dimanche 28 décembre 2008

Zemmour face à Abd Al Malik et Grand Corps Malade



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Extrait de l'émission "On n'est pas couché" du samedi 27 Décembre 2008.
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samedi 27 décembre 2008

Zemmour : «Le rap est une sous-culture d’analphabètes»




Thème : "France, culture morte ou métisse ?"
Extrait de "l'Hebdo" sur France Ô.
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lundi 22 décembre 2008

Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 20 Décembre 2008, sur I-Télé




Au sommaire:
- La reculade?
- Diversités?
- Le casse du siècle

Merci à Satrianez pour l'upload !
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dimanche 21 décembre 2008

Zemmour face à Arlette Laguiller




Extrait de l'émission du Samedi 20 Décembre 2008.
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Zemmour face à André Bercoff




Extrait de l'émission du Samedi 20 Décembre 2008.
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Zemmour face à Patrice Pelloux




Extrait de l'émission du Samedi 20 Décembre 2008.
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Le PS au pluriel, la gauche à l'imparfait

Par Éric Zemmour
Publié le 12/12/2008 dans Le Figaro.


Un instant, la gauche a cru que son cauchemar s'achevait ; qu'un nouveau cycle s'ouvrait ; que le retour à l'Etat ramènerait les électeurs vers elle ; que la crise réclamait des solutions sociales-démocrates. Avec son plan de relance keynésien, Nicolas Sarkozy lui a ôté ce plaisir intellectuel d'avoir raison. L'ancienne gauche plurielle est évanouie.
Les Verts sont morts parce que tout le monde a repris l'écologie ; le PCF est mort parce que personne ne veut du communisme ; les Verts survivent en coupant les têtes ; le PCF aussi.

La gauche aime tellement le PS qu'elle en a deux. Un « PS canal historique » de Martine Aubry au logiciel social-chrétien de la CFDT des années 70, mais au caractère jacobin et technocratique. Et un parti social-Royal, qui joue l'opinion contre l'appareil, l'émotion médiatique contre la raison militante. Le PS canal historique veut sauver la traditionnelle culture parlementaire d'un parti d'élus ; le PS royaliste veut lui imposer au forceps le bonapartisme institutionnel de la Ve.

Une gauche, qui se pose en défenseur affirmé des salariés, mais qui, à l'heure même où le capitalisme a massifié le salariat, se retrouve déconnectée de l'électorat populaire.
Une gauche qui, au nom de son engagement européen, a avalisé les dérégulations réclamées par le capitalisme financier qu'elle prétend abhorrer.
Une gauche française qui a participé à la crise globale de la social-démocratie européenne en donnant ses dirigeants aux institutions les plus libérales du monde : l'OMC et le FMI.
Une gauche à la pointe des combats contre les structures traditionnelles de la société, dont les victoires « sociétales » servent finalement la domination sans partage d'un marché qu'elle vitupère par réflexe.
Une gauche qui se flatte de défendre la liberté de pensée et nourrit en son sein tous les nouveaux clergés du politiquement correct.

dimanche 14 décembre 2008

Zemmour face à Jacques Attali. Ce dernier quitte le plateau de "On n'est pas couché" en plein débat.




Extrait de l'émission du samedi 13 Décembre 2008

La réponse de Jacques Attali sur son blog, dans ce billet.

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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 13 Décembre 2008, sur I-Télé




Au sommaire:
- Grèce: La contagion?
- Révolution.com
- Hésitation nationale
- France, patrie des droits de l'Homme

Merci à Satrianez pour l'upload hebdomadaire.

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lundi 8 décembre 2008

Zemmour dans l'émission " + Clair " sur Canal Plus le samedi 6 Décembre 2008



Eric Zemmour s'explique largement sur la polémique suite à ses propos sur les "races" dans l'émission d'ARTE (voir nos articles précédents).

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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 6 Décembre 2008, sur I-Télé




Au sommaire:
- Prison Break
- Sarkozy: son plan de relance
- Les endimanchés
- Bêtes de concours


Merci à Satrianez pour l'upload hebdomadaire !

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samedi 6 décembre 2008

Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 29 Novembre 2008, sur I-Télé




Au sommaire:
- Aubry/Royal: L'affrontement jusqu'en 2012
- Sarko a la télécommande
- Vanneste, gai luron!
- Boutin ne sait plus où elle habite

Merci à Satrianez pour l'upload hebdomadaire !

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lundi 1 décembre 2008

Polémique sur les races : Eric Zemmour renvoie ses détracteurs à la lecture de Molière.

Le journaliste Eric Zemmour victime de son franc-parler au cours d'une émission de la chaîne Arte, s'est retrouvé, lui aussi la cible de toutes les attaques des "nouveaux bien-pensants".

Avec l'humour qui le caractérise, il répond à ses détracteurs dans le magazine Vendredi.


