l’identité turque d’aujourd’hui ; les turcs ne savent plus ce qu’ils sont...
-Erdogan, est également le fruit de cela, de turcs paumés, errants dans le brouillard kémaliste,
l’Islam d’Erdogan ou de Gülen, n’est pas de foi, mais bien d’une hégémonie personnelle et politique, ce sont des hypocrites opportunistes s’appuyant sur un peuple perdu.
Je m'oppose fermement de la Turquie en Europe, le peuple turc de la République turque, (à distinguer du reste des peuples turciques) sont assis sur une tradition ottomane, puisqu'ils en sont les drageons, et de ce fait, le fossé anthropologique entre un monde descendant de l'Empire ottoman et d'une Europe pagano-chrétienne est si grand, qu'il serait ridicule d'intégrer quoi que ce soit de la Turquie. (il ne s'agit pas uniquement de l'Islam, ne réduisons pas cette différence à cela, même si l'Anatolie détient un passé plus lointain d'essence européenne)
Mais ceci ne m'empêche pas de vous conseiller de vous instruire sur l'Empire ottoman, et d'abattre vos préjugés formatés par votre univers, de songer que l'on ne peut gérer un empire pendant plus de six siècles uniquement avec la terreur et la répression... ce n'est pas possible, voyez, en comparaison, la durée de la terreur nazi.
RM.
Kemal Atatatürk est une icône en Turquie.
SupprimerMais, ses idées "modernes" ont-elles été acceptées par le peuple turc ?
À voir les résultats électoraux depuis 64 ans, rien n'est moins sûr.
Le parti d''Atatürk et de son adjoint et successeur, Ismet Inonü s'appelle le "Parti Républicain du Peuple".
Il est membre de l'Internationale Socialiste (depuis quand ? Je l'ignore).
De sa création (vers 1920) aux années 1945-46, c'était un parti quasiment unique, du moins le seul qui pouvait se présenter aux élections.
Dès les débuts du multipartisme et dès les premières élections libres (1950), c'est l'opposition (Parti Démocrate dirigé par Menderes) qui gagna. Menderes (premier ministre) gagna encore 2 fois et ne fut renversé que par un coup d'état en 1960 (exécuté en 1961).
Certes, Inonü et son successeur à la tête de ce parti, Bülent Ecevit ont été parfois premiers ministres par la suite, mais ce parti ne dépassait jamais 36% (souvent même moins de 30%).
Ils dirigeaient des gouvernements de coalition en raison de la division de leurs adversaires.
Mais, le plus souvent, en dehors des périodes de gouvernements militaires, les premiers ministres appartenaient à des partis successeurs de celui de Menderes : Demirel (Parti de la Justice puis P. de la Juste Voie), Ozal (Parti de la Mère Patrie), Tansu Ciller (une femme : Parti de la Juste Voie).
Maintenant, c'est le parti islamiste d'Erdogan qui est au pouvoir.
Partis ayant exercé le pouvoir (Premiers Ministres) en Turquie.
RépondreSupprimer1920-1923 : Parti Républicain du Peuple (CHP).
1923-1938 : (président Atatürk), CHP (généralement Inonü).
1938-1950 : (président Inonü), CHP.
1950-1960 : Parti Démocrate (Menderes).
1960-1961 : gouvernement militaire (général Gursel).
1961-1965 : (sous la présidence de Gursel qui "veille"), CHP (Inonü).
février à octobre 1965 : Union Nationale.
1965-1971 : Parti de la Justice (Demirel).
1971-1974 : Union Nationale ou transition.
janvier à novembre 1974 : CHP (Ecevit).
1975-1980 : alternance Ecevit/Demirel.
1980-1983 : gouvernement militaire.
1983-1991 : Parti de la Mère Patrie (Ozal de 1983 à 1989).
1991-1993 : Parti de la Juste Voie (Demirel).
1993-1996 : idem (Ciller).
1996 puis 1997-1999 : P. Mère Patrie.
1996-1997 : Parti du Bien-Etre (ancien nom du parti islamiste d'Erdogan).
1999-2002 : un parti dissident du CHP (Ecevit).
depuis 2002 : AKP (Erdogan depuis 2003).