jeudi 7 juin 2012

La chronique "Z comme Zemmour" du 6 Juin 2012 sur RTL

Eric Zemmour : "Les Législatives, un scrutin invisible"



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23 commentaires:

  1. Donc voila! l'abstention c'est la faute a Jospin, et c'est depuis 1981 (élection de Mitérand) que tout a basculé, Hollande perfide, joue les élections, la gauche, encore et toujours, responsable de tous les maux! à croire que Zemmour dans sa plus tendre enfance s'est fait agresser par des militants socialiste : çà devient risible!
    L'immobilisme à grand pas! parlons-en, le septennat c’était mieux, au le sempiternel : c’était mieux avant de Zemmour, je déclare : il faut savoir vivre avec son temps!

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  2. Le problème d'Eric Zemmour, c'est sa nostalgie, et ce même si les fondements de la société paraissaient beaucoup plus solides avant.

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  3. La gauche sera seule responsable, de ses actions...
    Nous allons rire!

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  4. harry callahan8 juin 2012 à 20:23

    "Le problème d'Eric Zemmour, c'est sa nostalgie"

    Et son pessimisme.
    (Assumé)

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  5. En 1962, la réforme constitutionnelle prévoyait l'élection du président au suffrage universel. Elle fut appliquée pour la première fois en 1965.

    Et pourtant, quand les législatives étaient en dehors de la présidentielle et à leur terme, une véritable campagne se déroulait et la participation était correcte.

    - Mars 1967 : 18,9% d'abstentions.
    - Mars 1973 : 18,7% d'abstentions.
    - Mars 1978 : 16,8% d'abstentions.
    - Mars 1986 : 22,0% d'abstentions.
    - Mars 1993 : là, en effet, il y avait 31,1% d'abstentions. On sait que ce scrutin fut catastrophique pour la gauche (surtout pour le PS). Bon nombre d'électeurs de ce bord avaient dû s'abstenir volontairement.

    En cas de dissolution, mais hors période de présidentielle.

    - Novembre 1958 : l'Assemblée élue en 1956 fut dissoute, premières législatives de la Ve république : 22,8% d'abstentions.
    - Novembre 1962 : le gouvernement Pompidou fut renversé par une motion de censure (la seule majoritaire depuis le début de la Ve république), De Gaulle dissolvait l'Assemblée élue en 1958 : 31,3% d'abstentions.
    - Juin 1968 : à la suite de la crise de mai-juin, De Gaulle dissolvait l'Assemblée élue en 1967 : 20,0% d'abstentions.
    - Mai-juin 1997 : Chirac dissolvait l'Assemblée élue en 1993 : 32,1% d'abstentions.

    Dissolution après une présidentielle.

    - Juin 1981 : Mitterrand élu en mai dissolvait l'Assemblée élue en 1978 : 29,7% d'abstentions.
    - Juin 1988 : Mitterrand réélu en mai dissolvait l'Assemblée élue en 1986 : 34,3% d'abstentions.

    Depuis la réforme constitutionnelle de 2000 créant le quinquennat et acceptée par 73% des suffrages exprimés qui n'étaient que 17% des électeurs inscrits (70% d'abstentions, près de 6% de bulletins blancs et nuls par rapport aux inscrits au référendum de septembre 2000) et depuis que le gouvernement Jospin avait fait voter en avril 2001 l'inversion du calendrier (1).

    - Juin 2002 : après la réélection de Chirac en mai : 35,6% d'abstentions.
    - Juin 2007 : après l'élection de Sarkozy en mai : 39,6% d'abstentions.

    (1) Les législatives auraient dû avoir lieu en mars 2002 et la présidentielle en avril-mai 2002. Le PS croyant (à tort, la réalité allait le montrer) qu'il serait avantagé par l'inversion, il la faisait voter. Le RPR et le PCF étaient contre, l'UDF était partagée :
    http://www.assemblee-nationale.fr/11/scrutins/jo0291.asp

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  6. "La gauche sera seule responsable, de ses actions..."
    Nous allons rire!"
    Les futurs victimes ne seront pas d'humeur à rire...

    Harry Callahan: Il pourrait devenir optimiste s'il y avait un genre Napoléon Bonaparte ou De Gaulle qui faisait son apparition sur la scène politique...