«Chers amis internautes, si charmants, si délicats, si mesurés, je vous propose de signer une large pétition pour que l’Académie française supprime avec éclat de son dictionnaire le mot race, puisque c’est au nom de ce mot maudit qu’Hitler a fait assassiner des millions d’êtres humains. Et pendant qu’on y est, je propose que soient rayés du dictionnaire les mots religion - coupable des guerres de religion et de l’horrible saint-Barthélémy- le mot nation - responsable des guerres de la Révolution et de l’Empire, les mots égalité et communisme, pas modestes en massacres. On ne dira plus « personne de race noire », mais « personne riche en mélanine »; « homme de race blanche » sera de même proscrit, remplacé par « personne pauvre en mélanine ». La seule utilisation de ce mot honni sera désormais autorisée pour « race humaine », qu’on appelait autrefois espèce humaine. On savait que l’espèce humaine était unique depuis Adam et sa côte, tandis que les Evangiles avaient remis le couvert universaliste : «il n’y aura plus de Juifs, il n’y aura plus de Romains.» Cela ne suffit pas. On inversera donc le sens des mots espèce et race, pour que la paix soit, qui est le souverain bien. Ceux qui persisteront ainsi à défendre la hiérarchie des races seront des espécéistes.

Par exception, l’usage du mot race sera autorisé pour glorifier le président Obama, que son nom soit sanctifié. Ainsi, Patrick Lozès, président du CRAN, Conseil Représentatif des Associations noires de France, a pu déclarer qu’«Obama est notre président», ce qui prouve que la solidarité raciale - pardon, espéciale- est supérieure à ses yeux énamourés à la solidarité nationale. Imaginons un odieux président du CRAB, conseil représentatif des associations Blanches, qui déclarerait : Poutine est notre président.
SOS-racisme devra changer de nom: SOS-espécéisme. Jean Baudrillard avait relevé qu’il existait SOS-Baleines et SOS-Racisme, les premiers voulaient sauver les baleines, et les seconds, sauver les racistes, pour conserver leur magnifique sentiment de supériorité morale.

Hitler fondait sa politique criminelle de hiérarchie des races sur des travaux scientifiques qui avaient classé, distingué, hiérarchisé les formes de crânes, de nez et de lèvres. Aujourd’hui, on nie l’existence des races en se fondant sur des travaux scientifiques qui attestent que les êtres humains ont en commun 99% de leur ADN, mais qui redécouvrent des «types biologiques» ressemblant furieusement aux races d’antan. A chaque fois, on fonde un projet politique sur une science qui évolue sans cesse. Laissons les scientifiques dans leurs laboratoires. La race pure était le projet délirant d’Hitler; la religion du métissage est le graal assigné à notre époque. Mais métisser quoi ? Des races! Quelle horreur ! Des espèces, voyons.

Chers amis internautes, précipitez-vous pour voir Les Précieuses ridicules de Molière. Vous adorerez.»

Éric Zemmour

Pour finir, nous vous recommandons ce nouvel article sur cette "polémique" sur le très bon site Causeur.fr !
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jeudi 27 novembre 2008

Vincent Cespedes semble finalement d'accord avec Zemmour au sujet des "races"

Depuis quelques jours nous assistons à une pseudo-polémique liée aux propos d'Eric Zemmour au sujet des "races", lors de l'émission "Paris-Berlin" sur Arte.
Etait présent Vincent Cespedes, philosophe, qui s'opposait vivement aux interventions d'Eric Zemmour, aux côtés de Rokhaya Diallo. Ce premier affirmait que les races n'existent pas.
Il semble avoir changé d'avis.
Zemmour n'est plus seul, la preuve en vidéo.




Pour les plus motivés, vous pouvez toujours vous rendre sur le blog de Cespedes. Bon amusement !

samedi 22 novembre 2008

Mélenchon, mais un peu tard...

Par Éric Zemmour
Publié le 14/11/2008 dans Le Figaro
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Ne l'appelez plus Jean-Luc mais Oskar. Il y a quelques années, le ministre socialiste des Finances allemand, Oskar Lafontaine, rompait avec le chancelier Schröder ; son parti Die Linke - qui dénonce l'adaptation de la gauche à la mondia lisation libérale - taille depuis des croupières au vénérable SPD à chaque élection outre-Rhin.

Jean-Luc Mélenchon est parti tard. Trop. En 2005, après le référendum sur l'Europe, c'était le moment opportun. Il l'a dit à Laurent Fabius. Mais Fabius n'a pas saisi son kairos, comme il dit. Il s'est enfermé - emmuré vivant - dans la motion Aubry. Mélenchon bouge pour ne pas mourir emmuré.

Il prend un risque médiatique : seuls les dissidents des grands partis attirent la lumière. Un risque poli tique : le représentant de la gauche, l'ancien rocardien Benoît Hamon, triomphe avec près de 20 % des suffrages ; mais c'est un triomphe en trompe-l'œil : la gauche du parti flirtait jadis avec les 40 % des voix ! Il prend un risque idéologique enfin : s'il se distinguera aisément du PS sur l'Europe et le libre-échange, et du NPA de Besancenot sur la violence révolutionnaire, que l'ami de Rouillan a du mal à rejeter, il est plus difficile de faire entendre sa voix « de gauche » quand la crise financière mondiale redonne des trémolos anticapi talistes à des socialistes opposants en carton pâte qui approuvent discrètement la plupart des grands choix économiques ou géostratégiques de Sarkozy.

Le départ de Mélenchon signe peut-être tout simplement l'atomisation d'un PS condamné à mourir au petit feu de la petite cuisine de François, Bertrand, Martine et des autres, ou dans une belle explosion finale sous la férule honnie de Ségolène. On achève bien les partis.

mercredi 19 novembre 2008

Eric Zemmour dans "Paris-Berlin" sur le thème "Demain, tous métis?", le 13 Novembre 2008 sur ARTE



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La polémique sur
le Nouvel Obs,
le blog du Président du CRAN,
Le site des "Indivisibles",
Agoravox TV,
ou encore Arrêt sur Images,
sans compter les multiples billets dans divers blogs ...

