Par Éric Zemmour
Publié le 04/12/2009 dans Le Figaro Magazine.
C'est une histoire française. Un concentré de tricolore.
Un peuple qui râle parce qu'il ne veut pas se faire vacciner ; puis qui râle parce qu'il ne le peut pas. Les femmes (enceintes) et les enfants d'abord ; un ordre impeccable, des bons de vaccination, des centres ouverts, fermés, pris d'assaut. L'alliance très française de la logique et de la bureaucratie. Descartes et Colbert qui finissent chez Courteline.
Une ministre de la Santé qui donne son épaule sous les sarcasmes ; puis qu'on accuse d'être « vendue » à l'industrie pharmaceutique où elle travailla naguère. Déjà, Louis XVI et Marie-Antoinette avaient dû montrer l'exemple pour que les Français acceptent d'expérimenter la géniale trouvaille de Jenner contre la variole. Le fils du roi en mourut, laissant ses parents dans un abîme de désolation. Quelques mois avant la prise de la Bastille...
Nos gouvernants ne risquent plus leur tête, mais leur carrière. On se souvient du polo noir de Jean-François Mattei en 2003, l'année de la canicule. Le procès de Fabius pour le sang contaminé. Qui connaît encore le nom de Georgina Dufoix ?
Les politiques sont hantés par la peur de ne pas en faire assez. On leur reproche d'en faire trop. Ils ne sont pas mécontents de démontrer qu'au contraire des bonus des banquiers, ils ne sont pas toujours impuissants. On leur fait alors grief d'avoir dépensé des fortunes en doses de vaccin pour une épidémie anodine.
Quand les médias se font discrets, internet prend le relais. Aiguillonnés, les médias font de la surenchère. De janvier à septembre, 680 sujets dans les journaux télévisés furent consacrés à la grippe A (H1N1) ! De la crise financière à la catastrophe climatique en passant par des pandémies quasi rituelles, notre société vit dans une ambiance permanente de peur millénariste.
Entre goût du sensationnel et recul de la raison.
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vendredi 18 décembre 2009
dimanche 13 décembre 2009
Zemmour à propos de la votation sur l'interdiction des minarets en Suisse.
Extrait de l'émission du samedi 12 Décembre 2009.
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Zemmour dans la revue de presse de "On n'est pas couché"
Extrait de l'émission du samedi 12 Décembre 2009.
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Zemmour face à Stéphane Guillon & Philippe Geluck
Extrait de l'émission du samedi 12 Décembre 2009.
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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 12 Décembre 2009
Au Sommaire :
- Chante toujours, tu m'intéresses
- Sarkozy DRH du PS
- Elle est pas Frêche, ma région ?
- Un point d'histoire
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dimanche 6 décembre 2009
Eric Zemmour dans "L'Hebdo" sur France Ô, le 5 Décembre 2009.
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Au Sommaire :
- Mayotte : le prix de la faim
- Suisse : minarets de la discorde
- Banlieue : et le plan ?
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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 5 Décembre 2009
Au Sommaire :
- Identité, piège à c... ?
- Qui veut la peau du "petit maire" ?
- Querelles de minarets
- Aubry sort du bois
- Obama s'en va-t-en guerre
- Oh la jolie main !
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dimanche 29 novembre 2009
Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 27 Novembre 2009
Au Sommaire :
- Obama : plus vert tu meurs !
- "Vous avez dit régulariser ?"
- DSK en embuscade
- Il faut sauver les femmes
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mercredi 25 novembre 2009
Eric Zemmour invité de "Ce soir ou jamais" sur France 3 le mardi 24 Novembre 2009.
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Au Sommaire :
- La violence faite aux femmes
- Domenech se défend
- Fermer les entreprises qui emploient des sans-papiers
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dimanche 22 novembre 2009
Zemmour face à Jean-François Kahn
Jean-François Kahn à l'occasion de la sortie de son livre Dernières salves : Supplément au Dictionnaire incorrect et à l'Abécédaire mal-pensant
Extrait de l'émission du samedi 21 Novembre 2009.
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Zemmour face à Yves Jégo
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Yves Jégo à l'occasion de la sortie de son livre 15 mois et 5 jours : Entre faux gentils et vrais méchants
Extrait de l'émission du samedi 21 Novembre 2009.
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dimanche 15 novembre 2009
Zemmour face à Elisabeth Lévy & Robert Ménard : " Les Français sont-ils antisémites ? "
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A l'occasion de la sortie du livre de Lévy & Ménard Les Français sont-ils antisémites ?.
Retrouvez également Elisabeth Lévy sur Causeur.fr
Extrait de l'émission du samedi 14 Novembre 2009.
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Zemmour face à Jean-Luc Mélenchon
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A l'occasion de la sortie du livre de Mélenchon L'autre gauche.
Extrait de l'émission du samedi 14 Novembre 2009.
Zemmour face à Christophe Dugarry
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A l'occasion de la sortie du livre Le foot vu par Christophe Dugarry
Extrait de l'émission du samedi 14 Novembre 2009.
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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 14 Novembre 2009
Au Sommaire :
- Charly l'embrouille
- Le Goncourt défie l'Elysée
- Ich liebe dich !
- Gay, gay, adoptez...
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samedi 14 novembre 2009
Pour une Ferrari de plus ou de moins
Par Éric Zemmour
Publié le 06/11/2009 dans Le Figaro Magazine.
Le monde sportif est en émoi. Rama Yade, Xavier Bertrand, Frédéric Lefebvre aussi. Le député UMP Yves Bur a osé supprimer les exonérations fiscales liées au « droit à l'image » des sportifs. L'enjeu est énorme. Il s'agit de savoir si les joueurs de foot pourront acheter la dernière Ferrari et la ranger aux côtés de leurs Porsche et Lamborghini. Comme les banquiers, les footballeurs furent les grands vainqueurs de la « globalisation ».