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  7. Je suis d'accord avec vous Harry et Kami.

    La nostalgie de Zemmour prend trop de place dans son discours. C'est un sentiment qui lui appartient et qu'on peut admettre tant notre époque recèle de désordres et de fantasmes de sans limite souvent ridicules et insupportables. Mais son sens critique et son désaccord suffiraient parfois.

    Oui, il est trop pessimiste aussi, bien qu'il l'assume.
    Là également trop de rigidité. Mais faut le dire qu'est-ce que ça nous change de tous ces propos convenus, emmiellés et" confiturés "jusqu'à la nausée.

    J'ai toujours pensé également qu'il se rendait très vulnérable et qu'il ne disait pas toujours les bonnes choses concernant les femmes et les relations hommes-femmes. Il a raison de se méfier des mouvements féministes, il a raison de craindre une crispation à l'américaine entre les hommes et les femmes, le modèle français étant plus réjouissant il va sans dire. Mais, mais, je guette le moment béni où il balaierait toute possibilité d'ambiguité en affirmant qu'il fait bien la différence entre le viol, le vrai harcèlement et le reste. C'est bien simple: tout est permis, voire acceptable, tant et aussi longtemps qu'il y a consentement des deux parties. Commencer par une phrase comme celle-là le placerait au-dessus de toute critique et rendrait plus efficace ce qu'il pourrait exprimer après coup.

    Cela étant dit, nous sommes nombreux à nous réjouir de ses propos.

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  8. Il lui suffirait effectivement de placer quelques mots en plus, et le tout deviendrait moins ambigu.

    Faut encore y penser sur le moment, et ce sans oublier qu'il manque quasi-systématiquement de temps pour s'exprimer...

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  9. harry callahan9 juin 2012 à 14:56

    "Mais, mais, je guette le moment béni où il balaierait toute possibilité d'ambiguité en affirmant qu'il fait bien la différence entre le viol, le vrai harcèlement et le reste."

    Zemmour a toujours parlé de violence et de rapports SYMBOLIQUES.

    Il n'a jamais fait l'apologie du viol.

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  10. (Suite du commentaire de vendredi à 21h05).

    Quelques constats.
    - Nous ne sommes pas dans un régime présidentiel. Certes, le président de la république a plus de pouvoirs que sous les IIIe et IVe républiques, mais le régime reste parlementaire.
    - Donc, les législatives sont importantes.
    - Et pourtant, depuis plus d'un an, on ne nous parlait que de la présidentielle.
    - Mais, les législatives sont dans l'ombre. De plus, au niveau des médias, Roland Garros, l'euro de foot prennent plus d'importance. Certaines émissions politiques sont supprimées (et oui, c'est bientôt les vacances).

    Oui, la France est devenue la honte de l'Europe pour le nombre d'abstentions à ces élections. Quels en sont les responsables ?

    - Lorsque les législatives arrivaient à leur terme mais sans être parasitées par une présidentielle proche (1967, 1973, 1978, 1986), la participation était proche de celle des présidentielles. Une seule exception en 1993, mais pour des raisons politiques.

    - Lorsqu'elles suivaient une dissolution hors présidentielle, les cas étaient divers.
    * Si les raisons de la dissolution étaient comprises (nouveau régime en 1958, grave crise en 1968), la participation était forte.
    * Si ces raisons étaient moins comprises (1962) ou pas du tout (1997), la participation était faible.

    - Quand les législatives sont "dans l'ombre" de la présidentielle (dissolutions de 1981 et 1988 ou en raison du quinquennat et de l'inversion du calendrier en 2002 et 2007, probablement 2012), l'abstention est massive et de plus en plus (en 1981 toutefois, l'abstention était moins forte : l'espoir du changement avait sans doute mobilisé des électeurs).

    Donc, l'abstention massive qu'on connait depuis 2002 est bien dûe au quinquennat et à l'inversion du calendrier.