Pour le quotidien gratuit Metro : L’éditorialiste Eric Zemmour se dit « sidéré » devant la polémique suscitée par ses déclarations sur « les races » dans une émission d’Arte. Joint par téléphone mercredi, le journaliste du Figaro maintient ses propos. A la question « êtes-vous allé trop loin ? », il répond, visiblement surpris, « non, pas du tout ».

Parmi ce qu'on peut lire sur le net, Testeur sur le site Le Post nous retranscrit la définition du mot "métissage", thème de l'émission, et se questionne :
"Croisement entre individus appartenant à des races différentes". C'est évident : comment peut-on définir le métissage, si tout le monde est pareil et qu'il n'y ait pas de races ?

Enfin, signalé par un de nos lecteurs, le blog d'Infocrate qui libère sa haine de pré-pubère dans un article qu'il qualifie lui même "d'humour trash" en incitant au meurtre d'Eric Zemmour. Dans la plus belle tradition de notre démocratie, évidemment.

Eric Zemmour dans "Ca se dispute" le 15 Novembre 2008, sur I-Télé




Au sommaire:
- PS: La tragi-comédie de Reims
- G20: Une refonte en trompe-l'oeil
- L'ultra-gauche qui déraille?
- Trop de commémorations?

Merci à Satrianez pour l'upload hebdomadaire.

Eric Zemmour dans "L'Hebdo" le 15 Novembre 2008, sur France Ô



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mardi 11 novembre 2008

Qui a dit protectionnisme ?

Par Éric Zemmour
Publié le 07/11/2008 dans Le Figaro

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La « divine surprise » n'est pas pour le seul Besancenot. Le Pen père et fille rêvent aussi de se refaire ; Villiers retrouve des sondages proches des deux chiffres ; Dupont-Aignan se dit que c'est le moment idéal pour se lancer.

Car c'est une crise de la « mondialisation », pas seulement du « capitalisme ». Avant, quand ils disaient frontières, souveraineté, protectionnisme, on leur envoyait les années 30 à la figure. Le fascisme, la guerre.

Encore aujourd'hui. Pourtant, la question du libre-échange est revenue sur la table. Sous la table. Toutes les tables. De Washington à Berlin, de la rue de Solferino à l'Elysée. Pas besoin d'être prix Nobel d'économie pour comprendre que la crise des subprimes vient de la stagnation des salaires de la classe moyenne américaine (et européenne), sous la pression déflationniste des 2 milliards d'Indiens et de Chinois entrés brutalement dans un marché de l'emploi soudain mondialisé.

Doit-on mettre en place un protectionnisme autour de grandes zones géographiques au développement comparable ? Obama - chéri des Européens - est aussi le plus protectionniste. Le socialiste Hamon est le seul à le réclamer tandis que Martine Aubry - et Bertrand Delanoë - sautent comme des cabris en criant « social-démocratie », sans remettre en cause un libre-échange mondialisé qui tue tout compromis entre patrons et salariés. Entre la France et l'Allemagne, rien ne va plus : Sarkozy rêve sans le dire du retour de la « préférence communautaire » ; Merkel refuse, persuadée sans l'avouer que la puissance industrielle allemande peut résister à tout.

Lors des européennes, le protectionnisme sera sans doute au cœur de la campagne. A droite de l'échiquier, on dira qu'on l'avait dit avant les autres. Ce qui n'est pas en politique une assurance de succès.

Zemmour face à Rama Yade



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Extrait de l'émission du samedi 8 Novembre 2008

jeudi 6 novembre 2008

Zemmour face à Philippe Val




Extrait de l'émission du samedi 1 Novembre 2008

Zemmour face à Bernard-Henri Levy



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Extrait de l'émission du samedi 1 Novembre 2008

Zemmour dans "Ca se dispute" le 1er Novembre 2008 sur I-Télé




Au sommaire:
- Sarkozy: A l'épreuve du social
- A la recherche de l'Obama français
- Le PS à quelques jours du vote
- L'image de la semaine: La poupée Vaudou de Sarkozy

Zemmour dans "L'Hebdo" le 1er Novembre 2008 sur France Ô



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Au sommaire :
- USA, Obama président ?
- Crise économique : quelle ampleur ?
- Congrès du Parti socialiste : où va-t-il ?
- Congo : la situation est-elle grave ?

dimanche 26 octobre 2008

mercredi 15 octobre 2008

Zemmour face à Laurence Parisot (MEDEF)



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Extrait de l'émission "On n'est pas couché" diffusée le samedi 11 Octobre 2008.

Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le 11 Octobre 2008





Au sommaire:
- A qui profite la crise?
- Europe: Le retour de Nations
- Crise: la Gauche en tire profit
- A mort les patrons!
- Pasqua: fin de partie?
- Laporte fait un in-père
- Hara-Kiri: Les belles images

mercredi 8 octobre 2008

Zemmour face à Gérard Miller




Extrait de l'émission "On n'est pas couché" du Samedi 4 Octobre 2008.

Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le 4 Octobre 2008




Au sommaire :
- Envisager un gouvernement de crise ?
- Crise : le jour où la terre s'arrêta ?
- Crise : G4 pour quoi faire ?
- Rouillan : un militant encombrant
- Un train de sénateur...

mardi 7 octobre 2008

Zemmour et Naulleau chez Morandini sur Europe 1




Extrait de l'émission de Jean-Marc Morandini sur Europe 1, diffusée en direct le vendredi 3 Octobre 2008.

lundi 6 octobre 2008

Zemmour face à Noël Mamère




Extrait de l'émission "On n'est pas couché" diffusée le 27 septembre 2008 sur France 2.

Zemmour face à Josiane Balasko




Extrait de l'émission "On n'est pas couché" diffusée le 27 septembre 2008 sur France 2.

Zemmour face à Alain Minc




Extrait de l'émission "On n'est pas couché" diffusée le 27 septembre 2008 sur France 2.

Zemmour face à Laurent Baffie




Extrait de l'émission "On n'est pas couché" diffusée le 27 septembre 2008 sur France 2.

Zemmour face à Marielle Goitschel




Extrait de l'émission "On n'est pas couché" diffusée le 27 septembre 2008 sur France 2.

Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le 27 Septembre 2008




Emission du 27 Septembre 2008.

dimanche 28 septembre 2008

mardi 23 septembre 2008

jeudi 18 septembre 2008

La tribalisation de Solferino

PAR ÉRIC ZEMMOUR
Publié dans le Figaro le 12/09/2008

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Les villes en R portent malheur au socialisme français. Après Rennes, ce sera Reims ; plus personne n'en doute, après la désastreuse université d'été de La... Rochelle. C'est l'explosion du courant mitterrandien qui avait entraîné la déflagration rennaise de 1990. C'est l'implosion du courant jospiniste qui provoquera la catastrophe annoncée de Reims. D'où cette impression réitérée de guerre byzantine, de querelle vaine d'ambitions, de jeux stériles. Il n'y a aucune différence de fond entre Royal, Delanoë, Hollande, Moscovici, Dray, Aubry. Tous sont « sociaux-démocrates » et européens ; tous sont favorables à l'intervention de l'Otan en Afghanistan « contre le terrorisme » ; tous prônent un accord sur le libre-échange à l'OMC.

A droite et à gauche du parti, de rares personnalités esseulées Valls, Gorce ou Mélenchon... essaient de porter un débat idéologique, mais elles sont étouffées médiatiquement. Fabius, mué en simple supplétif d'un des héritiers du jospino-hollandisme, paie sa pusillanimité de 2005, lorsqu'il rallia la « synthèse » hollandaise, après avoir porté le flambeau du non à la Constitution Européenne. Pourtant, ce n'est pas une médiocre querelle que d'édifier une authentique alternative politique dans une « mondialisation » qui semble tout faire pour l'interdire. Cette tâche herculéenne semble hors de portée du PS français.

Car la tribalisation de la Rue de Solferino met une lumière crue sur la transformation insidieuse d'un parti en un agrégat de féodaux désunis, mitonnant leur petite cuisine sur leur petit réchaud local, incapables de faire un roi car soucieux avant tout qu'il n'y en ait pas.

vendredi 5 septembre 2008

Zemmour face à Guillaume Peltier




De quoi patienter jusqu'au retour d'Eric Zemmour ce samedi.
Extrait d'une émission datant vraisemblablement de début 2007.

lundi 1 septembre 2008

Zemmour & Naulleau : de retour dans "On n'est pas couché" dès le samedi 6 Septembre 2008.

D'après le site internet de France 2, Eric Zemmour et Eric Naulleau seront bien aux côtés de Laurent Ruquier pour cette nouvelle saison de "On n'est pas couché".
A voir dès ce samedi 6 Septembre 2008 à 23 heures.



Source :
France2.fr

Après une longue trêve estivale, l'heure de la rentrée a sonné pour Laurent Ruquier et ses chroniqueurs. Même horaire, même concept: l'animateur reçoit tous ceux qui font l'actualité culturelle, sportive et politique. Le programme risque d'être chargé pour la fine équipe, entre la rentrée littéraire, les sorties ciné, les nouveaux albums et les dernières polémiques. Eric Zemmour et Eric Naulleau, toujours au rendez-vous, continuent d'assumer leur rôle de trouble-fête, ne ménageant pas les invités du jour. L'année dernière, leurs remarques avaient suscité de vives réactions de la part de Michaël Youn ou Cali. Mais l'émission fait aussi la part belle à la détente et au divertissement.

lundi 18 août 2008

Zemmour & Naulleau : toujours pas confirmés à la rentrée dans "On n'est pas couché" sur France 2

D'après le site de la radio RMC, la présence d'Eric Zemmour et d'Eric Naulleau ne serait toujours "pas acquise" à la rentrée pour l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché" sur France 2, le samedi soir.
D'après quelques magazines, Eric Naulleau aurait même indiqué ne pas participer à l'émission pour cette rentrée.

Pas d'autres informations pour le moment, ces dernières sont donc à prendre avec précaution. Si vous avez d'autres sources, n'hésitez pas à nous les signaler en commentaire et/ou à réagir.


