dimanche 29 mai 2011
Eric Zemmour dans "Ça se dispute" sur I-Télé le 28 Mai 2011
Affaire DSK : réveil du féminisme
FMI : l'impossible madame Lagarde ?
Radars : sortie de route de l'UMP
Bonus de "Ca se dispute" sur iTele du 28/05/11
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9 commentaires:
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Zemmour est en grande forme et véritablement amusé des "dérapages" de JF Khan et jack lang - de cette gauche moralisatrice et supposé protectrice du féminisme or les masques sont tombés avec l'affaire DSK - comme zemmour, j'ai trouvé cette manifestation des féministes vraiment marrante contre les gôchos qui se sont mordus les lèvres - le plus drôles, c'est Aubry et ségolène royal, elles ont dus se dire qu'effectivement, les hommes , même de leur parti - sont vraiment des C... primaires - une note pour dire que le fait que lagarde soit aussi approuvée par la gauche, c'est certainement pour gommer les bourdes et faire croire que les hommes politiques de gauche sont des "féministes" - hypocrisie quand tu nous tiens !
RépondreSupprimerBah , l'affaire Tron prouve que la "droite morale", c'est pas pour demain non plus...
RépondreSupprimerharry callahan a dit...
RépondreSupprimerBah , l'affaire Tron prouve que la "droite morale", c'est pas pour demain non plus...
rep : Et elle n'a jamais existé - les politiques ne sont pas des moralistes, malheureusement, trop de citoyens pensent que derrière les visages de ceux qui nous gouvernent,il y a des personnes qui ont des sentiments, c'est pure démagogie, des affaires de sexe et de corruption, les politiciens de droite ou de gauche, ont des passifs -
Affaire DSK, affaire Tron.
RépondreSupprimerD'abord, dans les deux cas, je ne suis pas enquêteur, donc ce n'est pas moi qui peut dire ce qui s'est passé réellement.
Ceci étant, si sur les principaux problèmes politiques, peu de choses séparent le PS de l'UMP, il y a tout de même une différence sur un point.
La droite n'est pas "morale", mais au moins, elle évite de donner des leçons de morale à la terre entière.
Alors que la gauche n'a que la "morale" à la bouche, elle "dégouline" de morale.
En général, elle réussit à se couvrir d'un vernis très épais de "morale".
Mais, il arrive que le "vernis" craque : "affaires" (Urba et autres) au début des années 90, affaire DSK et réactions des Lang, Badinter et tutti quanti.
ET là, on se rend compte que sous ce vernis, il n'y a pas plus de "morale" (voire moins) qu'à droite.
Dès que l'affaire DSK fut connue, on demanda leur réaction aux politiques.
RépondreSupprimerDès le lundi, Alain Duhamel s'en prit (sur RTL) à Bernard Debré, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan accusés "d'imprudence" et "d'indécence".
Dans le cas de NDA, Duhamel était d'une totale mauvaise foi (mauvaise foi aussi quoique moins forte concernant Marine Le Pen).
Position de Dupont-Aignan dans "Nouvelles de France" :
http://www.ndf.fr/la-une/15-05-2011/nicolas-dupont-aignan-si-c-etait-arrive-en-france-je-ne-suis-pas-sur-que-la-police-aurait-ose-interpeler-dsk
Constatons deux points :
- NDA se disait que la réaction des médias aurait été plus violente si l'intéressé avait été un homme de droite, et surtout s'il avait été d'extrême-droite.
- Il disait que DSK aurait été le meilleur adversaire de Sarkozy et que son absence n'est pas bonne pour le président sortant.
NDA faisait allusion surtout aux positions politiques de DSK qui en faisait un mauvais candidat pour la fraction populaire de l'électorat de gauche.
Mais, il est évident aussi que les partisans de Sarkozy avaient bon nombre de "fiches" sur l'argent et les frasques de DSK.
Ils avaient commencé à distiller la plus bénigne : la porsche.
Très probablement, ça devait aller crescendo.
L'arrestation de DSK leur a "coupé l'herbe sous le pied".
Constatons que les analyses de NDA et de Zemmour sont proches.
Zemmour président!
RépondreSupprimerJe ne suis pas enquêteur, donc, je ne me prononce pas sur le côté judiciaire des affaires DSK et Tron.