    - Le quinquennat est le résultat d'une opération politicienne de l'ancien président Giscard-d'Estaing qui voulait mettre en difficulté son "frère ennemi" le Chirac, hostile à cette réforme. Giscard trouva un allié : le premier ministre Jospin.
    Chirac, pour ne pas paraitre "ringard" se rallia à cette réforme et consulta les Français par référendum.
    Pour le "oui" : le PS et ses "satellites", les Verts, l'UDF, le RPR et Chevènement (pour une fois mal inspiré).
    Pour le "non" : le FN, les souverainistes comme Pasqua et Villiers, un petit nombre de députés PCF "disciples" de Marchais (Gerin, Gremetz).
    Pour l'abstention : le PCF. Ce parti avait été hostile à cette réforme. Mais, comme il avait des ministres, il "se couchait". Aussi l'extrême-gauche qui, sortie de sa langue de bois, ne comprend rien aux institutions.

    On connait le résultat.

    - L'inversion du calendrier était dûe à une manoeuvre politicienne du PS qui pensait que la présidentielle lui serait plus favorable. Comme un boomerang, la manoeuvre devait se retourner contre lui et l'éloigner du pouvoir pendant 10 ans.
    Quant à l'UMP, qui était contre à l'origine, voyant que ça l'avantageait, conservait ce système.

    Donc Monsieur "God Save the King", la gauche traditionnellement hostile à une trop grande présidentialisation a pourtant renforcé celle-ci.
    Oui, l'analyse de Zemmour est juste.
    D'ailleurs, comme disait Lénine : "les faits sont têtus".

    En revanche, je suis plus réticent sur un point : Zemmour semble se réjouir de cette situation.
    Moi non : je ne me réjouis pas de voir 40% d'abstentions aux législatives, record européen (sauf rares exceptions).
    Zemmour est-il certain que le général De Gaulle s'en réjouirait ?

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  11. pepe

    (1)..."Le PS croyant (a tort) qu'il serait avantagé qu'il serait avantagé par l'inversion du calendrier"...

    La proposition de loi faite par Ayrault et le PS demandant l'inversion (législatives/présidentielle) du calendrier électoral fait suite à débat de plusieurs années sur l'antériorité (peu logique) des législatives, cette disposition s'est inversée naturellement suite au décès de Pompidou pendant son mandat! Le PS a fait voter cette loi en étant minoritaire, elle a été adoptée grâce a l'appui du centre et de l'UDF favorable a cette proposition qui rétablissait l'ordre naturel : 1/élection des dirigeants, 2/élection des législateurs (accesseurs), voulu par De Gaule et la Vem réublique!
    Voila l'esprit de la proposition de loi, dire que c’était un calcul électoral à court terme, c'est faire un mauvais procès d'intention puisque le seul effet induit par cette loi est un accroissement de pouvoir du président fraîchement élu!
    Quand à l’accroissement de l'abstention, l'explication réside surtout par l'érosion de la confiance des français envers la classe politique, suite aux nombreuses affaires judiciaires! Ainsi que le sentiment qu'ils sont impuissants pour résoudre les problèmes quotidiens! rien a voir avec la gauche, Zemmour à montré une nouvelle fois sa partialité et ses attaques partisannes incessantes ne démontre qu'une seule chose: Zemmour n'est pas crédible!

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  12. harry callahan10 juin 2012 à 03:12

    "Quand à l’accroissement de l'abstention, l'explication réside surtout par l'érosion de la confiance des français envers la classe politique, suite aux nombreuses affaires judiciaires! "

    Prenez l'histoire de la Veme republique (Histoire de limiter, on va pas ressortir l'affaire de Panama...), des "affaires judiciaires", c'est recurent, il y en a toujours eu, sous tout les gouvernements d'ailleurs...

    Donc votre explication du "sentiment de defiance", par les "affaires", c'est du vent...

    Mais ces affaires passent evidement moins bien quand la situation globale des francais se degrade, ce qui est le cas, crise et inertie européene aidant.

    D'ailleurs voter quand un refferendum sur un traité européen est envoyé au panier et repassé par le parlement au mepris du vote precedent, c'est sur que ca donne envie...

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  13. pepe

    "l'inversion du calendrier était dû a une manœuvre politicienne du PS qui pensait que la présidentielle lui serait plus favorable"

    NON MONSIEUR! tu confond tout!
    explique moi, en quoi l'inversion du calendrier des élections, favorise, de quelque façon, l'élection d'un président de gauche! je te rappelle quand même que les élections législatives ont lieu après les présidentielles, une fois que le président est définitivement élu : ton raisonnement est infondé. Oui se procédé augmente les pouvoir du président élu, mais n'intervient en rein dans l’élection elle même!
    Tu dis "les fait sont têtus", mais tu ne relate pas des faits, tu en fait une interprétation erronée, et tu met de l'intrigue et des manœuvres politiciennes partout!
    Je te rappelle quand même que l'ordre originel des élections sous la Vém république, c'est 1/présidentielle 2/législatives!