RMC.fr - 18/07/2008

On n'est pas couché - France 2 a décidé de reconduire le talk-show du samedi soir de Laurent Ruquier, mais la présence des chroniqueurs Eric Zemmour et Eric Naulleau n'est pas acquise.

vendredi 15 août 2008

mercredi 6 août 2008

Eric Zemmour face à Salika Wenger




Salika Wenger a été députée communiste en Suisse, désormais actuelle présidente de l'antenne "Ni Putes Ni Soumises" à Genève (leur site).

jeudi 17 juillet 2008

mercredi 9 juillet 2008

Besancenot, le parfait petit opposant

Par Eric Zemmour
Publie dans Le Figaro le 07/07/2008
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La mondialisation façonne souterrainement une nouvelle géographie politique. Le Front national fut longtemps le rassemblement de toutes ses victimes pressurées par les grandes firmes et concurrencées par des vagues d'immigrés, pendant que les vainqueurs flamboyants de la « mondialisation heureuse » les traitaient de racistes : salauds de pauvres !

Besancenot, c'est la classe moyenne en voie de prolétarisation, profs, jeunes diplômés précarisés, fonctionnaires, qui se reconnaît dans son visage poupin de Tintin, un Che Guevara qui aurait troqué la lecture de Trotsky pour celle de Marc Levy.

A chaque fois, ces mouvements s'enracinent dans une histoire politique ancienne, mais simplifiée pour la télé. Devant la montée en puissance de Besancenot, Sarkozy se frotte déjà les mains. Mais, contrairement à Le Pen, qui avait rassemblé toutes les familles du nationalisme français, Besancenot est loin d'avoir réuni toute la « gauche de la gauche ». C'est le but de son Nouveau Parti anticapitaliste ; cependant, le NPA n'arrive pas encore à la cheville du Linkspartei allemand. Surtout, Besancenot, lui, n'est nullement diabolisé. Peu importent les massacres révolutionnaires, de la Terreur au Goulag, en France, l'extrême gauche reste « angélisée ».

Ainsi, entre l'extrême gauche et le PS, les électorats sont fluides, ils passent d'un camp à l'autre sans mauvaise conscience. Ceux qui ont révélé la rencontre entre Besancenot et l'ancien membre d'Action directe, Jean-Marc Rouillan, tentaient sans doute de marquer au fer rouge du « terrorisme » le facteur de Neuilly. Caramba, encore raté !

mardi 1 juillet 2008

Europe : tous perdants

Par Eric Zemmour
Publié le 27/06/2008 dans Le Figaro


Ils crient victoire, mais on ne les entend pas. Dupont-Aignan, Coûteaux ou Villiers à droite, Chevènement, Mélenchon ou Besancenot à gauche triomphent dans le désert. Et pourtant, elle ne tourne pas, l'Europe.
Le grand combat politique des vingt dernières années entre fédéralistes et souverainistes s'achève dans un champ de ruines. Tous perdants. Cette bataille avait débuté lors du référendum de Maastricht en 1992. Séguin était très proche de Chevènement ; Léotard faisait estrade commune avec Pierre Bérégovoy.
Mais, en 1995, c'est Chirac qui fut élu Président. Chevènement, en 2002, tentait « l'alliance des deux rives » ; mais c'est Le Pen qui faisait « turbuler le système ». Inhibés par le politiquement correct, Séguin et Chevènement n'osèrent jamais parler d'immigration à l'électorat populaire ; et Pasqua ne se vit jamais en numéro un.

En 2007, Sarkozy, sonné par le référendum sur la Constitution de 2005, osa reprendre les thèmes des « nonistes » : préférence communautaire, critique de l'euro fort, politique industrielle, mais aussi exaltation de l'identité nationale, tandis qu'il rassurait discrètement les élites européistes avec son minitraité simplifié. Il le fit illico. Copié-collé de la Constitution Giscard. Ratifié par l'UMP et le PS.
L'ouverture, ce fut cela : cette majorité de centre droit-centre gauche, conceptualisée par Giscard en 1974, ébauchée par Mitterrand en 1988, concrétisée en 2007. Ce coup de bonneteau se brisa sur le non irlandais. Ne restent que des européistes sans le peuple et des eurosceptiques sans le pouvoir.

Les prochaines européennes de 2009 changeront-elles la donne ? « L'Europe est un despotisme éclairé et doux », confiait un jour Jacques Delors.

samedi 28 juin 2008

La France au miroir du football.

Par Eric Zemmour
Publié le 23/06/2008 sur Le Figaro


L'équipe de France aurait sans doute pu être championne d'Europe, mais elle n'était pas une équipe et elle n'était pas de France. Pour parodier la célèbre formule du général de Gaulle, on pourrait ainsi résumer la déroute des Bleus dans l'Euro 2008. Pas une équipe, mais un agrégat de joueurs désunis ; pas vraiment de France : la plupart n'évoluaient pas dans un club hexagonal.

Le football français est né à la modernité à la fin des années 60, sur un mode colberto-gaulliste : une direction nationale qui centralise tout, formation et financement ; une redistribution de la manne télévisuelle jusque dans les petits clubs. Ce système centralisé et national fabriqua les générations Platini et Zidane.
Mais il prit de plein fouet la mondialisation libérale imposée par la Cour de justice européenne avec l'arrêt Bosman au milieu des années 90 : la suppression des limitations du nombre d'étrangers dans les clubs entraînant surenchère des salaires et concentration des meilleurs dans les clubs les plus riches.
Dans un premier temps, l'équipe de France en bénéficia, car nos joueurs, exilés en Italie surtout, acquirent férocité et rigueur défensive. Puis, les clubs français devinrent les sous-traitants des championnats anglais ou italiens.

