Thomas Piketty à l'occasion de la sortie du livre Pour une révolution fiscale : Un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle
Extrait de l'émission "On n'est pas couché" du samedi 29 Janvier 2011.
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“L’exemple du traitement de la surdélinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel.[…] Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse.”
Ces propos confirment ceux tenus par Eric Zemmour sur l’antenne de Canal + et pour lesquels il est poursuivi par SOS Racisme, la LICRA, le MPRAP. Alors pourquoi ces associations n’intentent-elles pas un autre procès contre l’auteur de cette déclaration ?
Peut-être parce que c’est Dominique Sopo, le président de SOS Racisme en personne, qui a écrit cela en 2005 !
Dominique Sopo, SOS antiracisme, éditions DENOEL, octobre 2005
Le premier est juridique. Une association comme SOS Racisme peut-elle attaquer son propre président pour diffamation et incitation à la discrimination raciale ?
Le second problème est d’ordre psychologique. Quant on entend les propos de Dominique Sopo contre Eric Zemmour et que l’on relit aujourd’hui son livre“SOS antiracisme” publié en 2005, on ne peut que s’inquiéter pour lui. Un tel double discours pourrait être le résultat d’un dédoublement de la personnalité. Dans son livre, Dominique Sopo dénonçait violemment les dérives d’un antiracisme dont il est aujourd’hui le plus pur produit.
“Il existe en France, un antiracisme bien-pensant. Il est dangereux, car dévoyé. […] Il repose sur une relation viciée, dès le départ, entre d’”ex-colons” et d’”-ex-indigènes”. Il se nourrit principalement de cette culpabilité blanche. Il est une perpétuelle action de repentir. L’étranger ainsi canonisé, la béatitude peut suivre.” 4 éme de couverture.
” Il faut souligner que dans la conception exotique de l’antiracisme, l’Etranger est privé de sa propre définition et d’une libre détermination. Il n’est plus un sujet agissant mai un objet de compassion. ” p 14
“Le discours victimaire occupe pourtant une place loin d’être négligeable chez ceux qui se réfèrent au discours antiraciste. Il l’occupe d’autant plus qu’il est adossé à une lecture marxisante de la société : d’un côté les oppresseurs, de l’autre les opprimés.” P 22
” Pour cela, les islamistes savaient pouvoir compter en Europe sur un allié de poids : la mauvaise conscience post coloniale. Le discours antiraciste fut alors dévoyé en prenant en compte cet élément majeur. Pour échapper à toutes critiques de leurs visées réactionnaires et de leurs stratégies d’influence, ces extrémistes entreprirent, en dénaturant profondément la philosophie et les mots de l’antiracisme, de dénoncer une “islamophobie” dont la moindre critique à leur égard aurait été le signe. ” p.78