    Donc, l'analyse de Zemmour est partisane, et dirigée sur la gauche encore une fois!

    Je te rappelle également que les législatives mobilisent toujours moins que les présidentielles, et qu'il y a une érosion naturelle des votant depuis 40 ans! mais que Zemmour attribue çà a la gauche ne me surprend pas, on commence à le connaître depuis le temps!

    Sur le quinquennat, les gens n'ont pas voté parce qu'il s'en foutait éperdument et le PCF considère qu'il est dans l'opposition et il vote systématiquement contre les propositions d'un gouvernement de droite, ça peut paraître débile mais c'est comme ça! par contre se soir je fêterait la victoire de la gauche même si elle va être de courte durée devant l'ampleur des dégâts et l'état déplorable du pays!

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  14. Comme je l'ai écrit : les faits sont têtus.
    Mes 2 commentaires donnent des arguments CONCRETS et CHIFFRÉS incontestables.

    Je veux bien admettre qu'on soit en désaccord non avec mes CHIFFRES, mais avec mon OPINION. Quand je parle par exemple de "manoeuvre politicienne du PS", on a le droit de ne pas approuver.

    Le problème de "God save the King", c'est qu'il réfute non seulement mon OPINION, ce qui est son droit, mais aussi les CHIFFRES et FAITS que je donne et qui eux sont INCONTESTABLES.
    Mais, on sait déjà que ce blogueur préfère les mauvais romans aux arguments sérieux.

    Plusieurs points pourtant :
    - Je ne vois pas ce que vient faire le décès de Pompidou (1974) dans l'inversion du calendrier (DATANT de 2001, cf mon lien sur le site de l'Assemblée Nationale). La présidentielle pour remplacer Pompidou avait lieu en mai 1974. Or, les législatives les plus proches étaient en mars 1973 et mars 1978.
    Voilà comment on manipule l'Histoire : pourquoi pas la mort de Ramsès II pendant qu'on y est ?

    - L'accroissement de l'abstention serait dû au manque de confiance des Français et au peu de pouvoir des gouvernants. Pourquoi pas ? L'argument n'est pas dénué de fondement mais il est curieux que cet anti-zemmourien primaire rejoigne ici l'argumentation récurrente de Zemmour.
    Problème : il y a eu une forte participation à la présidentielle.
    Donc, si l'argument de la confiance n'est pas faux, il y en a aussi un autre : pour notre classe politico-médiatique, UNE SEULE élection a de l'intérêt, la présidentielle.
    D'ailleurs, les politiciens qui dirigent l'UMP et le PS sont comme les papillons : attirés par la "lumière" de la présidentielle.
    Mais, que le Président n'ait pas de majorité et il "inaugurera les chrysanthèmes".

    - L'ordre "originel" des élections sous la Ve république serait "présidentielle suivie des législatives". N'IMPORTE QUOI.
    DES FAITS :
    * Présidentielle : décembre 1965.
    * Législatives : mars 1967 puis juin 1968.
    * Présidentielle : juin 1969.
    * Législatives : mars 1973.
    * Présidentielle : mai 1974.
    * Législatives : mars 1978.
    Alors, oui, ça a commencé à "dérailler" après l'élection de Mitterrand et le duo Giscard-Jospin puis la loi d'inversion ont donné le coup de grâce" en 2000-2001.

    - Les gens n'ont pas voté pour le quinquennat "parce qu'ils s'en foutaient". Pas faux. Mais quel décalage avec la caste politico-médiatique pour qui c'était le summum de "la modernité" !
    Et puis, qu'une réforme ayant de telles conséquences ne soit approuvée que par 17% des inscrits, ça ne gêne pas notre "démocrate".

    - Le PCF "vote systématiquement" contre les propositions d'un gouvernement de droite". Ici, c'est N'IMPORTE QUOI.
    D'abord, le PCF n'avait pas voté contre mais appelait à l'abstention
    Ensuite, en septembre 2000 (référendum sur le quinquennat), le gouvernement était DE GAUCHE et le PCF en FAISAIT PARTIE.