Alors, ces joueurs, venus de toutes parts, cousus d'or mais épuisés par les compétitions de clubs, eurent de plus en plus de mal à retrouver ressources physiques et cohérence. Esprit collectif et amour du maillot tricolore. Mais la France, arrachée à son modèle national par l'Europe, refusa, à l'instar de l'Angleterre, de sacrifier son équipe nationale à ses clubs, désormais puissances financières, cotés en Bourse.

Et la France du foot, entre deux systèmes, deux histoires, finit par perdre sur tous les tableaux.

mardi 24 juin 2008

Juste rien.

Par Eric Zemmour
Publié le 18/06/2008 sur Le Figaro




C'est la fin. La fin d'un match. La fin des espoirs français ; la fin d'une équipe ; la fin d'une génération ; la fin d'un sélectionneur. La fin d'un cycle. Et même la fin d'un commentateur, Thierry Roland, qui suivait, mardi sur M6, le dernier match de l'équipe de France de sa carrière.

Mais cette sinistre litanie finale était déjà trop généreuse. Il n'y eut jamais vraiment d'espoir depuis cette sinistre rencontre initiale contre les Roumains. Il n'y eut pas vraiment de match non plus contre l'Italie, la France ne paraissant à aucun moment en mesure d'inquiéter son frère ennemi transalpin.

Pas d'équipe non plus, des joueurs qui ne parviennent pas à se marier, se souder, joueurs qui semblent ôter leur baladeur juste avant de rentrer sur le terrain, agrégat de joueurs désunis. Une équipe entre deux générations, sans Zidane mais encore avec Thuram. Qui n'a pas choisi, joueurs venus d'ailleurs ou ossature lyonnaise. Un Domenech qui fait entrer Nasri et le sort quinze minutes plus tard, et ne songe qu'à épouser son Estelle Denis. «Avec Estelle, c'est du sérieux», aurait-il pu dire.

C'est l'Italie qui était la seule sérieuse, mardi soir. Fin d'un cycle. C'est en imitant le jeu italien que la France avait gagné ses plus glorieux trophées : Coupe du monde en 1998, Euro en 2000. Chaque fois au détriment de l'Italie : «On ne détruit que ce qu'on remplace», disait Danton.

La roue a tourné. En 2006 comme en 2008, c'est l'Italie qui reprenait son jeu et son sceptre. Et renvoyait la France à un rien infini. Juste rien.

dimanche 15 juin 2008

"Zemmour est fou" : article de Basile de Koch publié dans Valeurs Actuelles

Par Basile de Koch, le 30-05-2008
Publié dans Valeurs Actuelles



Vous me connaissez : je tiens mes promesses, à défaut de celles des autres… J’avais dit que je reviendrais sur le “phénomène Zemmour”; eh bien, me voilà! On peut observer le phénomène, entre autres, tous les week-ends en multidiffusion sur i-Télé, dans l’émission Ça se dispute, et chez Ruquier le samedi soir sur France 2.Le succès d’Éric Zemmour tient, “en première analyse”, à un truc simple : il est le seul sur son créneau – ce qui en fait un boulevard! Non seulement le Zemmour pense, mais il dit ce qu’il pense ; peut-être pas tout ce qu’il pense, mais rien que ce qu’il pense. Ça suffit à en faire un animal de foire, dans un Paf envahi par les “parlologues” qui se contentent de raconter les faits et d’en imaginer les effets. Éric, lui, remonte systématiquement aux causes: il décrypte.



Sa grille de lecture, il n’en fait pas mystère, est radicalement droitière. Mais attention! Zemmour n’est jamais aussi mordant que quand il critique la droite au nom de ses propres principes (à elle et à lui). C’est même ce qui le sauve aux yeux de notre intelligentsia – toujours friande d’attaques contre la droite,même quand elle ne les comprend pas…

Il y a autre chose : l’inébranlable bonne humeur de notre ami. Caricaturé, hué, il ne se départit jamais de son bon sourire – sauf le cas échéant pour rigoler franchement. Il joue même à merveille de son physique genre souffre- douleur de cour de récré pour désamorcer les vérités explosives qu’il balance à la tête de tout le monde… et surtout de la droite.

Il fallait l’entendre,samedi dernier sur i-Télé: on aurait juré que son objectif était de se faire le plus d’ennemis possible chez ses supposés amis. Trois interventions, trois attaques en règle contre la “droite”française actuelle,du plus superficiel au plus profond (la gauche, elle, devant se contenter de quelques blagues condescendantes).

« L’un des problèmes majeurs du sarkozysme, explique Éric, c’est la tendance irrépressible du président à court-circuiter les institutions dès lors qu’elles l’empêchent de tout gérer tout seul. »

Et notre Dr Folzemmour de poursuivre froidement l’autopsie, sans souci apparent des conséquences : « Le drame de la droite, celle de Giscard comme celle de Chirac et même de Sarkozy, c’est qu’elle est fascinée par la gauche et méprise sa propre famille. »

L’explication de cet étrange masochisme ne tarde pas: c’est, tout simplement, « l’escroquerie » de cette droite qui « vénère le marché tout en refusant ses effets : consommation, mondialisation, immigration, dégradation des mœurs… »

Reste une question: pourquoi, depuis dix ans, Éric Zemmour va-t-il toujours plus loin dans le saccage décontracté des tabous de l’époque? Et plus grave encore, dans la dénonciation du désordre prévalant dans le “parti de l’ordre”? Inconscience,prise de conscience, ou les deux mon général ? Quoi qu’il en soit, moi, Zemmour, j’achète… tant qu’il est en vente libre!