RépondreSupprimerMais, sur le plan politique, l'affaire DSK a fait craquer le vernis de "morale" que le PS a sur lui.
Les comportements de Jack Lang (1), Robert Badinter, Michèle Sabban, Élisabeth Guigou, .... (ajoutons hors PS le cas de BHL et même de Jean-François Kahn pour qui j'ai souvent de la sympathie habituellement) ont été scandaleux.
Mais, l'Idéologie revient pour masquer tout cela.
Quelle est la rengaine depuis quelques jours ?
On nous serine que la classe politique française est "macho", qu'il faut donner plus de place aux femmes. Pourtant, je croyais que Lang était féministe et que Sabban et Guigou sont des femmes.
Sur cette ligne féministe (2), on trouve les femmes écolos (Duflot, par exemple), Marielle de Sarnez qui "boboïse" le discours de Bayrou et l'inévitable patronne du MEDEF, Laurence Parisot. Dans ce dernier cas, on pourrait dire, comme Marx : "l'Idéologie dominante est celle de la classe dominante".
Tout cela est une diversion.
Et comme le disait Marine Le Pen, ce matin, sur RTL : lorsqu'on est une femme politique, il ne faut pas hurler au machisme quand un homme politique vous attaque sur vos idées ou votre pratique.
Condamnation des agressions sexuelles contre les femmes, oui.
Égalité de droits et de traitement entre les hommes et les femmes, oui.
Mais, ras-le-bol des ces diversions sur le thème du "machisme", de la "mysoginie" des hommes. C'est aussi insupportable que de hurler au racisme, sous le seul prétexte qu'on critique sur un sujet précis le comportement de tel ou tel qui n'est pas européen "de souche".
(1) Lang dit "il n'y a pas mort d'homme" pour protester contre le fait que DSK ait fait quelques jours de prison.
Il n'avait pas la même indignation lorsqu'en 2001, on emprisonnait le mari d'une directrice d'école du Pas-de-Calais pour pédophilie.
Au contraire, le ministre qu'il était "enfonça le clou" en écrivant aux parents pour manifester son "indignation" (merci Hessel) contre ce pseudo-pédophile.
Mais, ce dernier était INNOCENT. Il fit tout de même UN AN de prison (pas quelques jours).
(2) Que les hommes et les femmes aient les mêmes droits, c'est légitime. Mais, le féminisme, ce n'est pas cela : comme dit Zemmour, c'est une idéologie qui peut parfois se retourner contre les femmes elles-mêmes.
Les jeunes espagnols et les jeunes grecs qui manifestent ont raison de mettre "dans le même sac" (politique) les partis qui alternent au pouvoir chez eux.
RépondreSupprimerEn Espagne, ce n'est pas un quelconque FN qui parle du "PPSOE" (contraction du PP = droite et du PSOE = socialistes). En France, on dit : "UMPS".
Mais, ces jeunes ont tort de s'intituler "indignés" par référence à Stéphane Hessel.
Il faudrait rappeler aux jeunes grecs qu'Hessel soutenait DSK (1) qu'eux-mêmes maudissaient à égalité avec Barroso.
Et puis, être "indigné", est-ce être révolutionnaire ?
Si c'était le cas, je citerai 3 "ultra-révolutionnaires" français : Mitterrand, Chirac et Sarkozy.
En effet, au moindre événenement choquant, nos 3 présidents successifs se fendaient d'un communiqué exprimant leur profonde "indignation".
Si le PCF avait sa puissance idéologique des années 70, bref, s'il n'était pas le nain ou plutôt le microbe idéologique qu'il est en 2011, il parlerait concernant le livre d'Hessel de "diversion idéologique petite-bourgeoise" (on darait de nos jours "idéologie de bobos").
(1) Je parle, bien sûr, du DSK politique et directeur du FMI, du DSK d'avant le 14 mai.
Domenach a vraiment le cerveau bouffé par la bien-pensance de notre époque.
RépondreSupprimerPour paraphraser Spinoza : il ignore les causes qui le font "penser".
C'est dommage qu'on donne la parole à ce genre de personne. Ca donne au moins l'occasion à Zemmour de briller :)