A la fin des années 80, la Cour de justice européenne les « libérait » des contraintes de nationalités. Le fameux arrêt Bosman. Au nom de la liberté et de l'Europe. Les clubs anglais, italiens, espagnols purent alors acquérir TOUS les meilleurs joueurs du monde. Et gagner TOUTES les compétitions. Les Français firent de la figuration. Ils allèrent quérir en Afrique des jeunes pousses prometteuses - parfois des enfants - dont les plus douées, une fois formées, seraient achetées par les Anglais ou les Espagnols. Une traite d'un nouveau genre.
Même si les clubs français étaient totalement exonérés d'impôts, cela ne changerait rien. Les caisses de leurs rivaux anglais ou espagnols sont branchées sur la Bourse, et la mafia aussi ; leur endettement est abyssal et sans contrôle étatique ; et ils n'ont aucune exigence de solidarité avec le sport amateur. En France, tout avait été organisé au temps de De Gaulle sur un modèle centralisé par le Colbert du foot, Georges Boulogne. Ce système a donné l'équipe de France de Platini et de Zidane. Trois fois rien.
A la tête de l'UEFA, Michel Platini s'efforce de réinjecter des contraintes de nationalités dans le foot européen. En vain. Les Anglais bloquent. Le Parlement européen aussi. Le foot est la parabole du monde.
C'est le monde du rugby qui a été le plus révolté par l'amendement Bur. On comprend. Ayant découvert plus tard que les « manchots » du foot les délices et poisons du « sport spectacle », les joueurs de rugby n'ont pas encore tous leur Ferrari.
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Publié le 06/11/2009 dans Le Figaro Magazine.
Le monde sportif est en émoi. Rama Yade, Xavier Bertrand, Frédéric Lefebvre aussi. Le député UMP Yves Bur a osé supprimer les exonérations fiscales liées au « droit à l'image » des sportifs. L'enjeu est énorme. Il s'agit de savoir si les joueurs de foot pourront acheter la dernière Ferrari et la ranger aux côtés de leurs Porsche et Lamborghini. Comme les banquiers, les footballeurs furent les grands vainqueurs de la « globalisation ».
A la fin des années 80, la Cour de justice européenne les « libérait » des contraintes de nationalités. Le fameux arrêt Bosman. Au nom de la liberté et de l'Europe. Les clubs anglais, italiens, espagnols purent alors acquérir TOUS les meilleurs joueurs du monde. Et gagner TOUTES les compétitions. Les Français firent de la figuration. Ils allèrent quérir en Afrique des jeunes pousses prometteuses - parfois des enfants - dont les plus douées, une fois formées, seraient achetées par les Anglais ou les Espagnols. Une traite d'un nouveau genre.
Même si les clubs français étaient totalement exonérés d'impôts, cela ne changerait rien. Les caisses de leurs rivaux anglais ou espagnols sont branchées sur la Bourse, et la mafia aussi ; leur endettement est abyssal et sans contrôle étatique ; et ils n'ont aucune exigence de solidarité avec le sport amateur. En France, tout avait été organisé au temps de De Gaulle sur un modèle centralisé par le Colbert du foot, Georges Boulogne. Ce système a donné l'équipe de France de Platini et de Zidane. Trois fois rien.
A la tête de l'UEFA, Michel Platini s'efforce de réinjecter des contraintes de nationalités dans le foot européen. En vain. Les Anglais bloquent. Le Parlement européen aussi. Le foot est la parabole du monde.
C'est le monde du rugby qui a été le plus révolté par l'amendement Bur. On comprend. Ayant découvert plus tard que les « manchots » du foot les délices et poisons du « sport spectacle », les joueurs de rugby n'ont pas encore tous leur Ferrari.
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dimanche 8 novembre 2009
Eric Zemmour : clash avec Kool Shen & Frédéric Lopez à propos du débat sur l'identité nationale
Extrait de l'émission du samedi 7 Novembre 2009.
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Eric Zemmour face à Frédéric Lopez
A l'occasion de la sortie du livre de photos Rendez-vous en terre inconnue
Extrait de l'émission du samedi 7 Novembre 2009.
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Eric Zemmour dans "Historiquement Show" sur Histoire le 6 Novembre 2009
Thème du jour : La Chute Du Mur De Berlin.
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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 7 Novembre 2009
Au Sommaire :
- Chirac surexposé
- Vos gueules les mouettes !
- Rama licenciée ?
- Trop petit le grand emprunt ?
- Mineurs : bonne nuit les petits ?
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dimanche 25 octobre 2009
Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 24 Octobre 2009
Au Sommaire :
- "Monsieur fils" jette l'éponge
- Les médias anti-Sarko ?
- Un charter pour Kaboul
- Le croc de boucher
- A bas le millefeuille !
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dimanche 18 octobre 2009
Eric Zemmour face à Julien Dray
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Extrait de l'émission du samedi 17 Octobre 2009.
A l'occasion de la sortie de son livre L'Epreuve
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lundi 12 octobre 2009
Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 10 Octobre 2009
Au Sommaire :
- "Mauvaise vie", vraie polémique
- La droite cul par-dessus tête ?
- Quand Sarkozy oublie les ouvriers
- Votation, piège à cons ?
- Alain Juppé : "C'est se foutre du monde"
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dimanche 11 octobre 2009
dimanche 4 octobre 2009
Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 3 Octobre 2009
Au sommaire :
- Un fait divers, une loi ?