Source de l'article : ici.

Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-télé, le 13 Juin 2008




Emission du vendredi 13 Juin 2008.

Au sommaire :
- Fillon, la force tranquille ?
- Sarko marionnettiste du PAF ?
- Les Chirac sont-ils éternels ?

Merci à Romain C. pour la mise à disposition de la vidéo.

lundi 9 juin 2008

Zemmour face à Jacqes Vergès




Partie 1/2




Partie 2/2

Emission du 3 Mai 2008

Histoires de Président

Par Eric Zemmour
Publié le 23/05/2008 dans le Figaro
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Nicolas Sarkozy a peut-être une vocation rentrée de prof d'histoire. Pas de semaine sans qu'il n'intervienne dans ces matières à hauts risques. N'exigeait-il pas récemment qu'on inscrive l'esclavage dans les programmes de CM1 et CM2 - où il est déjà enseigné ?

Pendant la campagne présidentielle, on avait compris le projet de Sarkozy : renouer avec la vision héroïque d'une France glorieuse, dont gaullistes et communistes avaient maintenu l'héritage dans l'après-guerre, avant qu'elle ne succombe sous les traits acérés de la haine de soi et de la repentance, par l'alliance de la « bien-pensance » de gauche et du primitivisme chiraquien. Depuis son élection, là aussi, son message s'est brouillé. A Alger, il condamne la colonisation pendant qu'à Dakar, il tance les Africains qui ne sont pas « entrés dans l'histoire ».

Il exalte les « racines chrétiennes de la France », puis le chantre de la « négritude », Aimé Césaire - un des plus violents contempteurs de la colonisation mais aussi de l'assimilation à la française.

Un jour, Sarkozy suggère que les enfants de 10 ans prennent en charge la mémoire d'un enfant juif déporté, et, quelques semaines plus tard, il déclare que la France n'était pas à Vichy, revenant sur le discours du Vél'd'Hiv de Chirac. Les virevoltes historiques du Président donnent le tournis.
Le candidat a fait campagne contre les lois mémorielles ; le Président a confié mission à Christiane Taubira de vérifier le respect de « sa » loi qui fait de l'esclavage un crime contre l'humanité. Le candidat Sarkozy avait compris que la France avait besoin d'être fière de son passé national pour se projeter dans un avenir incertain ; le Président semble à son tour tenté par une gestion communautarisée des histoires.

vendredi 16 mai 2008

La drôle de mort du FN

PAR ÉRIC ZEMMOUR
16/05/2008 | Publié dans Le Figaro


Il est mort. Et ça danse autour de son cadavre. Et ça crache sur sa tombe. Tous ceux - innombrables - à qui il a fait peur ; tous ceux - nombreux - qui ont fait semblant d'avoir peur. Le Front national est mort. Décapité par Sarkozy à la présidentielle, il n'a pas ressuscité aux municipales, la pire des élections pour un parti sans élus. Son honorable score aux cantonales - près de 9 % - est passé inaperçu... comme les cantonales elles-mêmes. Il ne survit dans les journaux qu'aux rubriques immobilières ou sociales. Le Pen n'a réussi à percer ce mur d'indifférence médiatique qu'en se parodiant : le « détail » ou Vingt ans après.
Et pourtant. La défaite de Le Pen à la présidentielle fut le produit d'une conjonction astrale exceptionnelle : après 2002, les électeurs du FN avaient compris que jamais Le Pen ne parviendrait au pouvoir ; ils entendirent en 2007 un candidat - Sarkozy - qui osait reprendre une partie de sa thématique : ils franchirent le Rubicon.

Depuis, Sarkozy a fait l'« ouverture » à gauche ; le mini-traité européen ; supprimé le référendum obligatoire pour la Turquie ; le pouvoir d'achat est rongé ; cet électorat souvent populaire juge que le nouveau Président ne fait pas Président. Mais le désamour pour Sarkozy n'entraîne pas un retour d'affection pour Le Pen. Dans toute l'Europe, en Italie, en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Allemagne, une droite - que ses détracteurs qualifient de populiste - fait son miel de la critique acerbe des dégâts causés par la mondialisation - celle des capitaux comme celle des hommes.
Nouveau paradoxe français : le Front national se porte bien partout en Europe sauf en France. Cette bizarrerie ne pourra perdurer.

Le cadavre du FN bouge encore.

lundi 12 mai 2008

Zemmour face à Nadine Morano




Emission du 10 Mai 2008.

