samedi 21 mars 2009

Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 21 Mars 2009, sur I-Télé




Au sommaire :
- Un printemps chaud ... ou brulant
- Le bouclier fiscal résistera-t-il ?
- Trichet triche-t-il avec les prévisions ?
- Le duel Karoutchi-Pécresse
- "Welcome", le mal-venu ...
- PS : petits couacs, petits scores ...

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11 commentaires:

  1. Éric Zemmour n'arbore pas le gamma rouge de la milice du sida. Bravo.

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  2. "Éric Zemmour n'arbore pas le gamma rouge de la milice du sida. Bravo"

    Et alors ? il fait ce qu'il veut...

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  3. Ce n'était pas de l'ironie. Je félicite vraiment Zemmour de ne pas céder à ce panurgisme!

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  4. Il est clair que ce n'est pas le politique qui peut donner des ordres au MEDEF! Le politique fait partie du petit personnel du MEDEF...
    Alors il parait que Pécresse est toujours dans la course aux européennes? On avait entendu qu'elle abandonnait, vu le succès remporté par sa réforme...Pour "faire moderne", être femme ou homosexuel. Ils n'ont pas trouvé de lesbienne?
    "Le trépied: la mondialisation des capitaux, des marchandises et des hommes": étrange en effet la mode des films sur l'émigration (immigration, en fait...). Les cinéastes n'ont rien d'autre à montrer? le parallèle avec les Juifs pendant la WW2 est monstrueux, car comment comparer les situations? Peu de cinéastes ont fait, sur place, des films en défense des Juifs pendant l'occupation. Et on les comprend: ils auraient risqué le camp. A l'opposé, la défense de l'immigration est tellement politiquement correcte que cela n'échappe pas à l'industrie du cinéma dont le dessein premier est de faire de l'argent. Comment peut-on comparer, sinon avec une sacrée dose de mauvaise foi. Ecoeurant.

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  5. la bien-pensance de gauche sur ce sujet de l'immigration montre bien sa complicité objective avec le capitalisme, relevé par Zemmour face à Arthaud

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  6. a chaban : ok on est bien d'accord ^^

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  7. Welcome est d'abord c'est un film engagé du XXIe siècle (donc pas de solutions proposées), ensuite parce que l'histoire du couple est écrit avec tous les poncifs du drame psychologisant français (avec les regards "qui en disent long" et les dialogues "tu veux qu'on en parles ?") mais qu'aussi il fait de Vincent Lindon un gentil idiot qui pousse à la mort un immigré, ce qui noie (!!) un peu le propos et qui est doublé d'un drame dans le drame absolument ridicule et hors sujet : le mariage forcé : à force d'accumuler ses drames Lioret en fait perdre de leurs forces à chacun (alors qu'avec "je vais bien en t'en fais pas" il avait tenu un équilibre entre le drame du film et l'aspect lumineux de la relation Mélanie Laurent/Julien Boisseliet qui offrait une -belle- respiration dans le récit).

    Non seulement cette accumulation est peu digeste, alourdit un film qui déjà pour sa prise de position, possède un scénario au sujet assez lourd mais malheureusement se déroule de manière prévisible (le coup de la médaille, la fin...), des stéréotypes : l'immigré montré avec la tête de victime attendue - alors que c'est les sous-estimer car ils sont souvent les plus courageux/tenaces et les plus intelligents pour oser tout quitter pour tout refaire - deuxièmement c'est évidemment une stratégie politique de nous les montrer avec "la dignité des gens de peu" et donc qu'ils tirent la gueule tout le long du récit ça a été demandé par Lioret lui même or il y avait sur son plateau un immigré qui avait la banane tout le temps et Lioret n'a pas voulu montrer cela dans la "réalité" qu'il dénonce : des gens pour qui la vie est aussi légère que leur bagage (alors que cela existe) : non faut encore les sous-estimer et les montrer comme des victimes). Autre stéréotype : le voisin raciste qui est un poncif à lui tout seul (forcément intolérant xénophobe et très cousin du voisin collabo dans "Monsieur Batignole"). Quand on voit comment Eastwood traite cette figure dans son dernier "Gran Torino" avec tellement plus de subtilité et d'intelligence, on se dit que Lioret verse un peu dans le mépris des gens qui ne pensent pas comme lui sur l'immigration parce que c'est forcément suspect (et donc on a le retour de ce fameux autoroute de la pensée qui consiste à dire : policiers et système répressif forcément dicté par Vichy et non pas par les lois démocratiques - alors que les reconduites ne sont pas des condamnations à mort on met tout sur le même niveau, dans la bien-pensance pas de répit pour la connerie -) et le dernier stéréotype qui est le policier qui a limite la bave aux lèvres pour résoudre cette affaire.

    Bref Lioret est censé montrer la réalité or dans son film - qui se déroule à Calais - personne n'a l'accent du Nord...bizarre pour des classes moyennes de parler comme à Paris...et triche avec les réalité des immigrés en les forçant à tirer la gueule pour forcer la faiblesse compassionnelle du public (qui va tomber dans le piège forcément). Je finirais sur la musique qui surligne l'émotion de manière tellement peu subtile qu'on tutoie la médiocrité du support cinéma. Donc pour Lioret, social = drame, ce systématisme des auteurs français commence à devenir étouffant de s'appauvrir du médium cinéma au nom du message et de la cause : pourquoi ne pas verser dans d'autres genres pour parler de cela ( Frozen River qui est écrit comme un thriller, vient de le prouver récemment).

    Ecriture linéaire, découpage classique, personnages "fonction" qui ne sont là que pour soutenir un propos, musique à se flinguer...voilà un film aussi lourd qu'un Ane Mort et aussi émouvant qu'un Dimanche pluvieux en Automne (alors si on est un peu nunuche oui on va pleurer mais je préfère garder mes larmes pour des drames de qualité - genre Eastwood -, désolé si je ne m'épanche pas sur ce téléfilm écrit avec des parpaings de pathos, attendu et prévisible).

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  8. AAAAh Le Général ^^ j'étais sûre que tu allais faire ce commentaire.
    Merci à toi :)

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  9. "Éric Zemmour n'arbore pas le gamma rouge de la milice du sida. Bravo"

    D'accord avec vous sur le fond, mais la formulation est assez bas de gamme.

    Cette histoire de buclier fiscal est symbolique etant donné ce qu'il represente concretement.

    En fait Sarkosy et son bling bling médiatique a fait tellement de mal a l'image du pouvoir qu'il s'est réduit sa marge de manoeuvre.
    Expliquer par exemple qu'il vaut mieux favoriser l'investissement parce que l'investissement c'est du 100% sur, que de la consommation qui peut partir en Chine, c'est difficile à faire avaller.

    Il faut espere que le génie de la com' fait président va inventer quelque chose pour eviter de finir comme Juppé.

    Parce que là ou joue encore plus gros.

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  10. Je n'ai pu voir aucune des émissions d'hier samedi. J'espère seulement que Zemmour a pu commenter le referendum à Mayotte! Je suis impatiente de l'entendre sur ce sujet épineux...

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