- Le Président parle aux "Djeuns"
- Référendum au PS
- Coup de tonnerre
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dimanche 27 septembre 2009
samedi 26 septembre 2009
Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 26 Septembre 2009
Au Sommaire :
- Clearstream : "acharné" contre "coupable"
- Quand Sarko refait la télé
- G20 ou "G Vain" ?
- La princesse et le Président
- La phrase de la semaine
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jeudi 24 septembre 2009
Aix ou Carcassonne ?
Par Éric Zemmour
Publié le 18/09/2009 dans le Figaro Magazine
UMP qui rit, UMP qui pleure. Il y a quelques semaines, la maire d'Aix-en-Provence conservait son mandat de justesse. Dimanche dernier, les socialistes ravissaient la ville de Carcassonne, après que la droite l'eut gérée pendant vingt-six ans. A chaque fois, le candidat UMP se battit seul contre une coalition de la gauche et du MoDem, ralliée par les Verts.
A chaque fois, le sortant UMP obtint un bon résultat au premier tour. Sans garantie du gouvernement pour le second. Il y eut aussi récemment Perpignan, Chennevières, Goussainville, Morangis. Chaque municipale est bien sûr soumise à un microclimat local fait d'ego démesurés, de coups bas et tordus où l'ennemi le plus farouche est le rival du même camp. Les mêmes leçons nationales peuvent pourtant être tirées de ces partielles aux résultats antagonistes. L'UMP est forte mais désespérément seule ; il lui faut pas moins de 40 % au premier tour pour emporter le second ; cette paradoxale faiblesse explique pourquoi Sarkozy a tendu une main sur sa droite à Villiers et Nihous ; si les people médiatiques amis de Carla sont à gauche, l'électorat populaire est, lui, à droite.
On devine mieux aussi les affres de Martine Aubry. La dernière force du PS réside dans son réseau puissant d'élus locaux que la première secrétaire risque de saborder si elle va au bout de sa logique anticumularde. Les Verts ne parviennent pas localement à réitérer leur putsch des européennes. Les électeurs du MoDem ont déjà entériné la nouvelle ligne stratégique de Sarnez et Bayrou.
Mais si le PCF préfère le confort de l'alliance avec le PS à l'aventure avec Mélenchon, Martine Aubry ne peut refuser l'un (MoDem) pour accueillir l'autre (PCF et extrême gauche). Contrairement à ce qu'elle a prétendu, seul un TSS (tout sauf Sarkozy) peut vaincre le président sortant. Et puis la présidentielle n'est pas une élection locale.
Publié le 18/09/2009 dans le Figaro Magazine
UMP qui rit, UMP qui pleure. Il y a quelques semaines, la maire d'Aix-en-Provence conservait son mandat de justesse. Dimanche dernier, les socialistes ravissaient la ville de Carcassonne, après que la droite l'eut gérée pendant vingt-six ans. A chaque fois, le candidat UMP se battit seul contre une coalition de la gauche et du MoDem, ralliée par les Verts.
A chaque fois, le sortant UMP obtint un bon résultat au premier tour. Sans garantie du gouvernement pour le second. Il y eut aussi récemment Perpignan, Chennevières, Goussainville, Morangis. Chaque municipale est bien sûr soumise à un microclimat local fait d'ego démesurés, de coups bas et tordus où l'ennemi le plus farouche est le rival du même camp. Les mêmes leçons nationales peuvent pourtant être tirées de ces partielles aux résultats antagonistes. L'UMP est forte mais désespérément seule ; il lui faut pas moins de 40 % au premier tour pour emporter le second ; cette paradoxale faiblesse explique pourquoi Sarkozy a tendu une main sur sa droite à Villiers et Nihous ; si les people médiatiques amis de Carla sont à gauche, l'électorat populaire est, lui, à droite.
On devine mieux aussi les affres de Martine Aubry. La dernière force du PS réside dans son réseau puissant d'élus locaux que la première secrétaire risque de saborder si elle va au bout de sa logique anticumularde. Les Verts ne parviennent pas localement à réitérer leur putsch des européennes. Les électeurs du MoDem ont déjà entériné la nouvelle ligne stratégique de Sarnez et Bayrou.
Mais si le PCF préfère le confort de l'alliance avec le PS à l'aventure avec Mélenchon, Martine Aubry ne peut refuser l'un (MoDem) pour accueillir l'autre (PCF et extrême gauche). Contrairement à ce qu'elle a prétendu, seul un TSS (tout sauf Sarkozy) peut vaincre le président sortant. Et puis la présidentielle n'est pas une élection locale.
mercredi 23 septembre 2009
Eric Zemmour souhaite un débat sur le 11 Septembre 2001.
Extrait de l'émission du samedi 19 Septembre 2009.
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dimanche 20 septembre 2009
Zemmour face à François de Closets.
A l'occasion de la sortie du livre de François de Closets Zéro faute : L'orthographe, une passion française
Extrait de l'émission du samedi 19 Septembre 2009.
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Zemmour face à Nadine Morano & Guy Carlier
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A l'occasion de la sortie du livre de Guy Carlier Nadine Morano : Une chanson populaire
Extrait de l'émission du samedi 19 Septembre 2009.
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dimanche 13 septembre 2009
Eric Zemmour à propos de la peine de mort en France
Extrait de l'émission du samedi 12 Septembre 2009.
Pour en rajouter : Lire l'article "Y a pas à discuter" sur causeur.fr !
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Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 12 Septembre 2009
Sommaire :
- Brice Hortefeux dérape ?
- Le PS, la main dans le sac
- Sarkozy, géant vert
- Clearstream, la fin des officines
- Le putsch des Bleus
- La phrase de la semaine
dimanche 6 septembre 2009
Zemmour à propos des procédures contre "Tintin au Congo"
Extrait de l'émission du samedi 5 Septembre 2009.