Zemmour face à Eric Breteau (l'Arche de Zoé)




L'affaire Arche de Zoé ; ''Les Dessous de l'affaire d'Etats'', avec Eric Breteau, Alexandre Arcady, Jacques Vergès, Michelle Torr (F2 On n’est pas couché 3-5-08)

Les quinze dernières minutes de l’interview d’Eric Breteau par Zemmour et Naulleau. A noter : vers le repère 8’40, à la fin de cet extrait, Laurent Ruquier rappelle la teneur d’un article du '' Point '' (http://www.lepoint.fr/actualites/ce-que-breteau-mijotait-a-fresnes/1331/0/241930). Alors qu’il était encore détenu à Fresnes, Eric Breteau, qui songeait à coucher sur le papier ses exploits africains, avait écrit à plusieurs éditeurs en leur expliquant que '' les possibilités de promotion à venir (plateaux TV, émissions de radio, salons littéraires, séances de dédicaces, etc.) feront de ce livre un best-seller, c'est certain ''. Il avait raison. En tout cas pour ce qui concerne '' les possibilités de promotion ''.

* L’interview en version intégrale :
L'affaire Arche de Zoé ; ''Les Dessous de l'affaire d'Etats'', avec Breteau, Arcady, Vergès, Torr (ONPC 3-5-08)PM
http://www.megaupload.com/?d=2L2YAQOV

Zemmour face à Christine Péligat (épouse d'un otage de l'Arche de Zoé)




Emission du 10 Novembre 2007.

lundi 5 mai 2008

La revanche de Berlusconi

Publié dans Le Figaro

PAR ÉRIC ZEMMOUR
02/05/2008

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La gauche française s'est gaussée du retour de Berlusconi en Italie. Elle a brocardé l'alliance des droites bling-bling des deux côtés des Alpes. Elle a préféré en rire alors qu'elle aurait dû en pleurer. Car les conditions de la victoire de Berlusconi sont les mêmes que celles qui ont permis l'élection de Sarkozy il y a un an. Les mêmes, en pire.

Berlusconi avait déjà conquis et perdu le pouvoir. Il ne promettait pas des jours meilleurs, mais « du sang et des larmes ». Et pourtant, il a vaincu. Et comme Sarkozy, il a gagné « à droite » et « au peuple ».

C'est une partie de l'électorat populaire du FN qui avait installé Sarkozy à l'Elysée ; c'est le succès de la Ligue du Nord d'Umberto Bossi qui a permis à Berlusconi de retourner au Quirinal. Au-delà de ses habituels discours anti-étatistes, Bossi a recentré sa ligne politique autour de deux questions majeures : immigration et délocalisations. Il a tenu un discours critique sur la mondialisation, celle des hommes comme celle des capitaux et des marchandises. Sociologiquement, la Ligue a attiré des petits patrons, mais aussi des ouvriers. Au-delà des clivages de classes, une alliance des producteurs s'est ainsi constituée pour mettre en cause l'euro fort de Trichet et le libre-échangisme de Bruxelles.

La gauche dénonce la droite « populiste » pour ne pas voir qu'elle est tout simplement populaire. Sans cet électorat passé à droite, la gauche est condamnée à demeurer minoritaire, tandis que les droites victorieuses sont, elles, condamnées à satisfaire ses attentes d'ordre et de protection. On ne sait pas qui est dans la situation la plus enviable.

Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le 2 Mai 2008




Malheureusement pas d'image.

Au sommaire :
- Retraites
- 1 an de Sarkozy
- Mai 1968

mardi 29 avril 2008

samedi 19 avril 2008

Royal dans le chaudron

PAR ÉRIC ZEMMOUR
11/04/2008 | Publié dans le Figaro


Elle va sans doute gagner. Prendre le parti. C'est une force qui va. Même si elle ne sait pas toujours où. Le TSS, « Tout sauf Ségolène », ne prend pas. Ségolène Royal est persuadée qu'elle a perdu la présidentielle parce qu'elle ne dirigeait pas le PS. C'est une fille méthodique. Elle corrige ses erreurs.

Il n'est pourtant pas sûr que le PS lui ait manqué. Les éléphants ne vibraient pas d'admiration pour sa compétence, sa culture ou sa vision du monde. Mais ils se mirent au garde-à-vous quand elle l'exigea, et se cachèrent quand elle joua les « femmes libres » : « T'as voulu voir Vesoul, et on a vu Vesoul ; t'as plus aimé Vesoul, et on a quitté Vesoul. »

En 2007, Ségolène Royal a conquis le PS par les sondages. Sur la forme - une femme dans un monde d'hommes - et sur le fond - l'ordre contre « il est interdit d'interdire ». Elle prend le risque de se banaliser. De s'abîmer dans des guerres idéologiques ou des compromis insipides. Jeanne d'Arc dans la boue des tranchées. Un anachronisme ; pire, une inversion d'image. Elle croit mettre ses pas dans ceux de Mitterrand. Mais c'est le Mitterrand de 1988, Président briguant une réélection. Ouvrant au centre, pour enfermer Chirac à droite. Elle oublie que Sarkozy l'a battue par la droite. Elle oublie aussi le Mitterrand d'avant 1981, accumulant les débats pour accoucher du PS d'Epinay, peuplé de jeunes sabras affamés de places. Elle oublie que le PS est désormais un parti d'élus, repus et indisciplinés, convertis à un social-libéralisme mal assumé.

Royal n'a pas plus d'idées que les autres pour sortir le PS de sa crise existentielle. Elle demande aux militants de les lui donner. Pas de changement à attendre de ce côté-là.

Zemmour face à Laurent Fabius


Zemmour face à Jean Lassalle


Zemmour face à Sophie Duez