Eric Zemmour : "DSK, victime du machiavélisme ou de la connerie ?"
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mardi 11 mai 2010
3 commentaires:
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Le nombre de prétendants potentiels à l'élection présidentielle à l'heure où je poste, c'est hallucinant.
RépondreSupprimerHervé Morin, Alain Juppé, Dominique De Villepin, Sarkozy ( ? ), Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn. Rien que çà et j'en passe....
Je vois bien une situation de 1995 mêlée à celle de 2002 avec le FN au deuxième tour... Moi, çà ne me dérange pas mais il n'en sera pas de même pour tout le monde, n'est ce pas ?
Pour l'heure, çà fait trop de candidats "sérieux".
Strauss-Khan monsieur bling bling de gauche, n'est que le choix d'un certain milieu journalistique, qui essaye de nous refaire le même coup qu'avec la cruche Royale... les français ne pensent pas à lui, ils s'en foutent complètement, ils ne voteront jamais pour ce queutard, qui n'a strictement rien de gauche si ce n'est sa maladresse à le faire croire...
RépondreSupprimerpersonnellement à la place de Strauss-khan, je préfèrerais Batman...lol
DSK, plus qu'un choix d'obscurs journaleux sans réelle influence, semble bien être celui de ce que certains appelent la "super-classe dirigeante" dont on peut reconnaître les contours et les noms en ce qu'ils sont de toute façon les même qui comptaient déjà parmi les individus les plus riches du XIXème siècle. Il suffit de chercher un peu sur le web pour savoir de qui il s'agit. Des financiers, des industriels souvent proches de domaines médicaux, chimiques et militaires... Les uns contrôlent les marchés des matières qui comptent - énergie, pétrole à destination de la pétrochimie, métaux - et auxquelles les prix de tout le reste est subordonné; tandis que les autres contrôlent les flux financiers avec une force telle qu'un des leurs, le fameux George Soros réussit à capter une partie significative de la monnaie britanique à son propre profit en 1992, d'où son surnom: « L'homme qui fit sauter la banque d'Angleterre » . Petit rappel à destination des plus jeunes pour souligner la dissymétrie des forces en présence: un petit politicien n'ayant jamais réussi à percer tout à fait dans son propre pays. Une bande de scribouillards pour gazettes généralement battant de l'aile de surcroît. Et troisièmes acteurs, des industriels contrôlant des pans entiers de l'industrie planétaire, des financiers multinationaux dont les pères ont créé la Fed, les Droits de Tirage Spéciaux etc.
RépondreSupprimerQui tire les ficelles, d'après vous ? DSK semble être en tout cas - pour l'instant - dans leurs petits papiers. A lui de tout faire pour y rester, il a de toute façon le profil pour: intelligent (mais pas trop) ; comédien habile quant il le faut ; adepte de l'orthodoxie économique classique incapable de penser un modèle différent qui viendrait chambouler tout le système en place depuis que les Anglais ont vendu leur âme au Diable pour faire choir Napoléon (ceux qui savent de quel pacte il s'agit comprendront aisément) ; il va bientôt apparaître comme une sorte de Monsieur Propre, ayant travaillé "au bien commun" hors du Landerneau tricolore ; enfin il n'est pas complètement intègre (on l'a vu pour ses histoires de cuisses) ce qui permet d'avoir barre sur lui...
Bref, DSK est dans les tuyaux, à lui de ne pas grossir s'il veut atteindre le but... que d'autres lui ont fixé, de toute évidence. Il ne sera pas pire qu'un autre, pas meilleur non plus. Car c'est ce que l'on pourrait appeler un produit standard, or plus que jamais, ce qu'il faudrait à la France c'est un homme original. Et comme Diogène en son tonneau, nous voilà à prononcer ces mots simples mais terribles: « Je cherche un homme » ... Un vrai.