Pour en savoir plus à ce sujet :
Belgique : une plainte pour interdire Tintin au Congo
Tintin mis sous clef à la bibliothèque de Brooklyn
Nouvelle procédure à l’horizon contre « Tintin au Congo » (Le Parisien)
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Eric Zemmour face à Cécile Duflot (Les Verts)
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Extrait de l'émission du samedi 5 Septembre 2009.
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samedi 5 septembre 2009
Eric Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé le 5 Septembre 2009
Sommaire :
- Taxe carbone : l'impôt de trop ?
- Les visiteurs de l'Elysée
- Sarko simple flic
- A ba l'ortografe
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samedi 29 août 2009
La gauche Marielle
Par Éric Zemmour
Publié le 28/08/2009 dans Le Figaro
A Marseille, la semaine dernière, elle avait joué « Portrait de groupe avec dame ». L'ancienne giscardienne avait posé pour une photo de famille de la gauche plurielle. Mais Marielle de Sarnez arborait la naturelle décontraction bourgeoise qui sied rive gauche ; et le discours anti-Sarkozy qui ravit ce public de communistes, socialistes et Verts mêlés. Il ne faut pas s'en étonner.
C'est elle qui depuis vingt ans a converti François Bayrou, jeune député provincial imprégné d'un catholicisme social mais conservateur, aux rudiments du prêt-à-penser libertaire de Mai 68. Parfois, le Bayrou d'avant reprend le dessus, comme face à Cohn-Bendit lors des européennes, et fait fuir les électeurs bobos scandalisés par ce soudain accès de moralisme. Et Marielle-Sisyphe de tout recommencer.
L'objectif stratégique de Bayrou est pourtant écrit à la fin de son « Mai 68 pour les nuls ». Bayrou aime tellement le PS qu'il préfère qu'il y en ait deux. Depuis le référendum européen de 2005, les sociaux-libéraux qui, au nom de l'Europe, acceptent les contraintes de la mondialisation ne se sont pas vraiment rabibochés avec ceux qui s'accrochent au modèle étatiste et égalitaire français, enrubanné dans le lyrisme révolutionnaire d'antan.
Pourtant, c'est justement au nom de la défense d'un modèle français menacé par la mondialisation que Bayrou propose l'édification de son front anti-Sarkozy ! Allez comprendre. Mais, tactiquement, la question de l'alliance avec le MoDem peut faire exploser le parti de Martine Aubry. Ainsi Romano Prodi a-t-il naguère vaincu Berlusconi en mariant une gauche morcelée aux centristes. Jadis prédateur, le PS est devenu proie.
Mais Bayrou est désormais concurrencé par Cohn-Bendit et les Verts, qui songent eux aussi à débrancher le moribond socialiste pour le remplacer. Bayrou continuera donc à méditer cette sentence de Bismarck qu'il aime tant : «Dans un système à trois, il faut être l'une des deux puissances.»
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Publié le 28/08/2009 dans Le Figaro
A Marseille, la semaine dernière, elle avait joué « Portrait de groupe avec dame ». L'ancienne giscardienne avait posé pour une photo de famille de la gauche plurielle. Mais Marielle de Sarnez arborait la naturelle décontraction bourgeoise qui sied rive gauche ; et le discours anti-Sarkozy qui ravit ce public de communistes, socialistes et Verts mêlés. Il ne faut pas s'en étonner.
C'est elle qui depuis vingt ans a converti François Bayrou, jeune député provincial imprégné d'un catholicisme social mais conservateur, aux rudiments du prêt-à-penser libertaire de Mai 68. Parfois, le Bayrou d'avant reprend le dessus, comme face à Cohn-Bendit lors des européennes, et fait fuir les électeurs bobos scandalisés par ce soudain accès de moralisme. Et Marielle-Sisyphe de tout recommencer.
L'objectif stratégique de Bayrou est pourtant écrit à la fin de son « Mai 68 pour les nuls ». Bayrou aime tellement le PS qu'il préfère qu'il y en ait deux. Depuis le référendum européen de 2005, les sociaux-libéraux qui, au nom de l'Europe, acceptent les contraintes de la mondialisation ne se sont pas vraiment rabibochés avec ceux qui s'accrochent au modèle étatiste et égalitaire français, enrubanné dans le lyrisme révolutionnaire d'antan.
Pourtant, c'est justement au nom de la défense d'un modèle français menacé par la mondialisation que Bayrou propose l'édification de son front anti-Sarkozy ! Allez comprendre. Mais, tactiquement, la question de l'alliance avec le MoDem peut faire exploser le parti de Martine Aubry. Ainsi Romano Prodi a-t-il naguère vaincu Berlusconi en mariant une gauche morcelée aux centristes. Jadis prédateur, le PS est devenu proie.
Mais Bayrou est désormais concurrencé par Cohn-Bendit et les Verts, qui songent eux aussi à débrancher le moribond socialiste pour le remplacer. Bayrou continuera donc à méditer cette sentence de Bismarck qu'il aime tant : «Dans un système à trois, il faut être l'une des deux puissances.»
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mardi 25 août 2009
Zemmour dans Le Figaro : Hénin-Beaumont, ultimes questions
Par Éric Zemmour
Publié le 10/07/2009
Saura-t-on jamais pourquoi les habitants de Hénin-Beaumont n'ont finalement pas voulu mettre la liste du Front national à la tête de leur mairie ?
Ont-ils cru que les loups entraient dans leur ville ? Que Marine Le Pen était antisémite et nostalgique de la Waffen-SS bien qu'elle ait construit sa carrière politique sur le refus systématique des « dérapages » reprochés à son père ? Ont-ils entendu le chant élyséen qui les exhortait à sauver la démocratie en danger ?