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  15. à godsèvtheleft
    Si Dieu vous a entendu ..bonne fête!

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  16. pepe


    NON MONSIEUR!!!! je ne réfute pas les chiffres, je conteste L’INTERPRÉTATION que tu en fais!
    Ce n'est pas parce que tu nous inonde de chiffres que ce que tu dis est exact!
    Le calcul fait par la Gauche c’était d’accroître le pouvoir présidentielle en cas d'élection, mais pas d'influer sur les élections présidentielles elle même! c'est toi qui fait un mauvais Roman!

    ".... décès de Pompidou.... Voila comment on manipule l'histoire" je te renvoi au Texte lui même de la proposition de loi organique N°2773
    modifiant la date d'expiration des pouvoirs de l'assemblée nationale. du 5 décembre 2000 (visible par tous sur le site de l'assemblée nationale)

    Les élections législatives se dérouleront en 2002 immédiatement avant le scrutin présidentiel. Une telle séquence, fortuite, est inédite. Elle résulte des conséquences sur le calendrier du décès du président Pompidou en Avril 1974, elle est également la conséquence de la dissolution d'avril 1997, décidée par l'actuel président.
    cette chronologie inverse de fait la logique de nos institutions etc...
    Ce texte n'a été contesté par personne!

    "que cet anti-zemourrien primaire rejoigne ici l'argumentation récurrente de Zemmour"
    NON MONSIEUR! zemmour impute l'abstention aux décisions politiques de la gauche, moi je l'impute a une détérioration de la confiance des français envers les politique! mauvaise interprétation encore une fois!

    Tu dit "problème il y a eu une forte participation a la présidentielle" c'est vrai les français se sont mobilisé parce qu'il en avait mare de Sarkozi!

    donc voila! tu prend tes désir pour une réalité et je ne te répondrais plus parce que c'est un dialogue de sourd!

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  17. "God save the King" dit que les législatives mobilisent toujours moins que les présidentielles.

    Certes, mais il y a tout de même plus qu'une nuance entre "une légère différence" et "un gouffre".

    Légère différence :
    Présidentielle de 1965 : 15,2% d'abst.
    Législatives de 1967 : 18,9% d'abst.
    Présidentielle de 1974 : 15,8% d'abst.
    Législatives de 1978 : 16,8% d'abst.

    "Gouffre" :
    Présidentielle de 2007 : 16,2% d'abst.
    Législatives de 2007 : 39,6% d'abst.
    Présidentielle de 2012 : 20,5% d'abst.
    Législatives de 2012 : on dépasserait le record (historique pour des législatives générales) de 40% d'abst.

    Je précise que ces pourcentages concernent les 1ers tours.

    Depuis 1958, nous avons eu 14 législatives et 9 présidentielles au suffrage universel.
    Voici le classement par ordre du pourcentage d'abstentions (au 1er tour).

    1- Présidentielle de 1965 : 15,2%.
    2- Présidentielle de 1974 : 15,8%.
    3- Présidentielle de 2007 : 16,2%.
    4- Législatives de 1978 : 16,8%.
    5- Présidentielle de 1988 : 18,6%.
    6- Législatives de 1973 : 18,7%.
    7- Présidentielle de 1981 : 18,9%.
    7 ex-aequo- Législatives de 1967 : 18,9%.
    9- Législatives de 1968 : 20,0%.
    10- Présidentielle de 2012 : 20,5%.
    11- Présidentielle de 1995 : 21,6%.
    12- Législatives de 1986 : 22,0%.
    13- Présidentielle de 1969 : 22,4%.
    14- Législatives de 1958 : 22,8%.
    15- Présidentielle de 2002 : 28,4%.
    16- Législatives de 1981 : 29,7%.
    17- Législatives de 1993 : 31,1%.
    18- Législatives de 1962 : 31,3%.
    19- Législatives de 1997 : 32,1%.
    20- Législatives de 1988 : 34,3%.
    21- Législatives de 2002 : 35,6%.
    22- Législatives de 2007 : 39,6%.
    23- Selon les informations actuelles, les législatives de ce 10 juin 2012 dépasseraient les 40%.