Ont-ils compris que Valérie Pécresse les incitait à ne pas voter pour le FN après leur avoir dit de ne pas choisir, et que les appels de Xavier Bertrand en faveur du « front républicain » rendaient furieux les (rares) électeurs UMP du cru ?
Ont-ils voulu éviter que le Ch'ti de New York Dany Boon ne décide Obama à envoyer les « boys » pour les libérer ? Ont-ils deviné que Martine Aubry nettoierait au plus vite les écuries d'Augias du socialisme nordiste ?
Ont-ils voulu favoriser la candidature de Bruno Gollnisch à la succession de Jean-Marie Le Pen ? Mettre un coup d'arrêt à la vague « populiste et nationaliste » montée partout lors des européennes ? Permettre à Nicolas Sarkozy de continuer à s'enorgueillir d'avoir « tué Le Pen » ?
Ont-ils craint que les subventions régionales et départementales leur soient supprimées ? Que leurs services sociaux ferment les uns après les autres ? Ont-ils voulu se débarrasser des bataillons de journalistes, caméras au poing comme des armes, qui détruisaient la tranquillité de leur existence ?
Et derrière eux, la centaine de militants d'extrême gauche antiraciste montés de Paris pour casser du « fasciste » ? Ont-ils eu peur d'être ostracisés éternellement alors qu'ils subissaient déjà la face obscure de la « mondialisation heureuse » : désindustrialisation massive, chômage de masse, immigration débridée, violence croissante ? Salauds de pauvres.
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Publié le 10/07/2009
Saura-t-on jamais pourquoi les habitants de Hénin-Beaumont n'ont finalement pas voulu mettre la liste du Front national à la tête de leur mairie ?
Ont-ils cru que les loups entraient dans leur ville ? Que Marine Le Pen était antisémite et nostalgique de la Waffen-SS bien qu'elle ait construit sa carrière politique sur le refus systématique des « dérapages » reprochés à son père ? Ont-ils entendu le chant élyséen qui les exhortait à sauver la démocratie en danger ?
Ont-ils compris que Valérie Pécresse les incitait à ne pas voter pour le FN après leur avoir dit de ne pas choisir, et que les appels de Xavier Bertrand en faveur du « front républicain » rendaient furieux les (rares) électeurs UMP du cru ?
Ont-ils voulu éviter que le Ch'ti de New York Dany Boon ne décide Obama à envoyer les « boys » pour les libérer ? Ont-ils deviné que Martine Aubry nettoierait au plus vite les écuries d'Augias du socialisme nordiste ?
Ont-ils voulu favoriser la candidature de Bruno Gollnisch à la succession de Jean-Marie Le Pen ? Mettre un coup d'arrêt à la vague « populiste et nationaliste » montée partout lors des européennes ? Permettre à Nicolas Sarkozy de continuer à s'enorgueillir d'avoir « tué Le Pen » ?
Ont-ils craint que les subventions régionales et départementales leur soient supprimées ? Que leurs services sociaux ferment les uns après les autres ? Ont-ils voulu se débarrasser des bataillons de journalistes, caméras au poing comme des armes, qui détruisaient la tranquillité de leur existence ?
Et derrière eux, la centaine de militants d'extrême gauche antiraciste montés de Paris pour casser du « fasciste » ? Ont-ils eu peur d'être ostracisés éternellement alors qu'ils subissaient déjà la face obscure de la « mondialisation heureuse » : désindustrialisation massive, chômage de masse, immigration débridée, violence croissante ? Salauds de pauvres.
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jeudi 20 août 2009
samedi 27 juin 2009
Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le samedi 20 Juin 2009. p
Au sommaire :
- Travailler ... Jusqu'à quel age ?
- Sarko Story
- Si Versailles m'était conté
- Le Temps des Rumeurs
- PS sans GPS
- L'image de la semaine
- Dany Superstar ?
- Le mot de la semaine : "Passe ton bac d'abord"
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dimanche 14 juin 2009
Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le samedi 13 Juin 2009.
Au sommaire :
- Européennes : abstentionnistes !
- Européennes : le PS
- Européennes : les Verts
- Européennes : Bayrou
- Européennes : Marine Le Pen
- Le remaniement
- Loi Hadopi : nouveau revers
- L'image de la semaine
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Eric Zemmour dans "L'Hebdo" du 13 Juin 2009, sur France Ô.
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Émission abordant entre autres la mort d'Omar Bongo et les résultats des Européennes.
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samedi 13 juin 2009
Le terrible isolement du PS français
Par Éric Zemmour
Publié le 05/06/2009 dans Le Figaro Magazine
Professionnels. Les socialistes ont achevé leur campagne sans passion ni enthousiasme, mais sans sortie de route. L'affichage ostentatoire de l'unité a fait rire - meeting commun Royal-Aubry -, n'a convaincu personne - soutien de toute sa génération à Benoît Hamon -, mais a réussi à étouffer les vrais débats : Manuel Valls qui ose approuver dans Le Figaro le projet de loi Estrosi sur les bandes. L'instinct de survie électorale existe encore au PS. Les européennes n'ont rien réglé pour la présidentielle, mais n'ont pas pourri les régionales. L'essentiel pour ce parti d'élus.
Alors que l'UMP manque de réserves, le PS en a trop ; la bonne campagne de Mélenchon redonne du poids à gauche ; le MoDem est derrière son leader maximo et Cohn-Bendit a fait du bouche-à-bouche aux Verts. Les grands feudataires locaux décideront au cas par cas et, Rue de Solferino, on s'étripera sur «l'union de la gauche» ou «la modernité». Un classique. Le jeu de bascule entre le centre droit et l'extrême gauche, qui occupe les socialistes depuis la IIIe République, n'est pas près de cesser.
Entre-temps, les socialistes français auront pu mesurer leur terrible isolement en Europe. Pour marquer leur retour à gauche, le PS avait fait de Barroso sa tête de Turc. L'idée n'était pas malhabile tactiquement tant le président de la Commission incarne la mondialisation libre-échangiste, la «concurrence pure et non faussée», et l'atlantisme sans complexe. Tout ce que les socialistes français ont entériné depuis près de vingt ans, votant l'essentiel des mesures au Parlement européen avec la droite.
L'hostilité à Barroso permettait de se défausser en douceur. Mais les socialistes espagnols et anglais, les Allemands aussi, refusèrent de lâcher le terne patron de Bruxelles. Les socialistes français se sont inclinés. Une fois de plus. Se sont retournés contre Sarkozy. Mais la dynamique de campagne fut alors brisée.
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Publié le 05/06/2009 dans Le Figaro Magazine
Professionnels. Les socialistes ont achevé leur campagne sans passion ni enthousiasme, mais sans sortie de route. L'affichage ostentatoire de l'unité a fait rire - meeting commun Royal-Aubry -, n'a convaincu personne - soutien de toute sa génération à Benoît Hamon -, mais a réussi à étouffer les vrais débats : Manuel Valls qui ose approuver dans Le Figaro le projet de loi Estrosi sur les bandes. L'instinct de survie électorale existe encore au PS. Les européennes n'ont rien réglé pour la présidentielle, mais n'ont pas pourri les régionales. L'essentiel pour ce parti d'élus.
Alors que l'UMP manque de réserves, le PS en a trop ; la bonne campagne de Mélenchon redonne du poids à gauche ; le MoDem est derrière son leader maximo et Cohn-Bendit a fait du bouche-à-bouche aux Verts. Les grands feudataires locaux décideront au cas par cas et, Rue de Solferino, on s'étripera sur «l'union de la gauche» ou «la modernité». Un classique. Le jeu de bascule entre le centre droit et l'extrême gauche, qui occupe les socialistes depuis la IIIe République, n'est pas près de cesser.
Entre-temps, les socialistes français auront pu mesurer leur terrible isolement en Europe. Pour marquer leur retour à gauche, le PS avait fait de Barroso sa tête de Turc. L'idée n'était pas malhabile tactiquement tant le président de la Commission incarne la mondialisation libre-échangiste, la «concurrence pure et non faussée», et l'atlantisme sans complexe. Tout ce que les socialistes français ont entériné depuis près de vingt ans, votant l'essentiel des mesures au Parlement européen avec la droite.
L'hostilité à Barroso permettait de se défausser en douceur. Mais les socialistes espagnols et anglais, les Allemands aussi, refusèrent de lâcher le terne patron de Bruxelles. Les socialistes français se sont inclinés. Une fois de plus. Se sont retournés contre Sarkozy. Mais la dynamique de campagne fut alors brisée.
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lundi 8 juin 2009
mercredi 3 juin 2009
Zemmour dans "Ca se dispute" sur I-Télé, le samedi 30 Mai 2009.
Au Sommaire :
- Un flic à la maternelle
- Descoings : champion de l'ouverture ?
- Mai 2009 : rendez-vous manqué...
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mardi 26 mai 2009
dimanche 24 mai 2009
lundi 18 mai 2009
dimanche 17 mai 2009
Zemmour face à Jean-François Copé
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Extrait de l'émission du samedi 16 Mai 2009.
Jean-François Copé, à l'occasion de la sortie de son livre " Un député, ça compte énormément ! "
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samedi 16 mai 2009
Belattar tente de se justifier à propos de son site anti-Zemmour
Ce n'est pas dans nos habitudes de poster ici ce type de vidéo, mais cela fait suite à la campagne "anti-Zemmour" orchestée par l'animateur de France 4 Yassine Belattar.
Dans son émission d'hier soir, vendredi 15 Mai, il se justifie de son action en affirmant avoir reçu un grand nombre de mails contenant des propos racistes.
Il essaie visiblement de tourner cela afin de montrer que, justement, son action est justifiable de part ces mêmes réactions, évitant ainsi toute argumentation.
A noter que le principal intéressé n'a pas (encore) réagi sur le sujet, pour notre part nous préférons le voir s'exprimer sur des sujets bien plus sérieux.
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Dans son émission d'hier soir, vendredi 15 Mai, il se justifie de son action en affirmant avoir reçu un grand nombre de mails contenant des propos racistes.
Il essaie visiblement de tourner cela afin de montrer que, justement, son action est justifiable de part ces mêmes réactions, évitant ainsi toute argumentation.
A noter que le principal intéressé n'a pas (encore) réagi sur le sujet, pour notre part nous préférons le voir s'exprimer sur des sujets bien plus sérieux.
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Zemmour face à Jean-Marie Le Pen le 13 Mars 1995
Extrait de "La France en Direct", le 13 Mars 1995.
Lien INA : ici.
Merci à Nicolas O. pour la précision (par mail).
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vendredi 15 mai 2009
Mai 68 vs mai 2009
Par ÉRIC ZEMMOUR
Publié le 11/05/2009 dans le Figaro Magazine
C'est le retour des seventies. On célèbre le quarantième anniversaire de Wood-stock. Ne manquent que les cheveux longs et les pantalons pattes d'éléphant. Les patrons sont séquestrés, molestés, menacés. Les préfectures saccagées. Le pouvoir consterné et débordé. Ressort la loi anticasseurs.