    Donc, 6 ou 7 scrutins législatifs se comportaient bien, faisant jeu quasi égal avec les présidentielles.
    Et le décrochage désastreux, ce sont les 3 dernières, autrement dit celles qui ont suivi le quinquennat et l'inversion du calendrier.

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  18. Fabuleuse phrase : "le calcul fait par la Gauche, c'était d'accroitre le pouvoir présidentiel".

    Quel aveu d'un véritable reniement de cette partie de la gauche !

    En effet : en 1958, en 1962, dans le livre de Mitterrand "le coup d'État permanent", c'est le pouvoir présidentiel baptisé "pouvoir personnel" qui était stigmatisé.

    En 1958, une grande partie de la gauche avait manifesté contre le retour de De Gaulle au pouvoir avec le cri suivant : "le fascisme ne passera pas".

    Or, en 2000 et 2001, la gauche a "accru le pouvoir présidentiel", avoue ce blogueur.
    Alors, la gauche a-t-elle fait "passer le fascisme" ?

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  19. "tu prend tes désir pour une réalité et je ne te répondrais plus parce que c'est un dialogue de sourd!
    Il confond avec lui-même... Et bienvenu au club Pepe ! ^_^

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  20. harry callahan11 juin 2012 à 00:41

    "Tu dit "problème il y a eu une forte participation a la présidentielle" c'est vrai les français se sont mobilisé parce qu'il en avait mare de Sarkozi!"

    Sauf que les francais s'etaient mobilisés pour elire le meme Sarkozy en 2007, la participation avait aussi ete forte a l'epoque...

    "je ne te répondrais plus parce que c'est un dialogue de sourd!"

    Et oui camarade, ici on envoie pas les gens d'une opinion differente au goulag, c'est difficile a supporter pour un stalininen dans votre genre.

    Mais je suis sur que parler tout seul vous conviendra très bien, au moins vous serez d'accord avec vous meme sans contestation...

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  21. harry callahan11 juin 2012 à 07:04

    "Or, en 2000 et 2001, la gauche a "accru le pouvoir présidentiel", avoue ce blogueur.
    Alors, la gauche a-t-elle fait "passer le fascisme" ?"

    Dans le cas Mitterrand c'est totalement symbolique de l'opportunisme du personnage.

    Dans l'opposition, il deteste la constitution presidentielle, mais au pouvoir, il s'en accomode très bien...

    Mais apres tout Mitterrand etait de "droite".

    (D'ailleurs retrouvé la video ou Zemmour dit avoir voté pour lui:)

    http://www.youtube.com/watch?v=el8HFZje2cU

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  22. pepe

    "et le décrochage désastreux, ce sont les 3 dernières, autrement dit celle qui on suivit le quinquennat et l'inversion de calendrier" (année 2000 et 2001! concernant les élections 2002 donc)

    je te remercie pour tes chiffres qui démontre le contraire!

    abstention aux législatives :

    1988 : 34.2%
    1993 : 31.3%
    1997 : 32.1%
    2002 : 35.6%
    2007 : 39.6%
    2012 : 42.3%
    (écarts : 1 pt entre 88 et 2002, 3,5 pts entre 97 et 2002, 4 pts entre 02 et 07 etc..)

    Si tu fait un tableau avec ces chiffres on obtient une droite quasiment parfaite, c'est une progression linéaire, il n'y à pas de décrochage en 2002!
    Çà démontre ce que je disait il y a une désaffection progressive de l'électorat français et l'inversion du calendrier n'y a joué aucun rôle! pour les présidentielles c'est la même chose : une progression linéaire sauf pour les 2 dernières!

    Par contre tu as raison, le fait qu'il y ait deux grandes élections rapprochées favorise l'abstention dans la 2em, à cause de la lassitude engendrée, et il serait souhaitable de les espacer de plusieurs mois, voir d'1 an, est-ce que nos politiques seront raisonnables? pas sur, affaire a suivre!

    J'espère quand même t'avoir convaincu sinon ceux qui liront le seront a ta place! Voila mon garçon, heureux d'avoir papoté ceci clos je l'espère ce débat passionnant!

    signé : un fasciste qui s'ignore!

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  23. harry callahan13 juin 2012 à 13:39

    "J'espère quand même t'avoir convaincu sinon ceux qui liront le seront a ta place!"

    "un fasciste qui s'ignore!"

    (No comment)

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