La gauche compréhensive est gênée. Les syndicats débordés. L'extrême gauche agite, manipule, excite. Comme un poisson dans l'eau. Les méthodes musclées expérimentées en Martinique sont imitées.
La lutte entre la CGT (et la CFDT) et les trotskistes pour le «contrôle de la classe ouvrière» fait rage, aujourd'hui comme il y a trente ans.
Pourtant, le contexte est radicalement différent.
Au début des années 70, notre pays connaissait une croissance économique fastueuse, jamais vue ni avant ni depuis. L'Etat pompidolien colbertiste dirigeait la manœuvre, au sein d'un ensemble européen ouvert, mais protégé. La part des salaires dans la valeur ajoutée était fort élevée, et les inégalités sociales en Europe et même aux Etats-Unis n'avaient jamais été autant réduites. Le discours marxiste s'avérait plaqué, artificiel, déconnecté.
Aujourd'hui, c'est quasiment l'inverse. Un discours anticapitaliste sommaire, qui relève plus de la jacquerie que du marxisme, répond à un capitalisme mondialisé en grave crise. L'Etat a été dé sarmé par vingt ans de privatisations et de libéralisation du marché des capitaux. L'Europe est l'espace le plus ouvert du monde. Les inégalités, aux Etats-Unis et même en Europe, ressemblent de plus en plus à celles qui prévalaient avant la crise de 1929. Près d'un tiers des enfants de cadres sont ouvriers ou employés. Comme dans les années 70, la Chine est à la mode. Certains la voient comme un sauveur, elle en effraie d'autres.
Mais ce ne sont plus les mêmes.
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Publié le 11/05/2009 dans le Figaro Magazine
C'est le retour des seventies. On célèbre le quarantième anniversaire de Wood-stock. Ne manquent que les cheveux longs et les pantalons pattes d'éléphant. Les patrons sont séquestrés, molestés, menacés. Les préfectures saccagées. Le pouvoir consterné et débordé. Ressort la loi anticasseurs.
La gauche compréhensive est gênée. Les syndicats débordés. L'extrême gauche agite, manipule, excite. Comme un poisson dans l'eau. Les méthodes musclées expérimentées en Martinique sont imitées.
La lutte entre la CGT (et la CFDT) et les trotskistes pour le «contrôle de la classe ouvrière» fait rage, aujourd'hui comme il y a trente ans.
Pourtant, le contexte est radicalement différent.
Au début des années 70, notre pays connaissait une croissance économique fastueuse, jamais vue ni avant ni depuis. L'Etat pompidolien colbertiste dirigeait la manœuvre, au sein d'un ensemble européen ouvert, mais protégé. La part des salaires dans la valeur ajoutée était fort élevée, et les inégalités sociales en Europe et même aux Etats-Unis n'avaient jamais été autant réduites. Le discours marxiste s'avérait plaqué, artificiel, déconnecté.
Aujourd'hui, c'est quasiment l'inverse. Un discours anticapitaliste sommaire, qui relève plus de la jacquerie que du marxisme, répond à un capitalisme mondialisé en grave crise. L'Etat a été dé sarmé par vingt ans de privatisations et de libéralisation du marché des capitaux. L'Europe est l'espace le plus ouvert du monde. Les inégalités, aux Etats-Unis et même en Europe, ressemblent de plus en plus à celles qui prévalaient avant la crise de 1929. Près d'un tiers des enfants de cadres sont ouvriers ou employés. Comme dans les années 70, la Chine est à la mode. Certains la voient comme un sauveur, elle en effraie d'autres.
Mais ce ne sont plus les mêmes.
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mardi 12 mai 2009
"Ferme-la Zemmour" vs "Ferme-la Belattar"
"Le blog de ceux qui l'aiment" ne pouvait pas rester insensible face à cette récente déferlante dont Éric Zemmour fait une nouvelle fois l'objet.
Tout a commencé il y a quelques jours, quand un sombre animateur nommé Belattar évoluant difficilement sur France 4, met en ligne un site internet contre Éric Zemmour "Ferme-la Zemmour". Celui-ci propose de se prendre en photo avec le logo de ce site, afin d'affirmer à son tour en avoir "marre des salades de Zemmour" (vous noterez l'argumentation au passage). Résultat : une cinquantaine de photos envoyées par des internautes portant le fameux t-shirt "fait-maison".
Peu de temps après et en réaction directe, un collectif lance le site "Ferme-la Bellatar". La présentation est très claire :
Si comme nous vous en avez marre des initiatives ridicules de Yassine Belattar (telles que "Fermelazemmour.com", ... d'où le nom de ce site), signez notre appel à la suspension du Belattar Show et à la mise à pied immédiate de Yassine Belattar ! (lire le communiqué)
Plus de 2500 signataires à ce jour.
Pour être complet, le site "Ouvre-la Zemmour" a ouvert récemment afin d'apporter son soutien à Eric Zemmour.
Ce même soutien que vous apportez tous les jours sur ce blog, comme en témoigne le nombre élevé de visites et de commentaires construits.
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Tout a commencé il y a quelques jours, quand un sombre animateur nommé Belattar évoluant difficilement sur France 4, met en ligne un site internet contre Éric Zemmour "Ferme-la Zemmour". Celui-ci propose de se prendre en photo avec le logo de ce site, afin d'affirmer à son tour en avoir "marre des salades de Zemmour" (vous noterez l'argumentation au passage). Résultat : une cinquantaine de photos envoyées par des internautes portant le fameux t-shirt "fait-maison".
Peu de temps après et en réaction directe, un collectif lance le site "Ferme-la Bellatar". La présentation est très claire :
Si comme nous vous en avez marre des initiatives ridicules de Yassine Belattar (telles que "Fermelazemmour.com", ... d'où le nom de ce site), signez notre appel à la suspension du Belattar Show et à la mise à pied immédiate de Yassine Belattar ! (lire le communiqué)
Plus de 2500 signataires à ce jour.
Pour être complet, le site "Ouvre-la Zemmour" a ouvert récemment afin d'apporter son soutien à Eric Zemmour.
Ce même soutien que vous apportez tous les jours sur ce blog, comme en témoigne le nombre élevé de visites et de commentaires construits.
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vendredi 1 mai 2009
Remaniement «new style»
Par Éric Zemmour
Publié le 17/04/2009 dans Le Figaro Magazine
Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Les ministres, en ce temps-là, remplissaient une mission.
L'Etat, la République, la France, la gauche ou mon général, ils en avaient plein la bouche. Costumes trois pièces et langue de bois. Télé en noir et blanc même sur écran couleur. Candidats à rien, mais prêts à tout. Une dignité empreinte de gravité. Servir seulement, disaient-ils. Personne n'en croyait mot. On savait l'ambition, la manigance, la courtisanerie. Mais on la cachait avec soin. On était choisi pour ses « compétences » ; mais aussi (surtout) pour son poids politique dans le parti, dans sa région ou sa ville. Son amitié avec le Président.
Rien n'a changé ? Si, le style. Et le style, c'est l'homme. Désormais, on revendique tout de chic. En toute franchise. Toute transparence. L'ambition, on la porte en sautoir sur une robe Dior ou une chemise sans cravate. On imite le chef qui songeait à l'Elysée en se rasant. On croit ainsi lui complaire.
Justice, Education, Agriculture, c'est la foire d'empoigne. On fanfaronne, on s'époumone. On revendique, on s'agite, on soigne son bruit médiatique. On envoie une lettre de motivation au PDG de la French Corporation Inc. Parfois, il reçoit une boîte de chocolats. On lui réclame promotion, faveur, soutien.
Le Président a composé son gouvernement sur des critères « new style » : avoir de bons sondages de popularité, bien passer (et souvent) à la télévision, être une femme ou un enfant d'immigré récent. La compétence ou le poids politique n'ont aucune importance : l'Elysée s'occupe de tout. La notion de remaniement est vidée de son sens puisque la notion de gouvernement n'a plus vraiment cours.
Nos ministres sont fringants, dynamiques, transparents. Les anciens étaient ternes, austères, hypocrites. De grâce, rendez-nous l'hypocrisie.
Publié le 17/04/2009 dans Le Figaro Magazine
Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Les ministres, en ce temps-là, remplissaient une mission.
L'Etat, la République, la France, la gauche ou mon général, ils en avaient plein la bouche. Costumes trois pièces et langue de bois. Télé en noir et blanc même sur écran couleur. Candidats à rien, mais prêts à tout. Une dignité empreinte de gravité. Servir seulement, disaient-ils. Personne n'en croyait mot. On savait l'ambition, la manigance, la courtisanerie. Mais on la cachait avec soin. On était choisi pour ses « compétences » ; mais aussi (surtout) pour son poids politique dans le parti, dans sa région ou sa ville. Son amitié avec le Président.
Rien n'a changé ? Si, le style. Et le style, c'est l'homme. Désormais, on revendique tout de chic. En toute franchise. Toute transparence. L'ambition, on la porte en sautoir sur une robe Dior ou une chemise sans cravate. On imite le chef qui songeait à l'Elysée en se rasant. On croit ainsi lui complaire.
Justice, Education, Agriculture, c'est la foire d'empoigne. On fanfaronne, on s'époumone. On revendique, on s'agite, on soigne son bruit médiatique. On envoie une lettre de motivation au PDG de la French Corporation Inc. Parfois, il reçoit une boîte de chocolats. On lui réclame promotion, faveur, soutien.
Le Président a composé son gouvernement sur des critères « new style » : avoir de bons sondages de popularité, bien passer (et souvent) à la télévision, être une femme ou un enfant d'immigré récent. La compétence ou le poids politique n'ont aucune importance : l'Elysée s'occupe de tout. La notion de remaniement est vidée de son sens puisque la notion de gouvernement n'a plus vraiment cours.
Nos ministres sont fringants, dynamiques, transparents. Les anciens étaient ternes, austères, hypocrites. De grâce, rendez-nous l'hypocrisie.
lundi 27 avril 2009
" Le virage Zemmourien " : venez supporter Eric Zemmour sur le plateau de "On n'est pas couché" !
Nous vous présentons les meilleures interventions d'Eric Zemmour en présence de ses plus grands fans, plus connus sous le nom de VZ's (membres du virage Zemmourien).
Rejoignez le groupe facebook "Venez soutenir E. Zemmour sur le plateau de l'émission On n'est pas couché" pour assister à l'émission dans le Virage Zemmourien !
dimanche 26 avril 2009
Zemmour face à Francis Lalanne
A l'occasion de la sortie de son livre "Mise en demeure à Monsieur le Président de la République française"
Extrait de l'émission du samedi 25 Avril 2009.
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Zemmour face à Robert Saviano
A l'occasion de la sortie de son livre "Le Contraire de la Mort"
Extrait de l'émission du samedi 25 Avril 2009.
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dimanche 12 avril 2009
mercredi 1 avril 2009
jeudi 26 mars 2009
Eric Zemmour le 10 Mars 2009 dans "Le Grand Débat" sur Histoire : " Le retour des théories du complot ? "
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Diffusé le mars 10 Mars 2009 sur la chaine Histoire,
Avec Pierre-André Taguieff, Eric Zemmour, Christophe Bourseiller et Guillaume Dasquié.
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